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Voudrions-nous y croire, que nous ne pourrions pas.

05-03-2018

Voudrions-nous y croire, que nous ne pourrions pas.

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Voudrions-nous y croire, que nous ne pourrions pas.

 

Comme en toute chose, tâchons d’être prudents et de ne pas confondre les faits qui nous occupent, avec leur cause qui doit aller chercher bien au-delà de notre Compétence.

F1 : Tels sont les Faits qui nous occupent.

Influence, Notoriété, Sympathie, rien ne lui manquait.

Dur, vraiment dur d’y croire.

Croire qu’un individu réputé bon citoyen, parfaitement intégré tant professionnellement que socialement :

N’aurait-il pas un métier, n’aurait-il pas assumé la Présidence d’une Association dans la Localité où il vit.

F2 : Quoi de plus rassurant qu’une Tronche comme celle-là.

De même.

Ne serait-il pas marié avec enfants, vivant avec les siens en bon père de famille satisfait de son sort.

Et croire que cet individu – est-ce trop tôt pour le dire, ce Monstre –  aurait perpétré pendant une trentaine d’années le Crime ignominieux de Viol, dans les Conditions les plus Odieuses, un peu avant l’aurore, surprenant ses victimes par derrière, le visage masqué, leur mettant un couteau sous la gorge, abusant d’elles, brisant ainsi leur vie souillée à tout jamais.

F3 : Vu un tel Palmarès,

Il ne l’a pas volé.

Et croire que pendant ces Trente Années le Satyre n’ait donné aucun signe comportemental ni laissé par négligence accidentelle ou fortuite aucune trace suspecte, aucun indice de nature à interpeller quelqu’un de son entourage socio-familial.

F4 : Même chez les Satyres, par derrière, le couteau sous la gorge ou le lacet autour du Cou, n’est-ce pas de la Prédation hautement Condamnable.

Aurait-il été le Criminel Parfait pendant ces Trente Années.

Voudrions-nous y croire, que nous ne pourrions pas.

F5 : Comme quoi, une Tronche, ça trompe aussi.

 

         Observatrice et perspicace comme l’est une épouse…

         Curieux et interrogateurs comme le sont les enfants…

         Suspicieux comme le sont les voisins…

Rien, mais rien de rien de suspect n’échappant au Cercle familial.

F6 : Que ce soit comme ceci,

Que ce soit par le trou de la serrure.

         Un peu fouille-merde comme chacun l’est même malgré soi, dans le milieu Socioprofessionnel comme dans le voisinage.

Or.

Rien qui ait pu éveiller l’attention voire le moindre doute chez ce filtre des mœurs que sont les collègues admiratifs ou envieux dont les projecteurs sont aussi attachés à vous que votre ombre elle-même.

 

F7 : même pour les Grands Prédateurs,

Sacré terrain de chasse !

En Vérité, le Violeur de Maubeuge aurait-il été le Criminel Parfait, pour avoir perpétré tant de Viols et pendant tant d’Années, selon un tel rayon d’action, dans une telle fenêtre horaire, sans commettre la moindre maladresse, sans laisser le moindre indice, ni inspirer le moindre doute à son entourage le plus intime comme à tout le contexte qui l’a vu évoluer.

Faut-il alors qu’on ait affaire à travers lui au plus Redoutable des Prédateurs, le Prédateur Capable de Tout, le Criminel Parfait.

 

F8 : Est-ce affaire de Trompe, est-ce question de Tronche.

Ou alors, ceux qui savaient, lui ont-ils assuré la plus sûre des Couvertures, le Silence à Tout Prix.

Si les morts pouvaient parler… ils sont comme la terre dans laquelle ils reposent.

De l’une comme des autres, on ne peut espérer que des révélations à la faveur du hasard.

Anyway, this affair seems to be wrapped up in a deep mystery that only Sherlock Holmes and Doctor Watson may clarify.

 

About the Cause, just Sigmund FREUD could satisfy.

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

 

 

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Ne Peut être reproduit – même partiellement –  sans l’autorisation de l’Auteur.

 

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Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics.

 

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