Montréal

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Qui dit mieux !..

18-07-2014

Qui dit mieux !..

Par Éric E.G. NOGARD        

 

Il arrive qu’une partie soit dure à jouer… dure-dure à jouer.

Ainsi cette partie de séduction destinée aux Entreprises Martiniquaises.

 

Elle consiste en la Valorisation des Produits Locaux au Lycée Professionnel Agricole du Robert, dans l’Île de la Martinique, nous devrions dire dans l’Île aux « Illustres » de la Mer des Caraïbes.

 

Les Lycéens travaillant sur la mise en valeur des produits locaux, notamment la patate douce, et le Poisson Saint-Pierre, pour ne pas dire le Grand Saint-Pierre ou… le Maquereau.

 

Patate douce et Maquereau en Menus Séducteurs des Entreprises Locales, assez Séducteurs en tout cas pour mériter d’une part le Prix Régional des Lycéens, et d’autre part, pour se faire adopter par une entreprise qui les lancera prochainement.

 

 

En ce que nous avançons, nous ne faisons que répercuter les propos tenus par France-Antilles Martinique du vendredi 30 Septembre 2011, n° 13424 en sa page 9, article : « Des Menus qui séduisent les entreprises locales ».

 

Quant aux deux photos d’illustration, elles sont aussi de notre Illustre France-Antilles qui n’a pas son pareil pour illustrer ses textes. Et ces photos nous montrent :

 

  • Deux poissons Saint-Pierre qui ont tout l’air de boîtes de lait Gloria ;

 

  • Une poignée de patates douces qui se font si menues qu’on les prendrait pour celles qui nous descendent de Parmentier, par ricochet.

 

 

Combien de Maquereaux et combien de Patates Douces en Production Endogène, pour faire vivre une Entreprise, et de quelle dimension.

 

Et un Bac plus, de combien de plus, ne sera-t-il pas exigé pour avoir droit au retour à la Plantation de la Patate.

 

Et, si d’aventure la France Hexagonale offrait de l’Emploi à nos illustres lauréats, quel émoi ne serait pas le nôtre et combien de Pétitions et de Cris de désapprobation ne sortiraient pas aussitôt de nos arsenaux anti-colonialistes… car en fait, n’est-ce pas aussi Ça le Ghetto.

 

Oser dire ce qu’on voit, ce que l’on lit, ce qu’on constate, n’est-ce pas par excellence traverser le champ semé de mines.

 

Néanmoins, notre destin n’est-il pas d’avoir toujours à traverser des champs de mines… mais on s’y fait, car on naît pour mourir… le tout étant de mourir content de soi, pour avoir dompté sa peur pour faire face à ceux qui font trembler leur prochain et le mettent à genoux.

 

Il est vrai que nous nous sommes toujours gardés de la tentation du fruit défendu, ce qui nous laisse libre de dire et d’agir dans le respect de notre Ethique comme dans celui de la Loi.

 

Ceci pour en revenir au Panthéon de nos Illustres et à la Rénovation aux Frais du Contribuable, de leur Maison d’Habitation, voir dans sa rubrique « Débats » du 28 Septembre 2011, France-Antilles Martinique n° 13422 page 6, « Maisons d’illustres ou Lieux Terribles. » de Patrick CHAMOISEAU.

 

Si nous devions donner encore, car déjà, il nous est beaucoup demandé, toujours au Nom de la Crise, jamais au Nom du Vampirisme, il faut le reconnaître :

 

–       Ce devrait-il être pour Césaire, pour Aliker, pour Glissant, pour le Local du Parti Communiste Martiniquais aux Terres Sainville.

–       Ce devrait-il être à ces trois élèves au regard aimable mais, circonspect, à travers l’enseignement qu’on leur donne, le matériel qu’on leur offre en formation, les vidéos qu’on devrait faire passer sous leurs yeux afin de leur montrer ce qui se passe ailleurs, dans les écoles du même type et peut-être à moindre coût.

 

–       Ce devrait-il être à cette Ecole de Formation réputée Pilote, cependant immolée d’avance sur l’Autel de la Faillite et de l’Agenouillement.

 

 

De toute façon, à choisir entre les « Illustres » de Chamoiseau ou un matériel plus adéquat aux jeunes filles des photos qui symbolisent et qui illustrent une situation scolaire, professionnelle et peut-être… Universitaire on ne peut plus propre à suggérer de renvoyer nos Lecteurs aux Electeurs petits et grands en les interpellant :

 

Qui dit mieux…, Ce n’est qu’un aperçu.