Sujet : Victorin Lurel : l’homme de la situation?
Par Christian Martin
Préambule
Permettez-moi de vous dire qu’en cette période électorale des régionales il est, Vitorin Lurel, pour ma part, l’homme de la situation, l’homme qui, ayant vraiment à cœur l’intérêt de la Guadeloupe, MÉRITE TOUTE NOTRE ATTENTION.
- J’ai eu l’occasion de rencontrer le député Victorin Lurel et j’ai été fort impressionné à la fois par son charisme et sa simplicité. Contrairement à certains politiciens qui sont en quasi permanence dans leur tour d’ivoire, – attitude dictée peut-être  par leurs fonctions-, Victorin Lurel demeure lui, un homme simple, proche de ses électeurs avec qui la discussion est tout à fait possible.
Déjà suite à  ma rencontre, il y a environ quatre ans, avec cet homme que je qualifiais de politicien exceptionnel connaissant bien ses dossiers et de défenseur de la culture et du multiculturalisme, aujourd’hui, je n’en pense pas moins.
- J’ai eu l’occasion depuis ces quatre dernières années de bien suivre le côté politique et social de la Guadeloupe et en particulier de très près les 44 jours contrôlés par les extrémistes marxistes descendus dans la rue pour en prendre possession par des barrages de toutes sortes.
J’ai donc eu parfaitement le temps de me faire une opinion en dehors de toute allégeance partisane, par ailleurs, résidant à l’extérieur je peux regarder les événements différemment et porter un jugement dénué de sentiments émotionnels et réactionnaires;
- J’ai eu aussi l’occasion de constater qu’il était pratiquement le seul politicien à dénoncer ouvertement l’appui que l’administration gouvernementale portait aux autonomistes; s’opposer à Sarkozy n’étant pas une simple affaire. Il est aussi un des rares à réclamer le dialogue entre tous les Guadeloupéens pour sortir de la Crise. et je pourrais continuer à citer toutes ces actions positives….Mais,
Au-delà de l’homme :
Je voudrais aller effectivement au-delà de l’homme et demander au Guadeloupéen qu’il est, d’éviter toutes les politiques de chicane et de continuer d’être un rassembleur.
C’est le moment en cette période des élections de dénoncer :
1) L’irrecevabilité d’un vote référendaire du 24 janvier au résultat duquel l’abstention est très largement majoritaire + 70 % alors qu’il y a des textes constitutionnels prévus à cet effet. (Voir les liens cités en fin du paragraphe du CDR cité ci-dessous)
2) La complaisance de toute l’opposition Française qui semble couvrir une politique Sarkozienne désastreuse pour les Antilles
3) L’Article 32-3 du code civil (de la nationalité)
– L. n°73-42 du 9.01.1973 quant à son application aux Antilles
Par ailleurs, hormis les questions traditionnelles liées au chômage, à l’éducation, au coût de la vie, au budget etc…qui font et qui ont toujours fait partie des discussions et propositions électorales tenues où pas respectées…Je crois qu’aujourd’hui compte tenu de tous ces moments intenses que les Antilles viennent de vivre tant sur le plan social, économique que statutaire qu’il ne faut surtout pas minimiser le dernier point, « la question statutaire ».
C’est le moment aussi en cette période des élections de créer deux comités:
1) Un Collectif Département /Région (le Collectif,CDR) défendant, à l’instar de la métropole,l’assemblée unique dans le cadre du département Guadeloupe excluant définitivement le principe d’une collectivité territoriale à caractère spécifique qui conduirait fatalement à l’indépendance. Il faut le dire et le répéter
2) Un comité politique Guadeloupe (CPG) de consensus droite – gauche pour aussi exiger irrémédiablement l’exclusion de Article 32-3 du code civil (de la nationalité)
– L. n°73-42 du 9.01.1973 quant à son application aux Antilles
Le CDR, rejoindrait certes l’irrecevabilité du référendum du 24 janvier Martinique /Guyane mais permettrait aux Guadeloupéens de refuser cette manipulation référendaire et de rejeter dans sa forme actuelle, d’ores et déjà son application à la Guadeloupe.
J’ai débattu de cette question amplement par deux articles distribués sur le scrutateur.com, le magazine Politiques publiques et le carrefourdesopinions. Articles intitulés, remettre en question le référendum du 24 janvier, et pour une démocratie représentative incluant le droit de réponse
(Après avoir lu le présent texte, vous pouvez à votre discrétion cliquer/revenir sur les liens cités ci-dessous):
http://www.politiques-publiques.net/Pour-une-democratie-representative.html;
http://www.lecarrefourdesopinions.ca/;
Le CPG, devrait par contre renforcer l’appartenance des Antillais à l’identité nationale, face à cet article du code civil qui a l’époque avait suscité beaucoup d’émotions et que bien des gens ont dénoncé en incluant le magazine Guadeloupe 2000. Cet Article faute de suivi et de réelles contestations de la part de nos politiciens est demeuré en vigueur.
S’il n’y a pas de protestations au sujet de l’acceptation du référendum du 24 Janvier, la collectivité à caractère spécifique sera entérinée et tombera dans les oubliettes tout comme l’a été l’article 32-3 du code civil (de la nationalité) Le réveil par la suite sera bien difficile.
Permettez-moi de vous rappeler (ci-dessous) à votre attention cet article, il ne s’agit pas ici de réveiller les morts mais plutôt de prendre conscience de la portée de cet article dans le cadre d’une collectivité à caractère spécifique. Deviendrons nous alors les «Les anciens colonisés encombrants» voir ce lien fort intéressant; http://www.gisti.org/spip.php?article1389; (à cliquer où revenir sur ce lien après avoir lu l’article du code civil cité ci-dessous)
Article du 32-3 code civil (de la nationalité) – L. n°73-42 du 9.01.1973
« Tout Français domicilié à la date de son indépendance sur le territoire d’un État qui avait eu antérieurement le statut de département ou de territoire d’outre-mer de la République, conserve de plein droit sa nationalité dès lors qu’aucune autre nationalité ne lui a été conférée par la loi de cet État.
Conservent également de plein droit la nationalité française les enfants des personnes bénéficiaires des dispositions de l’alinéa précédent, mineurs de dix-huit ans à la date de l’accession à l’indépendance du territoire où leurs parents étaient domiciliés »
Ce qui signifie que si à l’indépendance, une loi confère à ceux qui sont domiciliés dans ce département une autre nationalité de plein droit, ces individus perdent la nationalité française et doivent effectuer des démarches pour une réintégration. Enfin ce texte parle de domiciliés et non pas de natifs.
Pour conclure, je voudrais prendre au mot  Monsieur Eric Besson, ministre de l’Identité nationale, qui disait récemment « «La Guadeloupe, la Martinique, les Antilles françaises… c’est la France. La question [ndlr de l’indépendance] ne peut pas se poser et elle n’est pas posée par l’immense majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais, contrairement à ce que suggèrent un certain nombre de mouvements marginaux sur les îles…. »
Extrait de La rédaction – RMC.fr, le 27/02/2009
. Besson : « Les Antilles, c’est la France ! ». voir ce lien http://www.rmc.fr/edito/info/72142/besson-les-antilles-cest-la-france/è
En conséquence, soyons vigilants et exigeons immédiatement nos droits d’appartenance à l’identité nationale en rejetant à la fois;
- Toute formule partisane d’une collectivité à caractère spécifique et,
- Tout article comme celui du code civil 32-3 (de la nationalité) – L. n°73-42 du 9.01.1973
Merci de votre attention et considération
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