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Eat Fat Get Thin 2

15-04-2017

Eat Fat Get Thin 2

par Michel Frankland

La nutrition est en effet plus compliquée que la seule connaissance des types d’acide gras. Il y a des variantes de ces acides gras. Ça se complique encore plus en ce que chaque aliment contient des pourcentages différents de chacune de ces variantes. Par exemple, on dit que le beurre est un gras saturé alors qu’il ne l’est qu’a 60 % ; le reste est mono-saturé et poly-saturé. Voir là-dessus The fat Bible :The Whole Story on Fats du même auteur. Vous trouverez ce texte sur le site www.eatfatgetthin.com

Importante nuance : les gras saturés ne sont pas tous nuisibles pour la santé. les acides gras nuisibles sont ceux composés d’une chaine impaire de molécules ; les chaines paires opèrent un bienfait. Mais dans la réalité, ces chaines se retrouvent souvent dans le même produit alimentaire. Ainsi, l’huile de palme et l’huile de coco sont surtout positives. Une bonne majorité des gras saturés comportent passablement plus de chaines paires et sont donc bénéfiques pour la santé.

De plus, les gras saturés s’avèrent bienfaisants pour le cerveau. La plus grande partie du cerveau est faite de gras saturés et d’oméga 3. Ils assistent le cerveau dans la régénération et le renouvellement des cellules nerveuses.

Une précision sur le cholestérol. Le mauvais cholestérol, ou LDL, n’est mauvais que produit par le sucre et les glucides raffinés. Ce sont les petites particules. Mais les acides gras paires produisent les grosses particules LDL, inoffensives. Mais il est important, pour assurer cette neutralisation, d’ingérer des gras Oméga 3. Le problème provient que cette différence ne se mesure qu’avec des machines spécialisées, auxquelles n’ont pas accès la grande majorité des médecins.

Les gras mono-saturés, pour l’essentiel, sont, bons pour la santé. Ainsi, les peuples qui consomment beaucoup d’huile d’olive et de noix (amandes ou noix d’acajou, par exemple) ont nettement moins de problèmes cardiaques. Par exemple, les Italiens et les Grecs. C’est pourquoi l’ensemble du corps médical estime positif le régime méditerranéen. Entre autres, parce qu’il produit du bon cholestérol. Ils sont riches en vitamine E et autres antioxydants.

Un problème économique se trouve lié aux statines, médicaments que les médecins donnent par ordonnance à leurs patients. Or, la vente des statines équivaut à un commerce de 28 milliards de dollars. Et les médecins sont trop occupés pour s’en tenir, pratiquement universellement, à l’info fournie par les compagnies pharmaceutiques. De là à penser que lesdites entreprises « arrangent » la vérité à leur profit, il n’y a qu’un pas que plusieurs franchiront. Si bien que lorsque les pharmaceutiques constatent que l’abaissement du seuil pour le cholestérol augmentera leurs profits de sommes énormes par un grand surcroît d’ordonnances …

Effectivement, un groupe de médecins, commente Hyman, ont étudié des centaines de milliers de cas des dossiers médicaux des hôpitaux. Ils ont également testé un groupe en leur fournissant de la nourriture saine. Dansles groupes étudiés, les statines sont un peu favorables dans les cas de problèmes cardiaques (ils ont empêché une attaque cardiaque dans 1,6 % des cas et évité une crise cardiaque à 0,37 %. Autrement, les statines sont plutôt nuisibles (10 % de dommages musculaires et douleurs associées ; ils ont provoqué l’apparition du diabète dans 2 % des cas).

Par contre, et voilà un problème de taille pour la santé moderne, la préparation industrielle produit trop souvent des effets nuisibles. Ainsi, l’huile de canola, en principe profitable à cause des oméga-3 qu’elle contient, est déconseillée parce que sa fabrication se fait sous haute température, ce qui le dénature. De même pour l’huile d’olive. Il convient donc de s’en tenir à l’huile d’olive extra vierge, provenant de la première presse des olives (idéalement l’huile organique). Et aux amandes et avocats.

Il y a deux principales sortes de gras poly-saturés. Les oméga 3 et les oméga 6. Il faut cependant s’alimenter modérément en oméga 6. Il s’agit de la nourriture animale : œufs, poisson, poulets, viande. En principe, ils favorisent l’assouplissement corporel et la perméabilité. Mais, encore une fois, le traitement industriel dénature souvent les aliments. En effet, d’une part il faut consommer quatre fois plus d’oméga 3 que d’oméga 6, d’autant plus que l’industrie rend dangereux les oméga 6. Et de surcroît, elle nous en fait consommer beaucoup. Il convient aussi d’éviter l’huile de soya. Elle contient une trop forte proportion d’oméga 6.

Par contre, deux oméga 6 améliorent notre santé. Ce sont deux plantes, la bourrache et la primerose, dont on tire l’huile. Le problème : lorsque les marchands nous vendent ces huiles, comment savoir s’ils les ont traitées, c’est-à-dire modifiées…?

Le meilleur rapport entre ces deux poly-saturés se retrouve dans l’huile de lin, de noix et de chanvre. De même, l’huile non raffinée. Mais ne les chauffez pas ! Les huiles en général peuvent facilement être ainsi endommagées. Évitez tout traitement spécial.

Dans le troisième article, nous nous initierons aux problèmes redoutables générés par les gras trans, et verrons la cause industrielle de ces maux.