Les élans de générosités envers Haïti
Par Zénon Mazur
La tragédie haïtienne a secoué la population québécoise. Encore une fois, cette terrible tragédie fait appel à notre grande générosité. Ceci est plus que louable et démontre notre esprit de charité envers les plus démunis, et ceux qui sont affligés par une catastrophe sans précédent. Notre contribution ce chiffre à 80M, encore une fois nous avons la preuve d’une solidarité exemplaire.Ces élans de générosité sont appuyés par des offres d’aide que je mets en doute. Entre autres, l’ouverture de nos frontières canadiennes aux réfugies haïtiens. En appliquant cette  mesure nous contribuons à l’appauvrissement de la société haïtienne. Nous provoquons le départ de ces éléments les plus entreprenants. En plus, nous aiderons quelques centaines d’individus et non la société haïtienne. Mon raisonnement est basé sur un calcul arithmétique. Un réfugié nous coûte environ 2000$ par mois. En Haïti, nous pouvons nourrir 15 personnes par semaine avec 100$. Donc, avec le même investissement, nous pouvons nourrir, pendant un an, 72 personnes. Faisons l’extrapolation suivante : accepter 1000 réfugiés équivaut à une aide pour 72000 personnes. Nous pouvons les prendre en charge et les envoyer à l’école. Étant donné que selon les statistiques officielles en Haïti il y a plus de 30% d’analphabètes, nous pouvons traduire notre aide en développement de la scolarisation qui serait beaucoup plus profitable à l’ensemble de la société au lieu d’accommoder quelques personnes. L’Éducation est garante d’avenir et garante de la dignité. La force motrice d’un pays est la force de ses ressources humaines. Enlever cette force, c’est réduire à néant toutes chances de développement et d’avancement pour la société haïtienne. Nous les condamnons à l’assistance sociale perpétuelle. Je comprends la crise démographique du Québec, mais ces actions justifient-elles la ponction des forces vives d’une nation qui se doit de relever de si grands défis? Devons-nous profiter, encore une fois, d’une situation terrible en assouplissant nos règles d’immigration? Mettons plutôt nos ressources pour rebâtir ce pays. La couverture humanitaire ne doit pas servir de prétexte à couvrir une plus grande exploitation.