Montréal

Nouvelles

TRUDEAU, OU  L’ART DE NUIRE

30-07-2022

TRUDEAU, OU  L’ART DE NUIRE

 par Michel Frankland

Du temps de l’ex-URSS, les paysans russes travaillaient sous le régime du Kolkhoze, celui de l’exploitation agricole collective. La terre appartenait à tout le monde… c’est-à-dire à personne. Et la nature humaine est ainsi faite que cette collectivisation ne pouvait fonctionner que quelques mois. Le bon sens refit surface. La production se mit à baisser progressivement. Évidemment, les humains deviennent ingénieux pour justifier leur conduite. On inventait la panoplie de raisons pour expliquer les mauvaises récoltes.

De même, les soldats américains, lors de la saison hivernale de la guerre de Corée –qui mena à la séparation des deux Corées  – n’avaient pas les vêtements pour le froid assez intense qui sévissait. Ils se chauffaient donc au moyen des moteurs de leurs tracteurs dont plusieurs – quelle chance ! (…) – avaient pris feu. Les soldats juraient que ce type de moteur était mal conçu pour le climat (…).

La stratégie de Trudeau agit à l’autre bout du spectre politique. Il jette des sommes considérables du trésor fédéral dans les goussets de beaucoup de monde. Une masse de travailleurs arrivent à survivre. Ils vivent modestement, mais se divertissent par les sports sur les médias ou toute autre émission qui les satisfait : ils n’ont pas à travailler, sinon quelques heures ici et là sous le manteau.

Mais dans les deux cas, celui de l’URSS et celui de Trudeau, les conséquences sont affligeantes pour les fonds publics. Les administrateurs russes, troublés par un système étatique dont ils constataient la solide inefficacité, mais étaient convaincus symétriquement que toute critique leur vaudrait 15 ans en Sibérie, gracieuseté du Politbureau.


Trudeau afflige gravement l’économie en saupoudrant généreusement l’argent de nos taxes. Il vise à plaire à suffisamment de votants pour s’assurer la victoire. La conséquence : une catastrophe économique. Les gérants de commerces et entreprises, troublés eux aussi parce qu’une masse d’ouvriers, abreuvés par les fonds publics, ne travaillent plus, font face à une pénurie sévère de travailleurs. Le public en souffre à attendre qu’on leur réponde au téléphone ou en ligne interminables aux grandes surfaces,
à cause du petit nombre de caisses ouvertes. Certains commerces doivent même fermer.

Trudeau nuit terriblement au français au Québec. Le chemin Roxham et autres procédés libéraux provoquent l’assimilation progressive à l’anglais. Une recette assurée pour la
victoire de Poilièvre.
Qu’il tienne aux québécois la promesse suivante : « Je veux que les Québécois soient sécurisés et heureux au Canada. Je vous fais donc une promesse solennelle : si je suis élu premier ministre, vous contrôlerez totalement votre immigration. Plus de chemin Roxham et autres gammicks des Libéraux. »

Le Québec produira ainsi assez de sièges au Conservateurs pour leur élection et une majoration de notre bien-être collectif.