« moïku »
par Serge H. MoiseÂ
Les couteaux volent vraiment trop bas
Au niveau politique dans certains États
Ce qui reflète ce nivellement par le bas
Que l’on constate dans beaucoup de cas
                        SHM av.
« moïku »
Des cris des pleurs et des gémissements
De ces jeunes qui vivent lamentablement
Ils veulent le départ de ce gouvernement
Qui se révèle de plus en plus nonchalant
                         SHM av.
« moïku »
Souvenons-nous de notre passé certes glorieux
Essayons de nous montrer dignes de nos aïeux
Alors osons combattre tout ce qui est pernicieux
Afin que notre peuple s’avère moins malheureux
                               SHM av.
« moïku »
Laissons tomber ces commérages
Qui n’embellissent pas notre image
Afin de reconstruire notre paysage
Armons-nous de tout notre courage
                     SHM av
« moïku »
S’il est vrai que l’homme est un animal si raisonnable
Comment expliquer qu’il torture ainsi ses semblables
Pour avoir rendu notre monde de plus en plus instable
Serait-il l’un de ces animaux hélas les plus détestables
                                    SHM av.
« moïku »
Vous ne pouvez plus vivre chez vous
Vous avez dû quitter votre chez vous
Il pille encore : ce qu’il y a chez vous
Et chez lui ne sera jamais chez vous
                      SHM av.
« moïku »
À force de jongler avec les mots
On finit par oublier quelques maux
Ce qui se révèle un superbe cadeau
Si on ne passe pas hélas pour un sot
                      SHM av.
« moïku »
795 millions de personnes sont affamées
Des sœurs et des frères tous abandonnés
Qui font alors face aux pires des calamités
De cette terre seraient-ils donc les damnés
                          SHM av.
« moïku »
Dans une société où les grands dignitaires
Se conduisent comme des réactionnaires
Et se foutent totalement des prolétaires
L’existence sera absolument délétère
                     SHM av.