« Mon pays »
Par Serge Moise av.
Mon pays ne veut pas mourir
Ses beaux jours sont à venir
Et il l’a prouvé dans le passé
Ce que pouvait la solidarité
II
Il l’a payé très cher sa témérité
Des grands il défia l’autorité
Leur signifia leur médiocrité
Au prix du sang obtint sa liberté
III
Son fier drapeau qui dérange
Baigne ces jours-ci dans la fange
Avec la complicité de ses enfants
Cette élite répugnante d’antan
IV
Mon pays ne peut pas mourir
De ses entrailles vont jaillir
Les voix qui se sont tues
Et qui n’attendront plus
V
Le temps de se parler par signe
Relève d’un passé indigne
Les fuites et les désertions
Ont détruit la nation
Le vidant de son sang
Au fond des océans
VI
En recouvrant sa dignité
Les leviers de sa destinée
L’âme haïtienne en veilleuse
Fera des choses merveilleuses
VII
La fin de ce qui nous divise
N’est que partie remise
Que nous le voulions ou non
Nous serions des couillons
De nous laisser tous périr
Tels de misérables martyrs
VIII
Tout le monde au travail
La seule option qui vaille
En cultivant bien la foi
Dans un État de Droit
IX
Pour terminer cette saga
Lève bien haut ton bras
Et répète encor avec moi
Haïti ne mourra pas!
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