Montréal

Nouvelles

Ainsi parla le Prof. des Professeurs.

11-10-2011

Ainsi parla le Prof. des Professeurs.

Par Éric E.G. NOGARD

 

L’habit ne fait pas le moine

En quoi l’autre, différent de moi, représente-t-il un danger.

L’égalité est-elle le droit à la différence.

 

Tels sont les sujets de Socio-Philosophie qu’en sa qualité de Président de l’Union des Parents d’Elèves et – qui sait – de Prof. Des Professeurs, Claude NICOLE propose au Débat Public, en cette Période de Rentrée Scolaire où il est tellement question des Tresses et des Nattes qu’arborent à grand renfort de bijoux, comme s’ils étaient des Bijouteries Ambulantes, les garçons à l’Ecole Publique.

 

Quant-à-eux les Jeunes Elèves, ne comprenant pas qu’on veuille leur interdire de porter Tresses, Nattes et Bijoux – voir la Une de France-Antilles Martinique du 03 Octobre 2011 n° 13426 – ils s’insurgent et ripostent :

 

  • « Certains Garçons ont fait le choix des Cheveux Longs à l’Ecole, chacun a le Droit de Choisir et le Problème est Réglé. Ce sont leurs cheveux et à Personne d’autre. C’est un Droit. Si l’Etablissement Scolaire s’y oppose, nous faisons une Pétition et on verra bien. »

 

 

A cela, la queue sous la jambe (ce que peuvent changer les temps) le Corps Enseignant n’a guère pu, semble-t-il, qu’opposer fort timidement… et encore !.. que les risques d’accidents en classe et en atelier, tellement sont réels pour lui les risques encourus à avouer que Filles et Garçons ne savent plus de quel sexe ils sont, au vu de leur tenue.

 

 

Comme on le sait, nous sommes dans la rue, juste sur la Place Publique.

 

Comme on doit le comprendre, le cas est de nature à nous interpeller, ne serait-ce qu’en notre qualité de Chroniqueur par la force des choses et par la gravité des événements.

Qu’est-ce au juste qu’un Elève ? – Un Enfant.

 

En sa qualité d’Enfant, toutes les Protections lui sont acquises de Droit.

 

Un Enfant – et cela se comprend – doit être mieux gardé, mieux protégé que les Joyaux de la Couronne d’Angleterre.

 

De même, un Enfant n’a-t-il pas Droit à tous les Egards, à tous les Soins propres à lui assurer un Sain Développement comme un Plein Epanouissement.

 

N’est-ce pas ce qui explique que la France assure à tous ses Enfants jusqu’au plus Humble, jusqu’à l’Humble des Humbles, la faculté d’aller dans ses Etudes, jusqu’à l’Extrême Limite de ses Possibilités, lui permettant ainsi l’accès aux Postes, aux Emplois et aux Fonctions les plus Elevées de la Nation.

 

 

En Revanche, même s’il a son mot à dire, ce qui est une bonne chose, le Dernier Mot doit rester aux Parent et la Force doit rester à la Société, à la Nation, jusqu’à ce que l’Enfant devenu Adulte puisse répondre de ses Actes devant la Loi.

 

 

Dès-lors, le seul fait de soulever un Débat Public sur le port de nattes, de tresses, de queues, de Couis, est significatif d’une Société dont la Décadence est de nature à faire peur.

 

Assez en tout cas, pour que nous prétendions qu’il y a grand danger en la demeure, ce qui d’ailleurs était à prévoir.

 

Mais soit. Le tout est qu’on se ressaisisse.

 

 

Si depuis le Ventre de sa Mère l’enfant doit être un Petit Maître, qu’il soit Libre de sa Personne et de ses Actes comme le Lézard sorti de l’œuf et que bien lui en prenne.

 

Si en revanche on est tenu envers lui comme d’ailleurs il ne le sait que trop, le moins qu’on puisse exiger de l’Enfant, n’est-ce pas Obéissance et Soumission jusqu’à sa Majorité.

 

 

Ainsi parla le Prof. Des Professeurs.

Ainsi parla le Président de l’Union des Parents d’Elèves de la Martinique.

Ainsi parlèrent les Elèves aux dires de France-Antilles.

Et telle est notre Réplique.