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Chine : 7000 cochons morts dans le fleuve.

26-03-2013

Chine : 7000 cochons morts dans le fleuve.

                   Par Jean-Paul Kozminski                           

D’après l’affirmation de M. Wang Xiaoyue, analyste de la compagnie Beijing Agribusiness Consultant Co. Ltd, la décharge sauvage de porcs dans les fleuves et les rivières se produirait souvent.Et il n’y aurait pas de compensation financière pour les pertes liées aux maladies, Feng yonghui, dixit. M.Feng est gestionnaire d’une organisation de rechercher sur l’industrie porcine, Soozhu.com. Il dit aussi que les compagnies d’assurances ne veulent pas assurer ce qui n’est pas un risque mais une certitude.

 

L’agence de presse Xinhua a publié un rapport (sur xinhuanet.com) révélant la confession d’un éleveur de porcs qui a jeté 30% de ses cochons d’élevage dans la rivière Huangpu près de Shanghaï. Ces cochons ont conservé des traces d’un virus porcin selon les autorités.

 

Il semble que les cochons sont souvent victimes de maladie et qu’ils finissent dans la chaîne alimentaire. Les médias ont signalés plusieurs scandales impliquant du bétail malade ou mort vendu pour leur viande dans des commerces qui ne pensent qu’aux bénéfices.

Le porc est la viande de base en Chine et il y aurait 500 millions de cochons en élevage. Comme les marges de profit sont minces pour les éleveurs, ceux-ci ne veulent pas dépenser de l’argent pour incinérer ou enterrer les animaux malades. Les rivières sont une alternative facile.

Ce qui est inquiétant, c’est que le nombre de cochons retrouvés flottant dans les rivières serait la possibilité d’une grave épidémie. (on a subi le Sras et la grippe aviaire, la vache folle, etc…)

 

Un vétérinaire de Shanghaï, M.Lin Rongquan, pense que le gouvernement local devrait être tenu responsable car cette industrie d’élevage de cochons est mal encadrée.

Le gouvernement central va se réunir et se pencher sur les plaintes qui lui parviennent dont celles de corruption. Nul doute que les dirigeants chinois feront face à ce défi.

Nous attendons des nouvelles, car leur santé est aussi la nôtre.

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