Montréal

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La laïcité en question 5

15-03-2014

La laïcité en question 5

  Par Michel Frankland

5.     l’Islam déconsidère la femme. Dans les jardins fleuris de l’Au-delà islamique, il y a très peu de joies pour la femme. Mahomet aimait rappeler qu’il y a beaucoup de femmes en enfer. Une musulmane m’a dit récemment : «Je suis musulmane. Je n’ai pas beaucoup de chance d’aller au ciel !» D’ailleurs, il faut deux témoignages féminins pour équivaloir à un témoignage masculin.  Sans parler du crime d’honneur. Je reçois, dans un organisme de charité, un maghrébin instruit. Il occupait une fonction administrative assez importante dans son pays. Je lui demande à brûle pourpoint s’il croit justifiée la mise à mort pour l’honneur. Une jeune fille est violée. Elle a déshonoré la famille. On la met à mort…  Il devient blême. Je veux l’aider. «Ce serait valable dans certains cas ?» Ouf, il peut enfin répondre oui… !

J’ai d’ailleurs remarqué chez plusieurs musulmanes une résignation empreinte de fatalité et de tristesse.  «Nous sommes de second ordre. Prenons-en notre parti..» Je dois rencontrer une musulmane et ses deux filles. Il s’agit de leur fournir un support financier. L’organisme caritatif, d’inspiration officiellement chrétienne, estime que Jésus est  mort et ressuscité pour tout le monde. Donc, pas de discrimination de quelque nature que ce soit.  Il se trouve que cette dame demeure près de chez nous. Il  sera donc plus simple qu’elle vienne chez nous. Nous évitons ici de nous rendre au bureau de l’organisation. Elle demeure dans le  portique. Elle n’ose entrer. Je  lui affirme que je ne mords pas. Elle  finit par venir s’asseoir. Ses deux filles, restées figées dans le portique, finissent, avec les mêmes arguments dentaires, par venir s’asseoir dans le salon. Elle veut se disculper de son hésitation à s’approcher : «Les femmes sont sensibles !»…

Les musulmans, cherchant à justifier les attributs vestimentaires féminins, parlent protection de la femme aimée. On veut ainsi lui montrer combien on tient à elle ! Saint-Exupéry décape d’un coup sec cette rationalisation : «Ne confonds point l’amour avec le délire de la possession.»

De même pour les héritages. Une phrase typique d’un musulman à sa fille : «L’héritage est pour tes frères. Toi, on te marie.»

6.     Deux attitudes. Enfin, l’attitude qu’on découvre dans les textes fondateurs des deux religions diffère radicalement. La Bible est marquée par l’intervention d’un Dieu bon et miséricordieux. Elle prend son sens plénier dans les évangiles. Celles-ci nous montrent Jésus passant son temps à guérir, à aider. Sa pensée est résumée par son  justement célèbre «Aimez-vous les uns les autres.» Mais dans une perspective autrement plus profonde que philanthropique. Jésus lie intimement l’amour du Père et l’amour interpersonnel : c’est un même commandement.  Nous constatons en ce sens une constante chez les chrétiens authentiques : une joie profonde qui s’exprime généralement par un sourire chaleureux.  En revanche, voyons les thèmes du Coran.

Le Coran regorge de vocabulaire négatif. Voici des termes révélateurs, et, entre parenthèses, le nombre de fois que ces termes apparaissent dans le Coran : supplice (12), infidèle (47), tuer et ses conjugaisons (65), feu [de l’enfer, pour les mécréants] (150). La palme revient au terme châtiment (354).  Mais alors, il y a peut-être une compensation par l’emploi fréquent du mot amour… LE MOT AMOUR N’EST JAMAIS EMPLOYÉ DANS LE CORAN. C’est pour cela qu’au sourire fraternel propre aux chrétiens correspond la sévérité de l’attitude chez les Adeptes du Coran. L’humour se fait rare. Un souvenir de lecture dont je peinerais à trouver la référence exacte. Un Palestinien et un Israélite discutent de leur point de vue respectif. Le Palestinien conclut avec fierté : «Vous, vous avez la vie ; nous, nous avons la mort !»

Dans le sixième article, nous tirerons les conclusions qui s’imposent. Nous proposons  une solution pour le Québec à ce choc de deux représentations du mystère de la vie.

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