Puisse ma Patrie relever le Défi.
Might my Country stand the Test.
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          La Chronique d’Éric E.G. NOGARD       Â
« Nous avons connu des gens de charité.
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Nous en avons cité des exemples, ils se sont appauvris pour soulager les misères.
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Nous connaissons des gens de « charité-nouvelle-génération » : ils s’engraissent comme des rats pris dans un fromage.
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Tout est question de probité, dans la gestion des ressources. »
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Si nous pouvions voir ce que nous regardons, peut-être notre Patrie serait-elle plus près du compte.
Car elle est loin du compte, elle fait eau de partout.
N’est-il pas temps que cela change.
N’est-il plus temps qu’elle relève le défi.
Le Paupérisme la gagne comme une gangrène, au point que chaque jour ses riches la fuient comme les rats désertent le navire, cependant que ses pauvres chaque jour plus nombreux crèvent dans les caniveaux.
Mauvais présage pour les vieux, leurs bouches devenant de plus en plus « trop chères » à nourrir.
Jamais nul n’a eu l’idée d’imaginer ce cas de figure.
Nul ne semble voir venir le drame, ou, est-ce déjà le sauve qui peut.
C’est que nous concevons mal la notion de charité.
Au point que de nos jours, chacun se mêle de charité, chacun se proclamant charitable, bénévole surtout car ça fait plus « charitable ».
Mais en fait.
Ne se ferait-on pas charitable par peur de la faim ou par soif de plus de blé, tellement il arrive que des aides massives en nature comme en espèces s’évanouissent en chemin, n’atteignant jamais leurs destinataires, ces déshérités qui crèvent de misère.
La charité de cette espèce serait-elle un réseau admissible de nos jours dans un Pays du G20, comme on aime à le dire pour se donner autant de lustre que possible.
La vraie charité ne serait-elle pas, de se faire entendre courageusement contre les menées abusives qui font qu’un Pays Riche se rende suspect d’entretenir la misère plutôt que de la combattre.
Comprend-on qu’il y ait davantage de collecteurs de jouets pour les nécessiteux qu’il n’y a de nécessiteux soucieux de joujoux, voir de nécessiteux tout court.
Comprend-on pourquoi pullulent les Clubs dits de Services et que, de ces Clubs, à grand coups d’éclat grossis par les mégaphones médiatiques, on ne connaisse que leurs prétendus actes de charité.
Comprend-on les gens simples qui considèrent de leur devoir de travailler pour contribuer à la prospérité de leur Pays, de verser leur sang pour le défendre, de payer l’impôt pour que fonctionnent ses Institutions et Services p pour la seule satisfaction d’un emploi et de paix en retour.
Les Frères, les Sœurs, les Compagnies de Charité, ne sont-ils pas d’un autre âge ou, ne devraient-ils pas l’être, tout comme les guèguerres qui nous obsèdent sans espoir d’une issue, depuis notre Révolution de 1789, depuis notre Abolition de 1848.
N’est-il pas temps que les pendules se mettent à l’heure et qu’on donne leur retraite aux prestidigitateurs qui nous détournent du bon chemin.
Cessons d’être charitables quand nous ne sommes que des Mendiants de Nouvelle Génération.
Cessons de mendier sous prétexte d’être charitables à ceux que nous précipitons dans la misère.
Que notre charité consiste à faire que nous arrêtions d’être charitables, faute d’avoir jeté nos semblables dans la misère, pour prétendre leur tendre la main, faisant d’eux le Plus Honteux des Commerces.
Relevons ce Défi contre nous-mêmes,
So, Our Contry will stand the test. Â
Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.






