Montréal

Nouvelles

« Mon pays »

06-10-2014

« Mon pays »

Par Serge Moise av.

Mon pays ne veut pas mourir

Ses beaux jours sont à venir

Et il l’a prouvé dans le passé

Ce que pouvait la solidarité

II

Il l’a payé très cher sa témérité

Des grands il défia l’autorité

Leur signifia leur médiocrité

Au prix du sang obtint sa liberté

III

Son fier drapeau qui dérange

Baigne ces jours-ci dans la fange

Avec la complicité de ses enfants

Cette élite répugnante d’antan

IV

Mon pays ne peut pas mourir

De ses entrailles vont jaillir

Les voix qui se sont tues

Et qui n’attendront plus

V

Le temps de se parler par signe

Relève d’un passé indigne

Les fuites et les désertions

Ont détruit la nation

Le vidant de son sang

Au fond des océans

VI

En recouvrant sa dignité

Les leviers de sa destinée

L’âme haïtienne en veilleuse

Fera des choses merveilleuses

VII

La fin de ce qui nous divise

N’est que partie remise

Que nous le voulions ou non

Nous serions des couillons

De nous laisser tous périr

Tels de misérables martyrs

VIII

Tout le monde au travail

La seule option qui vaille

En cultivant bien la foi

Dans un État de Droit

IX

Pour terminer cette saga

Lève bien haut ton bras

Et répète encor avec moi

Haïti ne mourra pas!

Â