Montréal

Nouvelles

Une Affaire Judiciaire en Martinique

12-12-2010

Une Affaire Judiciaire en Martinique.

Par Eric E.G. NOGARD

Il est dit quelque part : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ».

Néanmoins, Le provocateur est-il toujours celui qui trinque.

De même, Le provocateur se croit-il peu ou prou tenu de répondre des torts faits par sa faute à autrui.

Plaise à l’Opinion Universelle d’y répondre.

 

Tout Pays Civilisé a eu, a, et aura ses Grandes Affaires Judiciaires.

Et, de ces Grandes Affaires, pas une n’a échappé ni n’échappera à l’Opinion Universelle dont on peut dire que SEULE elle est la VOX DEI, contrairement à la VOX POPULI qui n’en est qu’un Elément malheureusement changeant au gré de son état de calme, selon son état de folie furieuse, en fonction de son état de délire euphorique, dans ses fièvres sporadiques.

Folie furieuse et délire euphorique, ces mauvaises conseillères qui vous disposent si peu à entendre comme il convient, à voir comme il faut, à apprécier avec sagesse, à juger en son âme et conscience.

Autant dire qu’apprécier avec sagesse et juger en conscience sont la plus grande aspiration, la plus grande préoccupation et le plus grand souci de tout Juge, de tout Tribunal, de tout Peuple qui se veut digne de nos Grandes Civilisations Mondiales, fussent-elles conduites par un Président, fussent-elles guidées par un Roi.

Mais Hélas. Il y a l’Erreur, le risque d’Erreur Judiciaire.

  • L’erreur n’est-elle pas humaine ?

Rappelons-nous Robespierre, rappelons-nous la Terreur, rappelons-nous la Guillotine… qui n’eurent garde d’épargner la Martinique, Cette Province Française des Amériques, amie du Canada.

  • L’erreur n’est-elle pas souvent aveugle ?

Rappelons-nous l’Affaire Dreyfus… le « J’accuse » de Zola, la Révision… la Réhabilitation.

Mais une réhabilitation, si retentissante qu’elle soit, si parfaitement méritée soit-elle, peut-elle guérir le mal fait par Erreur à l’Innocent.

Peut-elle effacer l’outrage quand un sage Jugement eût pu si bien permettre d’en faire l’Economie.

C’est pourquoi j’en appelle à l’Opinion Universelle, sous le Bienveillant Couvert du Canada.

Le Canada, ce Pays dont nul n’ignore l’Immensité, tant Géographique que Transcendantale, pour son Humanisme, au point que tous les Peuples de la Terre y trouvent à souhait tout le refuge et toute l’hospitalité auxquels ils aspirent.

J’en appelle au CANADA pour une Affaire Judiciaire qui afflige tant de Familles Martiniquaises, tellement on ne se l’explique pas.

L’Affaire Alain HUYGUES-DESPOINTES…

La voici en quelques mots.

Monsieur Alain HUYGUES-DESPOINTES descend des tous premiers Colons Français installés dans l’Île de la Martinique, dans la mesure où ses origines Martiniquaises remontent à l’An de Grâce 1635 (Mil Six Cent Trente Cinq), soit depuis bientôt Quatre Siècles.

Ainsi donc, si Monsieur DESPOINTES n’est pas Martiniquais, qui peut prétendre l’être !..

Un Procès est fait à Monsieur Alain HUYGUES-DESPOINTES pour :

« Incitation à la haine raciale et apologie de crime contre l’Humanité ».

Ce Procès, il faut en convenir est rendu possible par une Loi Française « toute neuve », portant sur l’Esclavage dont chacun sait qu’il n’existe plus en France depuis des siècles pourrait-on dire, puisqu’il y est Aboli depuis 1848, donc depuis le Dix Neuvième Siècle, tandis que le Procès qui nous occupe, comme cette Loi dite Loi TAUBIRA nous tombent en plein VINGT ET UNIEME SIECLE !..

Cette Loi, si elle est propre aux dérives les plus extravagantes comme l’indique le Procès qui nous préoccupe, n’a pas montré son utilité, pour autant qu’elle est sans effet aucun sur une provocation raciale manifeste et publique à travers la décapitation gratuite et barbare de la statue de la Martiniquaise Joséphine TASCHER DE LA PAGERIE, Epouse BONAPARTE, Impératrice des Français, sur la Savane, la plus Mondialement connue des places Publiques de Fort-de-France, la Ville Capitale de la Martinique.

Une Loi si vaine à réparer le mal.

Une Loi si propre à toutes les dérives.

Ne devrait-elle pas être purement et simplement abrogée.

Quant au Journaliste par qui le scandale est arrivé,

  • S’est-il senti moralement tenu de témoigner à ce procès provoqué par ses Publications Médiatiques.

  • En son Âme et Conscience, a-t-il eu le sentiment d’avoir fait l’objet de la moindre Incitation, voire de la moindre Invitation à une quelconque Haine, à une quelconque Apologie.

  • Et en son Âme et Conscience, à part lui et le chien du Maître de Céans, en quoi consistait la Tribune, quel était le Forum d’où et auquel l’incitation à la haine et l’Apologie du crime étaient faites.

Quand on se parle à soi et quoi qu’on se dise, de quelle incitation et de quelle apologie peut-on être coupable.

En est-il autrement quand on fait une confession à quelqu’un dont on n’a aucune raison de se méfier.

Il n’est pas appelé à l’encontre du Procès en lui-même :

Ce fut un Grand Procès édifiant à plus d’un titre, conduit de main de Maître par une Présidente qui a fait l’admiration unanime, eu égard à son physique si gracile, sa voix tellement douce et claire, ses questions à ce point pertinentes :

Une Présidente de Premier Ordre, qui conduisit son Procès « from Begining to End », tels les doigts d’une Japonaise conduisant l’aiguille dans une broderie de soie.

Une Présidente qui chevaucha son Super Tanker Judiciaire à travers le « Channel » Juridique dont on connait les dangers, et ce, à la perfection, à l’instar d’une nymphe… d’une Fée.

Chacun tint bien son rôle à ce Procès dont le Prévenu fit forte impression par sa sérénité – qui n’est pas si coutumière chez un octogénaire, par sa soumission aux questions qui lui furent posées, sa bonne grâce à y répondre et, il faut le reconnaître, par la Vénération qu’il a suscité chez ses adversaires les plus déterminés et de moins en moins convaincus du choix de leur cible.

Il est fait appel de la Loi qui l’a rendu possible.

De même, il est fait appel auprès de l’Opinion Universelle de ce que le Prévenu n’était pas celui qu’on espérait.

Commençons par cette Loi récente dite Loi TAUBIRA.

Il lui est fait grief d’être anachronique, pour traiter de l’esclavage qui n’existe plus en France depuis des Siècles, ainsi que d’un prétendu racisme dont les plaignants sont les plus farouches à se bousculer pour un ticket d’entrée sur le sol de France.

Il lui est fait grief d’être pour le moins superflue dans le Berceau des Droits de l’Homme où l’éventail des Lois est assez largement diversifié et nuancé pour être significatif d’une Grande Nation exemplaire en matière de Jurisprudence.

Il lui est fait reproche d’être de nature à induire en Erreur pour peu qu’on ne connaisse ou qu’on n’y prenne garde.

Il lui est reproché d’être ignorée de façon opportune et de parti-pris.

Il est vrai qu’une Loi, si incongrue soit-elle, peut être incontournable, à moins de l’abroger.

Et puis nous y voilà :

Que nos considérations préliminaires soient pardonnées d’avoir traîné en longueur et venons-en aux faits significatifs du Casus Belli porté devant la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Juridiction de la Martinique, à Fort-de-France les 20 et 21 Septembre 2010.

Le Prévenu espéré à ce Grand Procès n’était pas celui qu’on était en droit de voir, ne fusse que comme TEMOIN.

Le Journaliste « par qui ce procès est arrivé » n’était pas là.

Qu’il en soit pris conscience à la lecture des faits.

Un respectable voire vénérable descendant de Colon est connu pour la sagesse de sa gestion comme pour l’exemplarité de son Entreprise.

Il lui est demandé par un Journaliste une interview tendant à la réalisation d’un Reportage sur ladite Entreprise.

La requête est acceptée, le Journaliste est accueilli selon les règles de l’hospitalité, autrement dit, en toute confiance, en toute amitié, et strictement en privé, pour autant que seul le chien du Maître ait occasionnellement pris part à ce qui était confié au journaliste.

Bien après, pendant la période de fièvre qui a connu son paroxysme lors des évènements à caractère socio-syndicalo-politique de Février 2009 aux cris de :

«  Le Pays est à nous, foutons les B. dehors »

Voilà que des confidences à caractère strictement privé sont données en pâture sur la Place Publique, à l’initiative du Journaliste interviewer, par le canal des médias.

Cela eût pu coûter bien des vies, déclencher mises-à-sac et incendies mémorables dont la Martinique ne se serait pas remise, du moins avant des Siècles.

Dès lors, des questions se posent où restent à poser :

  • Le Journaliste, a-t-il (comme il était convenu) publié son Reportage sur l’Entreprise de Monsieur Alain HUYGUES-DESPOINTES.

  • Dans la négative, le prétendu reportage ne serait-il pas un prétexte abusif tendant à la violation de l’intimité – et pour lui nuire – de l’interviewé.

N’y aurait-il pas eu tromperie manifeste et passible de poursuites.

  • Le Journaliste, a-t-il recueilli, comme il est de règle, l’accord préalable de l’intéressé pour publier ses confidences.

  • Dans la négative, il y a eu manquement grave envers la Déontologie du Journalisme et préjudice grave causé à autrui :

N’y a-t-il pas eu abus de confiance caractérisé et passible de poursuites judiciaires.

Telles sont les raisons – non exhaustives au demeurant – qui conduisent à considérer que le Prévenu n’était pas celui qu’on attendait…

Et, dans nos Attendus, si nous étions Juge, nous évoquerions une Jurisprudence Constante et selon laquelle :

« Toute déclaration confidentielle et étrangère à l’interview accordée par Monsieur Alain HUYGUES-DESPOINTES doit-être réputée n’avoir jamais existé ».

En tout état de cause :

  • Attendu qu’à moins de nuire à Autrui, Confesser n’est pas pécher.
  • Attendu qu’à moins d’être mensongère, Confession n’est pas Péché

Monsieur DESPOINTES est poursuivi pour avoir admis :

« Je n’approuve pas le métissage, néanmoins, mes enfants comme mes petits enfants épousent qui ils veulent et j’y consens. »

S’il est possible d’y voir une quelconque incitation publique, une quelconque apologie publique, une quelconque exhortation publique,

Nous ne pouvons y voir que l’expression d’une sensibilité strictement personnelle et assez transcendante pour consentir avec humilité et soumission au choix des siens, voire à celui des autres.

A l’Opinion Universelle d’Apprécier, à l’O.U. de se prononcer.

Mais nous ne sommes pas Juge, néanmoins l’Opinion Universelle peut en Juger.