« moïku »
par Me Serge H. Moïse av                       Â
« moïku »
Des condisciples qui se sont perdus de vue
Qui se rencontrent un beau jour dans la rue
Doivent essayer de rattraper le temps perdu
Et cultiver alors une amitié vraiment cossue
                           SHM av.
« moïku »
Toi qui es de la couleur de ceux qu’on persécute
À tous les insignifiants tu seras toujours en butte
Tu auras beau habiter dans une très petite hutte
Tu seras obligé de mener cette perpétuelle lutte
                               SHM
« moïku »
Il ne suffit pas simplement de rêver
Il faut également vouloir s’impliquer
La reconstruction du pays tout entier
Ne peut pas se faire par les étrangers
                       SHM av.
« moïku »
Les esclaves modernes ne sont pas enchaînés
Plusieurs d’entre eux seront de grands diplômés
Qui ressassent mais ne recherchent pas la vérité
Et qui perpétuent l’assujettissement des assimilés
                                SHM av.
« moïku »
Quand tu observes les laideurs de l’humanité
Qui inventa le racisme et autres méchancetés
L’esclavage les génocides: par simple cupidité
De ce monde tu découvriras les monstruosités
                              SHM av.
« moïku »
Observe bien l’allure de ces pauvres assimilés
Lorsque tu leur rappelles qu’ils ont été aliénés
Plutôt dressés mais surtout pas bien éduqués
Oui tout comme beaucoup d’autres colonisés
                            SHM av.
« moïku »
Le développement passe par les créneaux culturels
Avec les contributions des véritables intellectuels
Qui se consacrent vraiment à l’analyse du réel
Afin de proposer des solutions contextuelles
—–
Car à force de singer ce que font d’autres pays
Sous le faux prétexte qu’ils sont des pays amis
On aura donc choisi de demeurer une colonie
Quitte à toujours avaler le calice jusqu’à la lie
                             SHM av.