Montréal

Nouvelles

In Memoriam.

21-06-2017

In Memoriam.

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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In Memoriam.

F1 : le Chancelier Allemand Helmut KOHL.

En 1945, n’avons-nous pas vu les Allemands pulvérisés, désintégrés, ruinés en même temps que leurs Villes et plongés dans une misère inouïe.

Et aujourd’hui, l’Allemagne n’est-elle pas debout sur ses jambes, réunifiée au sein d’une Europe Réconciliée.

Son Chancelier Helmut KHOL y étant pour beaucoup.

Et le voilà parti en Soldat de la Paix comme de l’Union auxquelles chacun aspirait sans oser l’espérer, cette idée n’étant même pas concevable.

Aussi, au « Cri d’Alarme », nous exprimons notre sympathie attristée à l’Allemagne et au Peuple Allemand, en espérant qu’un Média voudra bien en notre nom, diffuser sur les Ondes, cette Marche Funèbre qui, nous le croyons, sera douce à l’oreille du Grand Disparu qu’est Helmuth KHOL.

Ich hatt’einen Kameraden.

J’avais un Camarade.

En voici les paroles :

 

J’avais un camarade

1

J’avais un camarade

De meilleur, il n’en n’est pas

Dans la Paix et dans la guerre

Nous allions comme deux frères

Marchant d’un même pas} bis

2

Soudain une balle siffle

Qui de nous sera frappé?

Le voilà qui tombe à terre

Il est là dans la poussière

Et mon cœur est déchiré} bis

3

La main, il veut me prendre

Mais je charge mon fusil

Adieu donc, adieu mon frère

Dans le ciel comme sur la terre

Soyons toujours unis} bis

 

LA CAVALCADE

1

Un jour dans la fusillade

Galopant vers l’inconnu

Nous allions en cavalcade

Tu étais de mes camarades

Celui que j’aimais le plus} bis

2

Un cavalier par bravade

Des siens le plus résolu

Me porta son estocade

Ce fut toi, mon camarade

Ce fut toi qui la reçut} bis

3

J’ai vengé l’estafilade

Que ce coup t’avait valu

Mais très tard dans la nuit froide

J’ai pleuré mon camarade

Près de son corps étendu} bis

4

Je suis sur la route, maussade

Et je chevauche sans but

Au hasard d’une embuscade

J’ai perdu mon camarade

Jamais je ne rirai plus} bis

 

5

Prince, écoute ma ballade

Et cet appel éperdu

Prie le Dieu des cavalcades

De placer mon camarade

A la droite de Jésus} bis

L’auteur du texte original est le poète allemand Ludwig Uhland qui l’a écrit en 1812. Il a été mis en musique par Friedrich Silcher en 1825. Comme la plupart des chants allemands, il a intégré le répertoire militaire français par l’intermédiaire de la Légion étrangère qui l’interprète toujours en allemand. Les paroles françaises du chant funèbre la cavalcade sont du parachutiste Jean de Brem qui l’a composé pour ses camarades morts en Algérie. Peu de temps après l’avoir composé, il devait, lui aussi, les rejoindre pour l’ultime cavalcade et faire parti de la liste des camarades morts au combat. A noter que ce chant est joué ou chanté lors des cérémonies officielles ou funèbres en Allemagne où il est l’équivalent de notre « Sonnerie aux Morts ».

Many thanks in advance for this expected Diffusion.

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics.

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N.B.: Nous Recommandons instamment et systématiquement  l’ouverture de la (ou des) pièce(s) jointe(s) à l’e-mail, sous format Pdf, les illustrations y sont incluses.

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