Montréal

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Que les « chouchoux » fachent greffe !..

20-10-2014

Que les « chouchoux » fachent greffe !..

Par Éric E.G. NOGARD              

 

On l’aura compris, c’est de nos Tontons qu’on parle, et de grippe, ils sont pris.

At Tchoum ! At Tchoum !.. Aaaa Tchoum !.. Un Kinexche !..

Madame Charlésia l’avait bien dit aux petits polissons :

« Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle s’engrippe ».

 

Mais allez comprendre comme Madame Charlésia, ce que révèle le marc de café.

Que, par exemple, toutes les cruches ne sont pas de terre cuite.

Et que, comme ceux de la chanson, nos « chouchous » feraient « greffe », non pas pour avoir été cabossés, malmenés et cassés, tout comme les joujoux de la chanson, mais chouchoutés et bien payés et mieux traités que les santons des crèches de France en tout cas.

 

 

Madame Charlésia, Médium, a eu bien soin de mettre en garde en une période de crise dont on ne semble guère avoir le souci :

 

Qu’on brise le crane à son compagnon, le phoque ne se casse pas la tête, pas plus que ne se la casse notre petit monde à entendre ce que subissent les Héllènes.

 

C’est que nos Peppone et nos Camillo tiennent davantage de Polyphème que d’Ulysse.

 

Ne prétendent-ils pas descendre de Senghor quand leur patronyme ferait plutôt les croire tout droit venus de Chandernagor ou de Mahé.

 

Mais, au diable ces considérations, à avoir un grand poète, on peut avoir dans la tête plus d’herbe que dans la panse, on est une vache sacrée sans être brahmane, on est un Peuple, on est une « Nasyon ».

 

Sauf que, bon jeu et bon argent, nos petits tontons sont payés par nos sous, même si nous sommes dressés comme des toutous à leur lécher mollets et genoux.

 

Sauf qu’ils doivent se présenter devant les autorités de l’État, chaque fois qu’ils sont requis ou que les circonstances le requièrent, une visite ministérielle par exemple.

 

L’exemple doit venir d’en haut, pas des classes maternelles, ou alors, que les maîtresses baissent leur culotte pour avoir la fessée de leurs élèves… ou qu’elles aillent au piquet ! Ce qui s’appelle en bon langage de charretier « Foutre la barrique cul pour tête ».

 

Tous ces politiciens sont payés pour, nous représenter avec respect, intelligence, fermeté et courtoisie, pas question de bouder, pas question de faire grève, sauf à justifier leur absence comme le prévoit la Loi ou à rentrer chez-eux par voie de  démission, c’est leur droit, le Peuple désormais devant se trouver d’autres représentants.

 

Quand on sait se plaindre des jeunes et de leurs dérives, depuis les bancs de l’école, on doit savoir à quel niveau trouver la plaie :

 

  • A être élu du peuple, on est son mandataire et pas son maître.

 

  • A être élu du peuple, on doit donner l’exemple dans sa tenue pour commencer.

 

Ou on s’acquitte de son mandat, ou on en démissionne.

 

Le Peuple n’a donné mandat à ses élus, ni pour qu’ils boudent les Ministres, ni pour qu’ils fassent « mur de Berlin » ou le mur comme au football, pas plus que le mur au régiment, ni pour qu’ils boudent en écorchés vifs qu’ils sont, face à leur ineptie plus redoutable que le rideau de fer et le mur de Berlin, ces fléaux bolcheviques.

 

Que les chouchoux fâchent gaffe avant de faire greffe… At…Choum ! A nos souhaits.

 

Un… Klinexch.

 

Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.