La Martinique, ses soucis et ses Moralisateurs.
Par Éric E.G. NOGARD                Â
Se planquer dans les arcanes du chômage, se faire Saint-Bernard en Gériatrie, n’est-ce pas s’emprisonner comme un rat dans un fromage, n’est-ce pas inespéré comme bonne aubaine.
Ce qui fait que, selon nous, dénuement et chômage ne manqueront jamais de gens pour les combattre comme Saint Georges le Dragon.
Jamais hélas ils ne seront défendus dans le sens qu’on pourrait se mettre dans le giratoire cérébral, car, que serait le fossoyeur s’il n’y avait pas de morts.
De même, de quoi vivraient les Juges ou comment vivraient-ils s’il venait à leur manquer un « certain monde de la finance », le petit monde des ESCROCS qui vérolent la Finance, faisant qu’on se demande si le financier ne serait pas l’ennemi prioritaire de notre Corps Social comme de la Finance elle-même, comme l’est l’incendiaire de la forêt de pins.
Au point que, même ceux là … taisons nous.
Les Juges ne vivraient-ils pas, imitant le Héron de la Fable qui dût se contenter d’un limaçon, mais les Juges par contrainte et non par fantaisie comme le sieur Héron.
Les Juges ne seraient-ils pas réduits à appeler devant leurs Tribunaux et leurs Cours :
–      Pour avoir fait grise mine devant le vermifuge qu’on lui impose, ou pour bien moins que ça, le plus gentil garçon qu’on ne saurait croire et même imaginer.
–      Pour avoir défait les cheveux de sa poupée Barbie, la plus innocente des fillettes qu’un papa puisse donner à une maman.
Les Juges ne vivraient-ils pas dans la peur de perdre leur Charge, faute de crimes, d’escroqueries et d’escrocs à juger.
Car un Juge est un homme, et il a une famille à nourrir.
En vérité, quel Monde vivons-nous, ou, dans quel Monde sommes-nous.
En vérité, « si le monde de la finance est montré du doigt, ce ne saurait être de manière globale et indifférenciée », qui en disconviendrait.
Surtout que « il est clair que les dérives du monde de la finance n’ont été possibles que par les carences des autorités placées sous le contrôle de Personnalités fort nombreuses et des plus éminentes ! »…   « Il manque juste la volonté d’agir ». Quelles carences et agir comment Monsieur le Professeur Laouchez.
Ce qui pourrait nous conduire à penser sans avoir à le dire, car en Martinique on n’est pas des Cons… on a de l’instruction et même du Jugement :
« Corrompus, voilà votre salaire largement payé par votre corrupteur. Alors poursuivez… poursuivez… vous êtes bien payés… pour avoir des carences !.. »
En vérité, dans quel monde vivons-nous, de quel Monde sommes-nous.
- S’il est juste que le fossoyeur creuse la fosse de ceux qui s’engagent pour l’au-delà , car il faut bien que le fossoyeur fasse vivre sa famille, doit-il pour autant aider son prochain au grand voyage.
- S’il est juste et bon que les gens de charité soient charitables, est-il aussi juste et aussi bon qu’ils se battent comme les chiens pour un os, pour s’assurer le monopole de donner ou d’être charitables, le propre du charitable serait-il de s’enrichir au prorata de ce qu’il donne sans sortir un sou de sa poche, ou de risquer de finir sur la paille, comme Saint Vincent de Paul.
- S’il est juste et bon d’aider les démunis à s’en sortir de façon tellement profitable pour eux, selon ceux qui prétendent les secourir, n’aurait-on pas la tentation de faire que le chômage face tache d’huile, faisant, non pas que le rat se mange la queue, mais que sa queue mange le rat comme il devient si coutumier.
En conclusion, peut-être convient-il d’apprendre à lire entre les lignes, d’apprendre à voir ce que révèle le filigrane, à entendre les offres d’aides et de secours en ce qu’elles ne disent pas.
Le mieux étant de bien savoir de qui nous viennent, que ces écrits, ces filigranes, ces aides, ces secours, et, cette soif de combattre nos misères et faire notre bonheur.
Si le Fossoyeur est sincère dans son besoin de creuser des Fosses, est-il sincère, l’incendiaire qui vous propose de l’eau, l’escroc en finances qui vous dicte la voie la plus profitable pour vous, ou le financier, dans sa boulimie d’embrasser et d’étreindre vos suffrages, quand son « quinquin » à chaque coup est plus flasque et d’un plaisir douteux pour un Mandat Public.
Que le Chômage, la Gériatrie et les Fauteuils Électoraux soient notre Klondike… c’est déjà triste au plus haut point.
Qu’ils soient l’os pour lequel se dévorent les chiens à la faveur des urnes dans une foule asservie… plus triste encore que le triste au plus haut point.
Qu’ils demeurent le monopole d’une poignée de pilleurs de Galions croisant en Mer des Caraïbes et faisant de la Martinique un repère de rapaces… trop bonne aubaine pour que veuillent que cela change, nos Tartarin de Tarascon.
Alors, réfléchissons avant de glisser notre bulletin dans l’urne.
Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.
N.A. : – Voir France-Antilles Martinique n° 13529 du Jeudi 02 Février 2012, page 10, Rubrique, La Martinique de demain DÄ–BATS, l’article intitulé : « Le monde de la finance est-il l’ennemi prioritaire, » par Maurice Laouchez.