Nous sommes tous pour la vertu …
Par Zénon Mazur
Le problème de réchauffement de la planète est indéniable. Nous en sommes tous très conscients. En grande partie, le problème est dû aux activités humaines ; d’autres asÂpects du problème sont pour l’instant difficiÂles à cerner. L’inconscience de la population mondiale n’aide pas est la cause principale de la diminutions de gaz à l’effet serre, mais les provoque de façon exponentielle. MalÂheureusement, dans les grands discours de nos dirigeants, il y a absence de décisions pratiques.
La conférence de Copenhague est le meilleur exemple de ma théorie. Tous sont d’accord pour la vertu, mais les pays les plus polÂluants refusent des mesures de contrôle uniformisées et vérifiables. N’oublions pas que La Chine, l’Inde et Pakistan représenÂtent environ 45 % de la population mondiale, ces son eux les principaux opposants à toute forme de contrôle vérifiable. Leur économie est en jeu. Comment la Chine, l’Inde et PaÂkistan pourront s’engager à la diminution de la pollution quand leur principale source énergétique est le charbon ?! Dans leurs cas, la diminution de la pollution signifie la dimiÂnution de la production. Donc, poliment ils déclinent la proposition, mais sont pour la vertu…
Regardons plus près de nous le continent européen. Majoritairement la production énergétique y est basée sur le charbon et le nucléaire. L’énergie nucléaire est surÂtout répandue en France, ce qui n’empêche pas Monsieur Sarkozy être porte-étendard « d’énergie propre »
La position canadienne, largement critiÂquée par les écologistes et les medias à cause des sables bitumineux, n’est pas différente de pays asiatiques. Notre écoÂnomie est en jeu de façon prépondérante. En outre, les transferts du gouvernement fédéral à notre province proviennent de la manne albertine. Pourtant, il y a un paraÂdoxe, la critique la plus virulente de la posiÂtion canadienne provient de notre gouverÂnement provincial ! Donc, si nous voulons être si propres et vertueux, nous devons refuser « l’argent sale d’Ottawa ». J’aimeÂrais savoir quel pourcentage de Québécois refuserait 8,4 milliards de transfert pour préserver la vertu ?
Soyons réalistes. Le problème climatiÂque relié à la pollution est un problème réel. Nous devons prendre de mesures à l’échelle planétaire sans différenciation de continents. Si la moitié de la population apÂplique des mesures même draconiennes et l’autre moitié pollue en abondance, les résultats seront nuls.
Je pose la question : est-ce que les politiÂciens veulent vraiment régler le problème? J’en doute profondément, car je vois plutôt la stratégie politique axée sur la prochaine élection. Les politiciens en mal d’être rééÂlus, tous les moyens sont bons, y compris ….







