Quel Discours ou Quel Reportage.

Quel Discours ou Quel Reportage.

Par Eric E.G. NOGARD     

Léo ELIZABETH, que nous ne connaissons pas, serait un Historien-Orateur Compétent et Talentueux, nous l’admettons.

Aussi, nous sommes-nous intéressés au Reportage France-Antilles-Martinique du 20 Avril 2011 – consacré sous le Titre « Les Antillo-Guyanais de la Seconde Guerre Mondiale », à sa Conférence tenue en l’Hôtel de Ville de la Ville de SCHOELCHER.

Dans ce Reportage, il est rappelé que Léo ELIZABETH est Président de la Société d’Histoire de la Martinique, Association Fondée en 1955, ce qui autorise à penser qu’il n’en est certainement pas le Fondateur, il est vrai que la Valeur n’attend pas toujours le nombre des années, n’est-ce pas.

De ce Reportage de France-Antilles-Martinique, il nous est difficile de dégager la Clarté, la Pédagogie, la Dialectique voire la Rhétorique et peut-être quoi encore… qui caractérisent le Professeur, l’Orateur, l’Historien.

Or, comment pourrions-nous dire « Tel Reportage, tel Discours ».

Comme quoi, que la Vénus d’Is n’aille pas se faire portraiturer par un quelconque Barbouilleur.

Sauf, si l’on préfère, à déconseiller à l’Apprenti Sorcier, la transmutation du plomb en métal jaune, son coup serait râté.

Alors, qu’avons-nous cru devoir tirer de ce Reportage ?

Juste le Souvenir (sous toute réserve) de ce qui nous a été dit des « à côté » du Conflit Franco-allemand de 1939-1945.

Conflit au Cours duquel Philippe PETAIN, Chef d’Etat de la France Vaincue et Adolphe HITLER, le Führer Allemand se sont illustrés, chacun à sa façon.

Pour être bref :

• L’Allemagne Hitlérienne a vaincu la France, fait de nombreux Prisonniers de Guerre Français et s’est trouvée devant la quadrature du cercle, au regard de son aptitude à « nourrir » tant de Prisonniers quand elle-même crevait de faim.

• Se fondant sur ses Ambitions d’Hégémonie Européenne comme sur ses Vues relatives à la Race Aryenne ainsi qu’à sa Purification Ethnique, l’Allemagne Hitlérienne a envisagé et entrepris d’Eliminer les Bouches en Surnombre… par Catégories oserons nous dire.

D’abord les Juifs, et puis… et puis.

• De son Côté, la France Vaincue, celle de PETAIN, celle de VICHY,

De son Côté, la France même Vaincue n’a pas failli à son Humanisme dans toute la mesure ou le Vaincu peut avoir raison du Vainqueur.

Se fondant sur le Principe que Tout Français l’était à part entière, nonobstant sa Couleur, sa Confession ou son Origine.

Se fondant sur la Convention de la Société des Nations relative à la Guerre et notamment au Traitement des Prisonniers de Guerre, PETAIN s’est opposé à toute discrimination dans le Traitement des Combattants faits Prisonniers sous les Couleurs de la France, comme sous celles de tout autre Pays Allié.

Rappelons que Philippe PETAIN, Maréchal de France, fut Vainqueur des Allemands dans le Conflit Armé de 1914-1918, et auteur de ces mots « A Verdun, on ne passe pas. »

Et, il convient qu’on le sache, beaucoup de Noirs, de Juifs, etc… se sont battus sous d’autres Drapeaux, aux côtés de la France, pour que Vive la Liberté.

D’ailleurs, le Colonel Charles STANTON, Payeur des Armées U.S., lors d’une cérémonie d’Hommage à LAFAYETTE que conduisait le Général PERSHING Chef du Corps Expéditionnaire Américain de la Guerre 1914-1918, prononça déjà cette phrase, le 04 Juillet 1917 au Cimetière de Picpus et devant la Tombe de celui-ci : « LAFAYETTE,  nous Voilà ! ».

Phrase partie du Cœur Reconnaissant d’une Grande Démocratie Américaine.

Phrase reprise lors du Débarquement des Alliés Canadiens-Américains et Anglais sur les Plages de Normandie en 1944, au Jour Le Plus Long (le 06 Juin 1944), au cours de l’opération OVERLORD, pour la Cause Française, pour la Cause de la Liberté.

Retenons de cela que bien des Martiniquais ont pu être épargnés du pire, comme l’a fait comprendre ce Combattant revenu des CAMPS, il en savait quelque chose.

C’était Ernest SIVAGER dit l’Athlète,

Sportif Emérite de la Société Omnisports « La GAULOISE »

Ville de la Trinité en Martinique.

Il pratiquait avec brio le Disque, le Javelot, la Perche, le Saut, le Sprint et les Agrès.

Profitons-en, pour méditer sur le fait de savoir si, évoquant l’allégation prêtée à Aimé CESAIRE dont on sait qu’il a renié la Départementalisation, rejeté toute velléité d’Assimilation ou d’Intégration à la France.

Profitons-en pour nous demander qui, de la France ou de la Martinique, a fait que le Martiniquais soit aujourd’hui :

« Non pas un Français à part entière, Mais un Français entièrement à part » et, dirions-nous tout cour, un Entièrement à part.

Pièces Jointes :

1)     Dollar de Propagande antisioniste diffusé au cours de la Guerre.

2)     OVERLORD Opération Participants.

Rappel :

• Le 4 Juillet est le Jour Anniversaire de l’Indépendance Américaine « Indépendance Day » – 04 Juillet 1776.

• De nombreux Polonais ont participé comme Formateurs ou comme Combattants dans les Rangs Alliés.