Montréal

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Parlons Mollets en Matière de Tourisme.

16-02-2011

Parlons Mollets en Matière de Tourisme.

Eric E.G. NOGARD

Cet Article est dédié à Madame Karine ROY-CAMILLE Conseillère Régionale de la Martinique,

Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme (C.M.T.) En Hommage à ses Efforts pour que Re-Démarre

Le TOURISME à la MARTINIQUE, Et à travers elle, Le Conseil Régional de la Martinique.

Pour le Touriste, nous avons eu à le dire, qu’importe ce qu’endurent les mollets, pourvu que vaille le déplacement sur son « numéro onze », autrement dit sur ses deux pieds.

 

Mais en plus de cela, une réalité mérite peut-être une sérieuse prise en considération pour les organisateurs du Tourisme Martiniquais, dans leurs efforts effectifs et forts louables, pour faire de notre Île un Paradis.

 

Une réalité très loin d’être évidente, en tout cas bien loin d’être comprise d’emblée, à moins qu’on ait franchi cet âge merveilleux et combien ingrat de Quatre Vingts ans qui fait de vous un bon vieux octogénaire aux jambes flageolantes et au cœur assisté, sauf exceptions pour confirmer la règle, cela va de soi.

 

Ceci, pour en venir au Quai pour Navires de Croisière de la Pointe Simon, cette réalisation qui, en soi, est loin d’être critiquable : n’est-elle pas magnifique.

 

Hélas, pour remarquable et pour utile qu’elle soit, cette Œuvre est inachevée au regard de sa destination avouée, faute d’avoir prévu combien de HANDICAPS l’emprunteraient et combien d’HANDICAPES y jetteraient l’éponge, faute de souffle, faute de nerfs dans les jambes.

 

Et, faute de souffle, les jambes rompues, le cœur n’en pouvant plus, on rentre hélas à la maison, on Ré-embarque.

 

Adieu Belle Ville Capitale, Adieu Fort-de-France et toute la Martinique.

Adieu Madras, adieu Foulards, adieu Tablettes Coco, adieu bibittes.

Adieu Lotchios, Adieu Bois B… et autres Viagra…

 

Il faut aussi en convenir, Adieu Dollars et autres Devises,

Pour nos Capresses et « Matadores », au propre comme au figuré.

 

 

Bref. De la descente du Bateau à la Splendide Promenade du Front de Mer, le Quai représente un trop long parcours pour les jambes qui n’ont plus vingt ans et qui en ont même quatre fois plus voire davantage.

 

Surtout quand il pleut, surtout car il y vente beaucoup.

Déjà fort beau de parvenir au terme de ce parcours du combattant,

Adieu le reste, on remonte à bord !..

 

 

Dès lors, une navette électro-motrice du genre Tapis des Mille et une Nuits, du genre Petit-Train ou de toute autre conception, ne pourrait-elle pas être envisagée.

 

Le Touriste Frais et Dispos serait alors pris en compte sur la Promenade du Front de Mer, qui par les Taxis, qui par le désir de visiter la Ville et d’y faire some shopping.

 

Il resterait que Notre Quai serait Bombardé de Flashes, Vanté à l’étranger, pour le bien de notre Tourisme,

Au lieu qu’il soit un Casse-Pattes, un Coupe-Souffle, un Dissuadeur d’aller plus loin, une raison de remonter à bord en gardant ses Sous dans sa Poche, pour le Profit d’une autre destination… Tel est le Hic !

 

 

Comme on le voit, espérons-le, telle la Fortune, qui, elle, est aveugle, le Tourisme doit garder les yeux ouverts à tant de petits riens.

 

Selon notre Dicton :

 

« Les grains de riz font le sac de riz »

 

Le tout n’est pas de dire, il s’agit de faire application de ce qu’on dit, à moins qu’on ne comprenne rien de ce qu’on dit.

 

« Aussi bien que les Grands Hôtels, les petits « Rien » font le Tourisme ».