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Agents du trésor, mine de rien.

28-02-2012

Agents du trésor, mine de rien.

Par Eric E.G.Nogard

 

En espérant que Monsieur Nicolas SARKOZY sortira vainqueur des Urnes à l’Élection Présidentielle de la France, édition 2012.

Qu’il nous soit permis de souligner combien les victimes de la société, qu’elles couchent en Prison ou le fassent sur les Trottoirs et sous les Ponts, (Les Ponts de Paris notamment et les trottoirs du 97200 Fort-de-France), devraient relever la tête et se reprendre en main, tellement il ne leur manque ni bagage dans la tête, ni leur part de dignité.

On peut être victime sans manquer de dignité.

Qu’il nous soit permis de dire pourquoi ils existent et pourquoi ils existent tels qu’ils sont, au point qu’on les prenne aujourd’hui pour des moins que rien, quand nous avons fait d’eux ce qu’ils sont devenus : des Zombis.

 

 

L’ÉTAT LES A FAIT NAÎTRE POUR COMMENCER.

Si ce n’était la nécessité de les faire naître dans une société de moins en moins féconde et de plus en plus nécessiteuse de cerveaux qui produisent et de gens qui consomment, qu’est-ce qui justifierait de façon si vitale, impérieusement vitale, vitale sine qua non, tant de mesures sociales dont le but est de faire naître des enfants et un tel besoin d’immigrés malgré les risques que comporte la rupture des sas à l’immigration.

 

Une rupture combien plus redoutable que celle du barrage de Fréjus, encore d’actualité dans les mémoires.

 

Se tromperait-on de beaucoup si on insinuait que pour beaucoup ils sont venus au monde bien plus par incitation que parce qu’ils ont choisi de naître.

 

 

L’ÉTAT A FAIT D’EUX DES ROIS.

L’État a fait d’eux des rois très souvent totalitaires pour leurs propres parents.

 

Aucun droit de les toucher, de les réprimander, ni même de leur donner le moindre conseil, au point même qu’ils soient devenus plus réactifs que le tournesol aux acides, rien qu’à la seule façon de les regarder, de leur parler.

 

L’ÉTAT A FAIT D’EUX ET LE BOLCHEVISME N’Y EST PAS ETRANGER.

L’Ėtat a fait d’eux et le bolchevisme n’y est pas étranger, davantage des sujets élevés en colonies en vue d’une pensée unique, que des enfants élevés dans leurs familles, assez pour s’en être imprégnés, pour en avoir gardé dans leur égo les caractères essentiels.

 

Et cela, sans leur demander leur avis, sans imaginer l’étendue de leur frustration.

 

Comme si nos apprentis sorciers pouvaient être jamais plus sorciers que la nature qui nous a tous créés

 

L’ÉTAT LES A FAIT PASSER DE CLASSE EN CLASSE.

L’État les a fait passer de classe en classe, sans mesure ni ménagement, au point que, bien avant la classe de sixième, certains se trouvaient tout-à-fait déboussolés par ce que disait l’ « Instit », comme si les leçons se faisaient en une langue étrangère.

 

Et c’est alors que commencèrent à intervenir les prétextes les plus dénués de sens comme les besoins absolus de désigner un bouc-émissaire pour expier tous les maux.

 

Le moindre mot Français en sait long comme ça là-dessus.

 

Et, pas un maître d’École n’en a accusé le coup, au point que cette belle profession en soit devenue un métier à Haut Risque : combien de dépressions nerveuses ne pourraient en témoigner et combien de départs en congés administratifs, alors qu’on n’avait pas le sou, n’en furent pas la conséquence, conduisant de façon pure et simple à la suppression de ce douteux avantage.

 

Et, voilà nos Kids rendus à leurs parents, souvent sans savoir lire et sans avoir la moindre formation au terme de leur scolarité.

 

Culte de la Personnalité porté aux plus hauts sommets.

 

Brutale frustration pour ne pas dire insupportable chute sur le cul.

 

Mais hélas, un Cul brisé n’empêche ni de penser, ni de sentir, ni de ressentir.

 

Et voilà les Stup. Envoyés par l’enfer au secours des frustrés.

 

ET L’ÉTAT S’EST TROUVĖ FACE A SON MIROIR.

Et l’état s’est trouvé face a son miroir, mais un peu tard.

 

Car le Diable ne fait rien à la légère.

 

C’est lui le joueur de flûte qui charma autrefois la gent des souris et des rats… et l’histoire nous a dit tout ce qu’il en advint, sans que trottoirs ni prisons n’y puissent rien.

 

Cependant sommes-nous de la gent des rats et des souris.

 

Dieu merci, nous ne le croyons pas.

 

Et selon nous, il vaut mieux tard que jamais.

QUE CHACUN DE NOUS SE LE DISE.

Que chacun de nous se le dise :

 

  • Le plus déshérité d’entre-nous est un Contributeur Socio-économique et même un Percepteur pour la Cause de Tous.

 

  • Ce que mendie sa main et qui y est jeté n’est-il pas un impôt prélevé sur les gens au bon cÅ“ur.

Et, cette aumône n’est-elle pas aussitôt rendue à la société, au profit de tous, des richissimes même.

  • Ce prisonnier, ne peut-il pas se demander combien il donne le fouet à notre économie pour que vivent ceux qui construisent les prisons comme ceux qui les administrent, qui y trouvent un emploi ou qui les fournissent de A à Z, tant en locataires qu’en biens de consommation.

Ce qui arrange tout le monde, les bourses, les consciences et les peurs.

Donc le prisonnier fait vivre le salarié prolétaire autant que le bourgeois ou le Capitaliste.

 

  • Sauf qu’une optique plus généreuse et plus humaniste des choses pourrait faire que nous ne vivions pas de l’incarcération de Nos victimes et de l’aumône de nos condamnés à la mendicité.

 

 

EN CONSEQUENCE,

 

Si nous ne sommes ni de la gent des ânes, ni de celle des rats, si nous ne voulons pas que les prisons prolifèrent comme le font les métastases d’une tumeur maligne :

 

Que les Riches restituent assez pour que vivent ceux qui sont à la fois nécessaires à leurs fortunes colossales et l’objet de leur grand mépris.

Car, quoi qu’on puisse dire, il y a bien ceux qui trompent le Trésor et qui à leur façon sont Cause de la Dette.

 

La Dette n’est le fait, ni du locataire de nos Prisons, ni celui du mendiant, Ces Agents du Trésor, quoi qu’on dise.

 

Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.