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Questions à propos du pacte mondial sur les migrations.

17-12-2018

Questions à propos du pacte mondial sur les migrations.

par Marc Dévarieux

Il ne s’agit pas d’une analyse de ce document, juste quelques questions qui interpellent sur l’ensemble de la démarche.

Le titre tout d’abord interroge. Quelles migrations ce pacte prétend-il traiter ?

 

  • Les occidentaux qui voudraient s’établir dans des pays exotiques, la péninsule arabique notamment, bénéficieront ils de ce pacte ?

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  • S’agit-il d’y faire respecter les usages et coutumes de ressortissants ayant des pratiques différentes  ? habits – déplacements – conduite auto – religion – alcool ?

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  • Les travailleurs étrangers dans cette même péninsule pourront-ils garder à l’avenir leur passeport avec eux et quitter le pays quand bon leur semble, comme partout ailleurs …… en occident surtout ?

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A ces questions, la réponse est clairement NON, notamment en raison du principe essentiel de ce pacte, selon la bonne parole cathodique : il ne contient aucune obligation.

 

Ce pacte vise donc à accorder aux migrants des pays du sud un statut officiel dont ils puissent se prévaloir dans les pays du nord. La moindre honnêteté intellectuelle aurait justifié qu’il s’intitule « pacte mondial au profit des migrants des pays du sud ».

 

Autre question, au vu des réponses apportées ci-avant : Pourquoi imposer cela SANS CONTREPARTIE  aux pays du nord qui bénévolement appliquent déjà beaucoup de ces règles?

 

Par ailleurs ce pacte mis au point à New York, ayant été officialisé à Marrakech, les 10 et 11 décembre, pourrait-on savoir :

 

* combien de « touristes » onusiens s’y sont rendus,

 

* si leur motivation en faveur du texte était étrangère à la destination

* combien a coûté leur séjour ?

* QUI, au final, a payé ces réjouissances ?

* à quel « intérêt répondait cette « manifestation » alors même que la signature effective du texte doit intervenir à New York le 19 décembre

 

Enfin N’y aurait-il pas une PROFONDE RUPTURE avec une préoccupation de l’ONU présentée comme essentielle : protéger la planète.

 

Tout aurait pu se traiter sur place à New York, sans ajouter d’innombrables déplacements par air à ceux déjà suffisamment nombreux induits par le fonctionnement de l’ONU à NY ? Ou faut-il penser que la préoccupation ci-dessus est loin d’être essentielle dans le fonctionnement du « machin » et que ce texte « non contraignant » était juste une opportunité supplémentaire d’amusement aux frais du peuple pour ceux qui gravitent à l’ONU et autour de cette organisation ?