Montréal

Nouvelles

Ils sont là pour nous servir

04-03-2010

Ils sont là pour nous servir ?

 

 

par Zénon Mazur

 

Être là pour servir. Tel est le slogan des élus. Le principe est noble sauf qu’il ne reflète pas la réalité. En choisissant nos élus, nous avons la conviction profonde que nous aurons de vrais administrateurs, lucides et compétents. Hélas ! Leurs actions nous désillusionnent assez vite. Car l’objectif principal des élus est de prendre le pouvoir ou de rester au pouvoir, selon le côté de la barricade où les prétendants ses situent.

 

Regardons le plus prêt notre situation au Québec depuis les derniers 15 ans, toute partis confondus. Notre situation budgétaire frôle le désastre monumental. Nous sommes actuellement sur une pente abrupte et c’est inconcevable pour un état responsable. Les gouvernements de deux dernières décennies nous ont offerts des services sociaux dépassant largement nos moyens financiers. Leur but unique : le pouvoir. Voila quelques exemples les plus flagrants de cette désastreuse stratégie politique.

 

Commençons par les garderies à 7 $ – comme service universel ! Le service le plus injuste que nous puissions imaginer. Quelqu’un qui gagne 100 000$ par année paye autant qu’un autre avec la revenue de 40 000 $. Je me pose la question : ou est la justice sociale?

 

Ne devons pas plutôt établir le barème en fonction du revenu familial ? Le système favorise largement les plus nantis au détriment de l’ensemble de la société. À titre de renseignement, le système de garderie nous coûte environ 2 milliards  annuellement. Il me semble que nous pouvons facilement diminuer la facture de 50%.

 

En deuxième lieu, considérons les frais de scolarité. Ils sont gelés depuis 15 ans, uniquement pour de fins électorales. Aujourd’hui, on consulte des économistes les plus connus pour savoir quoi faire! Avons–nous besoin des économistes éminents pour  trouver la réponse?  La réponse est OUI, car nos élus n’ont pas de courage de prendre une décision qui s’impose. Ils cherchent donc une béquille politique auprès de spécialistes. Pourtant, nous n’avons pas de choix. Il faut augmenter le frais de scolarité et en même temps diminuer les salaires et le bonis des administrateurs scolaires. Même,dans certains cas, abolir simplement des postes purement bureaucratiques.

 

Troisième point : la redevance sur les ressources naturelles. Comment pouvons nous expliquer que les embouteilleurs de l’eau ne payent pas de redevance? Il me semble que facilement nous pouvons charger un petit 5 cent par bouteille. Ces trois mesures correctives proposées, après vérification, pourront à elles seules enrayer le déficit en trois ans. Hélas pour les appliquer, nous avons besoin de partis politiques tant dans l’opposition qu’au pouvoir chez qui le sens de l’ÉTAT et du bien-être de la société a une nette préséance sur leur désir du pouvoir et des stratégies conséquentes nuisibles pour la société qui leur a confié la gestion des finances publiques.