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«  Respect de l’autre et humanisme »

05-04-2021

«  Respect de l’autre et humanisme »

par Christian Martin

J’ai eu beaucoup de commentaires positifs de tous mes amis proches. L’un d’entre eux m’a encouragé en me disant qu’il tenait à lire le prochain numéro.

La revue de mes extraits me conduit à me confirmer que je suis bien un Être pensant et  « Pas un suiveur » et ainsi d’affirmer :

« Se maintenir à flot, c’est l’affirmation de soi afin de sauvegarder son indépendance par rapport au monde mal-pensant source de détresse psychologique »

 

Me maintenir à flot

Le 12 02 2020 et il était 6h18  Quand j’ai continué mes écrits que j’avais délaissés durant quelques jours, faute d’énergie ou de quiétisme. Devrais-je dire plutôt d’hibernation ? Effectivement durant plusieurs jours il a neigé abondement. Nous avions reçu plus de 35 cm mais l’accumulation devant notre entrée avait presque doublée avec la neige du toit de la tente de notre garage double que nous avions dû faire tomber afin que la toile puisse tenir le coup.

 

J’avais relaté ma persévérance dans le travail, (je vous fais grâce des détails) qui en fait n’était pas de tout repos dans l’entendement du monde des affaires mais il s’agissait aussi de me maintenir à flot tant sur le plan compétition que dans le travail, et ce en fonction du rendement par rapport aux quotas d’exigences patronales, sans oublier qu’étant d’origine française, il me fallait redoubler d’efforts afin de parfaire mon anglais et surtout de l’agrémenter par surcroît du vocabulaire approprié et nécessaire dans le langage particulier de la finance et des garanties internationales.

 

En y réfléchissant bien, je reconnais là, ma volonté de bien faire les choses, tout comme quand je jouais, enfant aux billes avec passion, j’ai dû certainement, transposer inconsciemment dans le travail cette tendance d’être passionné (que finalement, je suis devenu)

 

J’exprimais souvent cette passion en conférence de tribunes interactives que j’organisais dans le cadre du Carrefour des communautés du Québec, en disant tout comme une drogue «j’ai reçu en injection, le commerce international.» Ma femme disait par contre : « Ta maitresse est la Banque Royale.»

 

Cette assurance en moi vient-elle de ma conviction et des perspectives de réussir à tout prix mes objectifs fixés par la Banque ou de l’espoir d’être reconnu et d’aller vers un futur meilleur. Il semble qu’en moi futur et passion s’est toujours entremêlés.

 

« De la passion naît l’espoir de toujours gagner, procurant ainsi la force de vivre, ce qui en retour engendre la volonté et la persévérance dans tous projets» Christian Martin.

L’affirmation de soi : Découverte de l’indépendance

Il n’est pas évident de concilier souvenirs, émotions, ressentis, au fil des ans et de pouvoir les transcrire avec méthodologies. Les structurés, les organisés par ordre de types semblent vraiment titanesque. A 74 ans, lors de ces réflexions, il fallait puiser à la source du plus profond de moi-même. J’ai essayé mais l’engorgement qui se crée en surface est en fait épuisant, une idée en refoule une autre en me paralysant.

 

Aussi ai-je tenté de faire simple, soit de narrer ce qui me semble le plus rationnel à raconter en évitant la rencontre d’éléments qui pourraient s’opposer.

Sur ce, je reviens à mon enfance, qui est le puits certes des souvenirs avec toute l’insouciance de la période infantile où au fil des ans se sont greffées les expériences du vécues.

 

Je pense que c’est là où se trouve donc la naissance « du Moi », de l’égo et de l’esprit d’Indépendance qui s’est forgé au fil des temps. Toutefois, l’amitié et l’acceptation de l’Autre peut-être dépendante de l’insouciance, de l’innocence naïve de la période de la jeunesse, mais il est un fait indéniable que c’est l’instinct naturel en nous, soit l’attirance du rapprochement  vers l’autre qui domine les tendances les plus imparfaites qu’elles soient, permettant toutefois  la sélection de nos choix et ce facilitant nos appartenances à des ententes, à des groupes partageants les mêmes idées et objectifs.

 

C’est dans ce cadre du dernier paragraphe, qu’aujourd’hui que je me comprends en reconnaissant là mon appartenance.