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Les deux faces de l’Islam -2

06-05-2013

Les deux faces de l’Islam -2

               Par Michel Frankland

Nous avons considéré  dans le premier article sur ce sujet une équation simple mais  d’une logique irréfutable : tel Dieu, tel agir. Le croyant agira selon la conception qu’il se fait de Dieu. On connaît la conception chrétienne. Jésus l’a clairement identifiée. Dieu est amour. Aime Dieu de toutes tes forces, et le prochain comme toi-même puisqu’il est à l’image de Dieu. Ainsi, L’autorité ecclésiastique a condamné les Croisades. On doit faire des guerres défensives seulement.

 

Par contre, l’Islam n’a pas de hiérarchie ecclésiale. Il n’y peut donc jamais y avoir  de condamnation officielle lorsque des fanatiques musulmans brûlent des églises et persécutent les chrétiens. Ou quand on fait exploser des spectateurs au marathon de Boston. Bref, on se trouve devant un paradoxe : certains cinglés agissent au nom de l’Islam sans qu’il y ait de porte-parole autorisé pour dégager une ligne de conduite et juger un acte répréhensible.

 

Rappelons également les deux périodes historiques identifiées dans le premier article. L’Islam du VII’ siècle avait conclu, avec bon sens, que Dieu, infiniment cohérent, ne peut se contredire lui-même. D’où le respect chez les musulmans de cette période pour la logique, les sciences, la paix, la démocratie. Cet Islam-là a influencé en bien l’Occident. Les intellectuels occidentaux ont eu beaucoup de respect peux eux.

 

Mais depuis cette  période, l’Islam m’apparaît majoritairement avoir opté pour une telle puissance de Dieu qu’Il peut à loisir se contredire (inférence : agissons comme Dieu, enflammons-nous dans la mouvance irrationnelle – et violences conséquentes, dont le rejet de la démocratie est une conséquence). D’où les nombreuses manifestations de violence dont l’Occident est victime depuis plusieurs décennies.

 

Cependant, un trait de l’Islam se dégage avec constance : sa contradiction.  Autant nous avons subi des prises d’otage et éclats de bombes artisanales, autant une large proportion musulmane semble bien avoir opté pour la paix. Plus  précisément, il se dégage de nombreuses  familles musulmanes une pieuse unité, bien structurée autour de l’autorité paternelle. L’importance accordée aux études. Le sens sacré de la vie. Les visages parlent plus que les écrits. J’ai vu un jour une jeune caissière avec son hijab. Il se dégageait de cette jeune fille une telle bonté, une telle pureté… La comparaison s’imposait avec un certain nombre de nos adolescentes, dont le langage monosyllabique et la sexualité éclatée à tout vent n’arrivent pas à la cheville de cette musulmane.

 

En fait la contradiction islamique a sa source dans le Coran même. Très tôt, les musulmans ont constaté les deux volets du Coran : certaines sourates parlent du Dieu miséricordieux ; d’autres, qu’il ne convient pas de fréquenter les gens du Livre (chrétiens et Juifs). Il faut même leur faire un mauvais parti. Et la jeune fille violée est tuée par un membre de sa propre famille. Mais les croyants en général sont moins mobilisés par les contradictions que par le fait de croire à un Dieu auquel il faut rendre hommage et mener une vie conforme à la loi naturelle, la nature étant créée par Dieu.

 

Des exemples chrétiens illustrent ce point. Demandez à des catholiques ce qui les distingue des orthodoxes par exemple. Ils n’en savent probablement rien. Des théologiens se sont engueulés dans le passé sur des points subtils de doctrine. Ils ont fait une scène. Déchiré leur chemise. Et nous voilà avec deux églises différentes à cause de quelques zombies de l’esprit. Mais le bon peuple, qu’il soit chrétien, bouddhiste ou musulman, croit en Dieu et veut vivre conformément à cette foi. Les subtilités théologiques, très peu pour le bon sens populaire !

 

Cependant, il demeure que l’influence de l’autre Coran, les sourates guerrières et intolérantes, marque l’Islam, périodiquement, de soubresauts de fanatisme.  On dirait que cette tendance décroche du bon sens et du sens du compromis dont toute vie saine sait la nécessité. Ainsi des interprétations farfelues des événements. J’ai entendu récemment un musulman que je sais intelligent, affirmer sa conviction que la tragédie du marathon de Boston était un coup monté par la Cia. Espérons que ce délire a peu de preneurs chez nos amis musulmans !

Dans la troisième série, nous produirons des témoignages de musulmans démocrates et pacifiques depuis le tournant dangereux commençant au VIII’ siècle.

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