Montréal

Nouvelles

« FEMME »

08-03-2019

« FEMME »

par Serge H.Moise

Toi la matrice de l’humanité tout entière

Source de notre vie certes la première

Symbole de grandeur d’âme sur terre

De douce vertu et de beauté altière

Discrète mais tenace et téméraire

Jusqu’au sacrifice afin de faire

Ton bonheur et celui des tiens

Brave et nourrissant en ton sein

L’espoir des jours meilleurs

Où s’épanouissent les fleurs

II

Digne et plus souvent héroïque

Créature divine authentique

Hier aujourd’hui ou demain

Au salut du genre humain

Nettement indispensable

Mais que de grains de sable

N’as-tu eu hélas à endurer

Hé oui afin de pérenniser

Le destin de l’humanité

Depuis la lointaine antiquité

III

Durant toutes ces années

Trop souvent mal traitée

Tu as bien tenu le coup

Certes et jusqu’au bout

Car détentrice de la vérité

Tu le savais alors fort bien

Que n’étant pas très malins

Nous ne pouvions aller bien loin

Sans le support de tes bons soins

IV

De tes entrailles bénies

Tu leur as donné la vie

Á des princes et à des rois

Et ils ont institué leurs lois

Lesquelles hélas sans pitié

Ne t’ont jamais ménagée

Pourtant pour ton bébé

Qui n’est pas encore né

Sans prendre aucun avis

Tu sacrifieras toute ta vie

V

Tu as atrocement souffert

De notre arrogance d’enfer

De nos multiples ingratitudes

Et de toutes nos turpitudes

VI

Pourtant avec une patience d’ange

Loin des ténèbres et de la fange

Tu as bien sûr guidé nos pas

Souvent avec un bon repas

Succulent et délicieux

Vers la cime des cieux

VII

En temps de paix ou de guerre

Sur le terrain ou la civière

Ton noble et doux sourire

Arrive à nous traduire

Sans trop de bavardage

Le sens du vrai courage

VIII

Tu détiens ce grand pouvoir

Et sans trop le faire savoir

Tu as façonné le monde

De manière plutôt féconde

IX

L’homme dans sa faiblesse

A voulu te tenir en laisse

Mais réalise petit à petit

Que sans toi il est tout petit

X

Durant toute notre enfance

Notre pleine et entière confiance

Résidait en toi havre de paix

Et de tendresse car à tout jamais

L’ultime récompense de l’enfant

Sera toujours le baiser de maman

XI

Les poètes évoquent ta grandeur

Ils chantent toujours ta beauté

Et célèbrent toute ta splendeur

Avec de vibrants élans du cœur

Modeste dans ta magnificence

Tu seras toujours la référence

Et la source de notre bonheur

XII

Nous le savons maintenant enfin

Et puisque ce n’est pas encor la fin

Avec amour et caressant ton image

Nous te rendons ce bel hommage

Du fond du cœur et en toute humilité

À toi la splendide reine de l’humanité

                                             SHM av.