Montréal

Nouvelles

Babel-Esperanto et Vice-Versa.

11-07-2012

 

Babel-Esperanto et Vice-Versa.

Par Éric E.G. NOGARD                   

 

Si pour les uns tout est pareil, il ne semble pas être de même pour nous, les faits sont en ce qui suit.

 

Nous tous avons connu Babel où toutes les langues étaient parlées. C’était à ce point extraordinaire que Babel en roula sur ses gonds et la Tour en chuta.

 

Il fallu bien envisager de mettre sur pied une autre dans l’espoir d’une structure qui ne soit pas la réplique de Babel, ce fut l’Espéranto.

 

 

Qui n’a connu l’Espéranto : chacun devait y trouver son compte, mais hélas, l’Homme est cet animal étrange qui :

 

–       Vous dira toujours « jamais plus ça ».

 

–       Butera et rebutera toujours sur la même pierre.

 

 

N’est-ce pas en ceci et en cela qu’à juste titre il peut se vanter de sa Supériorité sur les autres animaux pour qui seule suffit une Fois et la Leçon est Sue.

 

Sauf à ajouter qu’avec rage, il conduit à la désolation le Monde qui l’Héberge, ce en quoi il est Unique, donc Champion, faute de Concurrent, même pas un Cancrelat.

 

 

Pour revenir à notre propos, on ne se ressemble pas tous :

 

–       Il y a les Babelistes dont il est inutile de mentionner l’inclination.

 

–       Il y a les Espérantistes qui, eux, peuvent toujours espérer.

 

–       Peut-être y-a-t-il nous, qui tâtons le terrain à la faveur de nos chroniques qui nous en donnent l’occasion.

 

 

  • Combien de fois ne recevons-nous pas de notre Lectorat (beaucoup de fois, peu de lecteurs, toujours les mêmes, les autres étant nombreux) le reproche d’user ou d’Anglicismes ou d’Hispanismes, ou, ou, ou,… l’usage d’un seul et même idiome, n’est-ce pas suffisant.

 

Est-il possible que nous leur fassions le reproche de leur côté Espérantistes.

 

En conscience, nous ne le pensons pas, attendu que surtout, ils forment le beau dessein d’un seul Grand Humanisme au sein duquel l’usage d’une seule Langue serait pour les Humains un Liant Idéal.

 

 

  • En revanche, combien de fois ne butons-nous pas dans les revues que nous tenons de ces mêmes commentateurs-rédacteurs, à travers leurs « Une », leurs Éditoriaux et leurs Rubriques, sur quantités de Créolismes dont nous nous demandons d’où ils en prennent l’Orthographe.

 

Même les SMS qu’ils publient en sont truffés et nous prenons pour douteux qu’ils puissent se faire comprendre des Promoteurs Convaincus et Acharnés du Créole.

 

 

Dès-lors, leur côté Espétantiste peut-il nous échapper au point que nous nous demandions (à quoi bon le leur demander) ce que serait la Communication si chacun s’enfermait dans son parler régional, au prétexte qu’il est le Nec plus Ultra comme moyen de Compréhension de cette Langue Étrangère que serait le Français en Martinique.

 

 

La Martinique ne serait-elle pas une Tour de Babel si, Cosmopolite comme elle l’est, chacun y formait cocon et se mettait en prison dans sa langue dite « Matricielle ».

 

Et qui en serait gagnant : les Élèves du Prof. Bouc-Man ?

 

Le meilleur moyen d’apprendre n’est-il pas de se jeter dans le bain.

 

Le Martiniquais ne sera-t-il pas le Grand Perdant de cette équivoque qui le trimbale, à argent jeté par les fenêtres et échec scolaire, de Babel à l’Espéranto et Vice-Versa.

 

Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.