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Changement de statut ? Oh! La belle arnaque! par Philipp.

12-02-2010

Changement de statut ? Oh! La belle arnaque! par Philipp.

Changement de Statut ? Oh la belle arnaque !

(Lîle de St-Martin).

Depuis le passage du Président de la République en avril dernier en Martinique et en Guadeloupe, les esprits s’échauffent une nouvelle fois sur cette question de referendum et la possibilité de changer de statut.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on en entend des vertes et des pas mûres et que le flot de bêtises  prononcées par des esprits psychopathes et obtus transforme les chutes du Niagara en modeste ruisseaux.
A croire que nos îles entretiennent avec passion et adoration tout ce qui peut les mettre en péril et les faire souffrir !
Et comme si déjà les questions institutionnelles sur les articles 73 et 74 ne suffisaient pas à embrouiller tout le monde, certains n’hésitent pas à prôner l’abstention.
Aie misère !
Faut-il, pour convaincre du danger de la chose, rappeler quelques éléments de l’histoire proche d’une île anciennement sœur, Saint Martin ?
En 2003, certains St Martinois  nantis richissimes s’étant gavés de l’argent des contribuables français, de magouilles plus ou moins propres et ayant surexploités tous les avantages financiers que leur offrait leur statut de commune de la Guadeloupe, ont pensé sournoisement qu’en se libérant de la tutelle française et se séparant de ces « ploucs » de Guadeloupéens, ils allaient pouvoir améliorer leurs vies de nababs défiscalisés en se libérant des lois françaises qui commençaient à les ennuyer.
En 15 jours comme par miracle (il y a en donc encore ?) les comptes financiers de la commune de St Martin qui étaient dans le rouge vif sont devenus verts comme l’herbe tendre et jeune d’un printemps nouveau annonciateur d’un futur radieux.
Tout le monde, du citoyen lambda aux politiques locaux ou nationaux le savait. Personne n’a bronché ! Sans doute pour respecter le noble choix des peuples à disposer d’eux-mêmes ou plus surement pour d’obscures et inavouables raison économiques…
Et le grand mensonge a commencé. Les quelques millionnaires qui dominent totalement tous les réseaux politiques et économiques de l’île ont fait valoir à la population tous les merveilleux avantages qui allaient l’attendre si Elle faisait le bon choix. Celui du 74 ! Celui de l’autonomie. Celui de la liberté …
Hélas, mille fois hélas nous ne saurons jamais réellement ce que pensaient les citoyens de St Martin car la plupart ne se sont pas déplacés le jour du vote et ils ont donc naïvement et bêtement accepté de laisser leur destin entre quelques mains totalement malintentionnées et parfaitement incompétentes.
Le jour du vote référendaire sur 13000 inscrits, seuls 44% soit juste 4300 St Martinois  sont allés voter !
Le destin de cette île à donc basculé pour 4300 voix !
Le choix de ces votants est complexe à décrypter mais il est à peu prés évident qu’ils ont été dupés par quelques menteurs professionnels qui leurs ont fait miroiter des avantages encore plus grands que ceux dont St Martin bénéficiait déjà de façon outrageuse.
Ces gens là ont voulu plus toujours plus! Plus d’argent facile et totalement défiscalisé, plus de liberté sans limite puisque pour beaucoup le charme de St Martin réside dans son côté jungle tropicale sans foi ni loi où tout est possible. Surtout de s’en mettre plein les poches sans payer d’impôts.
Ils se sont fait rouler et c’est bien fait pour eux !
A trop vouloir, sans réfléchir, eh bien parfois on finit par manger son chapeau.
Aujourd’hui la partie française de l’île de St Martin est à l’agonie !
L’habitude des habitants de vivre sans taxe fait que les recettes financières sont quasi nulles pour la toute jeune COM. De plus la proximité de St Marteen Hollandaise interdit de toute façon tout changement dans la politique économique de l’île.
Pas question de modifier le système des taxes puisque si l’on instaure un impôt sur un produit, les habitants iront tous l’acheter en partie Hollandaise.
Taxer l’essence ? NON ! Elle sera toujours moins chère dès le passage à Simpson Bay.
Mettre des impôts sur les revenus ? Pas question ! Déjà sur les 4300 votants du Oui, une grande majorité réalisant tardivement leur erreur tragique, ont transféré leurs avoirs en partie Hollandaise.
Aujourd’hui les maisons neuves qui se construisent sur les hauteurs de Phillipsburg sont celles des Français richissimes fuyant le no mans land en faillite de St Martin qu’ils ont pourtant appelé de leurs vœux en 2003 !
Et pour couronner le tout, St Martin est une vaste zone d’attraction pour les émigrés clandestins qui arrivent en masse sur son territoire, y épuisent de façon organisée les subsides sociaux et ne participent en rien à l’économie réelle de l’île puisqu’ils envoient tout ce qu’ils peuvent dans leurs îles d’origines sans investir localement.
La commune de Marigot doit chaque année ou presque construire une nouvelle école pour les enfants de ces nouveaux arrivants alors que deux écoles suffiraient à scolariser ceux des résidents historiques de la zone.
Le bilan humain est catastrophique. On fait état de situations tragiques, notamment pour les malades du Sida exclus du système d’aides national. Encore heureux, la France a gardé la gestion des écoles mais combien seront les enseignants à choisir St martin dans quelques années ?
La COM de St Martin n’a aucun avenir économique. Elle va se paupériser rapidement pour le plus grand bonheur et le large bénéfice de sa voisine Hollandaise qui s’enrichit de ses mauvais choix et de ses erreurs catastrophiques.
Le plus scandaleux est que les initiateurs de ce changement de statut quittent tous l’île dont les investissements et les espoirs fondent comme neige au soleil.
Il faut le répéter sans avoir peur de passer pour un individu désagréable, ce qui arrive à St Martin est bien fait pour ceux qui d’abord n’ont pas fait l’effort d’aller voter et ont donc accepté de la manière la plus lâche qui soit que quelques uns décident pour eux d’un choix pourtant majeur et vital pour leur avenir.
C’est ensuite bien fait pour des gens qui ne veulent jamais participer à l’effort collectif et au financement de la construction nationale tout en en ayant très largement profité.
Désolé mais il est trop facile de bénéficier pendant des décennies d’une défiscalisation totalement abusive et incontrôlée, de mettre sur pied une mafia peu reluisante se gavant d’avantages financiers impensables sur le dos des pauvres citoyens français qui n’ont jamais vu revenir le moindre centime des efforts fournis pour St Martin et qui en plus se sont fait cracher à la figure en 2003.
Les St Martinois ont joué avec le feu de manière peu honnête, naïve et un peu bête.
Tant pis pour eux !
Il arrive toujours un moment où il faut devenir adultes et enfin payer les âneries que l’on a soi-même générées !
Cela devrait servir de leçon à certains indépendantistes dans les îles voisines que l’on entend à longueur de journée débiter des bêtises impensables dans la bouche d’adultes qui se disent sérieux et responsables.
Cette histoire de St Martin nous montre pourquoi l’abstentionnisme pour quelques motifs que ce soit est toujours un choix immature et irresponsable. On n’a pas le droit de le prôner ou même de penser qu’il puisse être une arme de contestation d’un choix que l’on juge inacceptable.

On pourra faire remarquer à très juste titre que la situation de St Martin est une sorte d’exception. C’est vrai !
On fera alors miroiter la situation de St Barthélémy qui jusqu’à aujourd’hui parait plus que positive.
C’est très juste. Mais St Barth n’est soumise à aucune des règles qui régissent toutes les autres îles des Antilles Françaises. St Barth vit en ce moment sur un petit nuage des retombées d’un tourisme de grand luxe. St Barth n’a pas de concurrent immédiat. Pas de voisin qui lui fasse de l’ombre. Pas de mouvements sociaux bornés et destructeurs, pas de dockers imbéciles et nantis, pas d’UGTG et Domota n’y est pas admiré comme un Dieu vivant sauvant un monde d’aveugles, sourds, muets. St Barth nage dans le bonheur.
Mais St Barth a un talon d’Achille terrible. Le moindre toussotement dans l’organisation de son tourisme de luxe, le moindre attentat local, le moindre grain de sable la mettra à genou comme d’ailleurs tous les pays qui ne misent QUE sur le tourisme.
St Barth n’est pas un exemple reproductible ailleurs.

De toute façon soyons honnête, il n’est pas vraiment utile de s’épuiser en vaines conjectures  économiques, politiques, constitutionalistes, identitaires pour les DFA car l’obsession latente et récurrente pour l’indépendance dans ces îles n’a rien de raisonné.
Cette envie de se libérer de la tutelle métropolitaine même si elle est de toute évidence totalement suicidaire tient aux mentalités profondément rétrogrades, haineuses, colériques, revanchardes que certains ici entretiennent avec passion et méthode.
Pour certains esprits obtus incapables de voir plus loin que le bord de nos toutes petites îles minuscules, nous sommes ici dans des « pays » habités par un « peuple » totalement différent du reste de l’Humanité. Peuple qui ne voit que son nombril et n’entend rien du reste du monde que le son obnubilant de ses tambours marrons historiques. Un peuple qui se gave d’idées de haine pure, de notions mal comprises d’un passé érigé en culture paravent.
Même si elle doit faire crever à genoux 80% de la population des DFA, la volonté irraisonnée d’être « indépendants » fera toujours rêver quelques imbéciles aux idées confuses et à la vue très basse mais à la haine farouche et tenace.
Il ne faut pas chercher la moindre logique intelligente dans les désirs d’indépendance de certains Antillais. Tout cela relève plus de la psychologie irraisonnée et complexée que de la gestion sagement politique.
Nous avons bien été obligés de constater avec les prises d’otages de début 2009 que le nombre d’individus capables de suivre les dictateurs de la pensée indépendantistes ici sont toujours nombreux et que leur discours n’a pas évolué d’un iota depuis les grands mouvements des années 70. Ce sont toujours les mêmes âneries qui sont débitées par les mêmes imbéciles à qui les mêmes « médias » ineptes et corrompus tendent leurs micros serviles.
Difficile alors face à ce flot de médiocrité intellectuelle, à ces rivières de haine irraisonnée, de colère  méthodiquement entretenue, de blocage total de la réflexion culturelle locale, d’imaginer ici un avenir radieux, libre et positif.
On le voit tous les jours, on l’entend sans arrêt, certains se complaisent dans des postures immatures et sans aucun futur. Pour un peu d’arrogance, de fierté mal placée, ils sont prêts à assassiner ces îles sans remord ni état d’âme.
On entend souvent certains parler du respect dû au « peuple Antillais ».
Il faudrait leur faire comprendre (comment ?) que le respect ne se réclame pas mais qu’il se mérite ! Et qu’en ce moment vue de l’extérieur, la population des DFA n’a absolument rien de respectable bien au contraire. Tout dans certaines attitudes, dans certains discours nous rend mondialement ridicules. Les gesticulations puériles des LKP, C5F, UGTG et faux intellos indépendantistes donnent de nos îles une vision parfaitement lamentables. Comment ne pas avoir un profond mouvement de rejet lorsqu’habitant dans une métropole appauvrie, laminée par une gestion catastrophique, on entend des nantis gorgés de subventions et d’avantages sociaux, mentir avec autant d’aplomb sur leur « misère » savamment mise en scène et sur leur statut de français entretenus et assistés que des milliards de citoyens de pays en ruine voudraient bien partager des demain matin.
Que sont donc ces grands enfants indépendantistes qui jouent comme des immatures avec des choses bien trop sérieuses pour eux ?
Ici il faudra un jour en convenir, au vu de la terrible vacuité du pouvoir politique beaucoup trop clientéliste, lâche et corrompu, au vu de l’emprise sans cesse plus précise et perverse des indépendantistes rétrogrades et fossilisés, il faut impérativement un pouvoir central indépendant et fort. Un pouvoir le plus éloigné possible des magouilles locales, des « fais ça pour moi ».
Notre avenir passe par la fin rapide des jérémiades imbéciles diffusées à l’envie par des médias ignobles et par un respect strict et précis des lois générales de la République à laquelle même si nous avons sur son fonctionnement actuel des doutes profonds, nous devons marquer un attachement intellectuel et politique fort.
Il faut faire taire les sentiments de haine rétrograde qui font tourner ces îles en bourriques et les envoient directement en enfer. Dire fort, clair, massivement que nous ne voulons plus jamais entendre parler de changement de statut !
Virer les trublions nazillons tropicaux qui réduisent certains cerveaux en purée psychopathe dangereuse.
Mettre un frein aux dérives politiques locales en favorisant un contrôle étatique fort et très centralisé. Il faut accepter l’idée que contrairement à ce que certains pensent, la solution ne viendra certainement pas d’une gestion « à la locale » avec que des Antillais au pouvoir, aux commandes, dans les écoles. L’enfermement de ces îles sur elles mêmes, la logique protectionniste, raciste et xénophobe que certains prônent et espèrent sera le plus sûr moyen de les entraîner vers une agonie absolue.
Et il faut bien le dire, plutôt que de s’épuiser et perdre son temps en débats stériles sur ces questions de statut et d’en espérer secrètement des pouvoirs personnels accrus, les « responsables » de tous bords et de tous horizons feraient sans doute mieux de se mettre au travail (enfin ) sérieusement pour faire marcher correctement ce qu’ils ont sous la main et que beaucoup nous envient !
Il est facile mais bien sot de prétendre que cela ira mieux demain quand on sera les maîtres du monde quand on ne bouge pas le petit doigt pour faire fonctionner ce que l’on a aujourd’hui.
Il faut ici du sang neuf qui vienne du monde entier, des idées neuves qui viennent de partout et d’ailleurs, recréer un enthousiasme culturel ouvert sur toute la planète, sortir définitivement du carcan d’une histoire dépassée et close et d’une « culture » sclérosée et invalidante.
Cela fait trop longtemps que trop d’Antillais se laissent mener par le bout du nez, acceptent sans rien dire que l’on pense à leur place, qu’on les réduise en esclaves de l’esclavage, qu’on les manipule comme des demeurés, qu’on les coupe du monde en leur faisant miroiter les merveilles de la souffrance et de la colère identitaire.
Trop longtemps que les médiocres menteurs manipulateurs ont la parole.

Philipp.