Montréal

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On ne souhaite pas que coule la barge…

06-03-2012

On ne souhaite pas que coule la barge…

Par Eric E.G. NOGARD

 

« Comme si le Foncier manquait à notre monde Hospitalier.

Comme si une Gestion Intelligente de notre « Foncier Hospitalier » nous miterait de dettes au point qu’un stéthoscope nous soit hors de portée.

Il a fallu Mangot-Vulcin, maintenant nous l’avons, sans le moindre comprimé, ni la moindre pilule pour les malades. »

***

 

Quand on voit Mangot-Vulcin, on se dit Oh la la !

 

Car Mangot-Vulcin nous paraît être d’un gigantisme qui, plutôt que d’obliger dans le sens de je vous suis obligé, je vous sais gré, semble bien obliger dans le sens de contraindre, de mettre le dos au mur, de forcer.

 

 

Forcer pourquoi et forcer qui, pour aboutir à quoi, pour le bonheur de qui.

 

Le Compte déficitaire de notre service de santé et de soins y est pour quelque chose, mais ce cas particulier doit-il prévaloir sur tout le reste.

 

Dans quelle mesure y a-t-on pensé, tant il est vrai que notre propre est d’avoir des penseurs.

 

Nous pensons, donc nous sommes.

 

Nous sommes en route. En route pour quoi ? Et au profit de qui.

 

 

La Martinique d’après 1945 a vu simultanément :

 

–       Reprocher à Paris, trop loin de Fort-de-France, de trop concentrer et de trop centraliser, aux dépens de son développement économique.

 

Ainsi, un échange d’opinion en vue d’une décision traînait beaucoup trop la patte, alors que par télex, par fax ou par courrier électronique… bref.

 

–       Fort-de-France tout concentrer, tout centraliser aux dépens de toutes les autres Communes de l’Île qui s’en trouvèrent dépeuplées de leurs ressources humaines, mises à mal dans leurs créations d’activités, soumises à dépendance par conséquent, et condamnées à végéter, leurs usines à sucre et leurs distilleries cessèrent de fumer…

 

Aussi, la Départementalisation n’aurait-elle pas profité essentiellement à Fort-de-France qui pourtant l’a décriée, a décrié l’assimilation, a décrié l’intégration à la France, préconisant l’indépendance, et puis l’autonomie, et puis le moratoire… sans que nul ne songe à la Supercherie.

 

Personne n’ayant pu faire observer à Césaire et à son Néo-Bolchevisme qu’il convenait de distinguer entre l’économie de Fort-de-France et celle de toute la Martinique  qui ne pouvait prospérer que moyennant un juste équilibre économique de l’ensemble des communes de l’île.

 

–       Et voilà que, Fort-de-France étant à l’étroit dans ses souliers comme dans sa Camisole, le Lamentin lui arrache le témoin des mains.

 

Aujourd’hui rien n’est trop pour le Lamentin.

 

Quant aux Communes, qu’elles bouffent leur misère. Sauf à dépêcher quotidiennement leur population active sur les sites que l’égocentrisme vorace de Césaire n’a pu empêcher à l’appétit glouton de Samot.

 

Et les autres Communes regardent faire… la bouche bée, sans comprendre.

 

–       Ainsi est né Mangot-Vulcin.

 

L’avenir nous dira dans quelle mesure il aura calfaté la coque de notre navire de santé et de soins hospitaliers.

 

Plaise au Ciel que la Martinique ne s’en morde pas les doigts.

 

 

Néanmoins, à lire dans notre marc de café, nous croyons y voir déjà un nouvel exemple réunissant à la fois la Centralisation et la Concentration tant reprochées à la France et auxquelles nos « Grands-Génies Pays » semblent viscéralement enclins et dont les conséquences seront certainement :

 

–       Un risque accru pour les malades venant de loin par nos embouteillages routiers. Ils auront perdu leur hôpital et leur hospice de proximité.

 

–       Beaucoup de temps perdu pour leurs visiteurs, comme si le temps n’était de l’argent qu’en dehors de nos frontières. Temps perdu, fatigues et courses plus onéreuses.

 

–       Beaucoup de kilomètres et beaucoup d’essence à bouffer par nos voitures, ce qui nous fera de plus gros profiteurs-voleurs par le volume d’essence et le nombre de voitures qu’il leur sera demandé, rien que pour les caprices de Mangot-Vulcin.

 

–       Quant aux bâtiments désaffectés ou sous employés par la force des choses, ils demanderont conseil à l’Hôtel de la Pointe du Bout, à Clarac, à Civil au Leyritz, etc…

 

–       Et quant aux Communes qui avaient soit un hôpital, soit un hospice, elles n’auront plus aucune raison d’attendre le moindre visiteur à l’intersaison touristique. Un tourisme bien scrofuleux.

 

Nos Nègres-Maîtres nous ont conditionnés : Métropole et Békés nous donnent des Urticaires.

 

Nos Nègres-Maîtres sont devenus notre Phare d’Alexandrie, nos colonnes d’Hercule, nos merveilles du Monde, mais prenons garde.

 

A entendre nos Nègres-Maîtres, notre Ville Capitale, Mégapole de la Césairie nous fera vivre des jours qui chantent assez pour nous consoler par avance des lendemains qui déchantent.

 

Attendons donc de voir ce que vaudra Mangot-Vulcin, let’s wait and see.

 

Malgré tout, bonne chance à Mangot-Vulcin : On ne souhaite pas que coule la Barge dans laquelle on est embarqué.

 

Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.

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