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Policiers et Prisons… Promesse de Paradis.

20-02-2017

Policiers et Prisons… Promesse de Paradis.

                                                

 

 

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

« Eux qui prétendent les faire par amour.

 

F1 : Deux fois vingt jours après…

Déjà le Château d’If, ce beau jardin d’enfants.

 

 

  • Deux fois vingt jours après les avoir mis au monde, ne les traînent-ils pas au beau Jardin d’Enfants… leur Château d’If.

 

F2 : Ce beau jardin d’enfants,

Ce paradis terrestre, pour qui veut prendre son pied.

 

 

  • Même pas vingt ans après, dès l’âge de Seize ans… la fleur de l’âge, les voilà qui leur ouvrent la porte des Cachots… Good for Jail !

 

 

F3 : Et dès l’âge de Seize ans,

Un boulet au pied en guise de ballon, Good for Jail !..

 

 

  • Qu’importe, … leurs ovocytes sont au frais, leurs spermatozoïdes aussi, sait-on jamais.

 

Un môme, ça peut servir, même si c’est chiant pour qui veut prendre son pied.

 

Et si jamais ça réussit… quelle Gloire familiale !

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Policiers et Prisons… Promesse de Paradis.

 

 

F4 : Y songez-vous vraiment.

 

 

Hélas, nous en sommes là, dans ce si beau pays de France.

 

Comme si en soi, il n’était un Eden, au point que de partout on veuille le connaître, on vienne le visiter, voyant en lui la Venise de l’Europe, la Mecque de l’Arabie, même bien mieux encore, le Pèlerinage en Terre bénie de Dieu, la Jérusalem du monde entier.

 

 

Hélas, nous en sommes là, davantage par notre bêtise que par quoi que ce soit d’autre, la bêtise étant la porte ouverte à toutes les catastrophes imputables à l’espèce dite humaine… nous avons fait de la France une Terre invivable, le pire étant que nous faisons semblant d’en ignorer les raisons.

 

Et voilà qu’hélas, nous en sommes là, réduits à espérer que davantage de policiers armés jusqu’aux dents, davantage de places de prison et la réduction de l’âge pénal à seize ans comme si notre société se mutait en un gigantesque bagne, feront que nous revienne le bon temps des cerises et de l’amour.

 

 

  • Ramener à seize ans, l’âge pénal quand à seize ans on est mineur ! N’est-ce pas laisser à l’enfant la possibilité de faire jeter en taule, pour une taloche, ou son papa, ou sa maman, quand on l’expose à passer à tabac à l’âge où les troubles de l’adolescence étant ce qu’ils sont, l’enfant est le plus inconscient du danger.

 

Inconscient du danger au point de l’affronter, sans qu’aucun adulte ne l’en empêche, quand l’adulte l’y incite souvent.

 

Combien de fois le « Cri d’Alarme » n’a-t-il pas regretté la présence des enfants dans les manifestations violentes de rues.

 

Combien de fois le « Cri d’Alarme » n’a-t-il pas reproché à la société politicienne de rejeter sur les forces de l’ordre, la responsabilité des « accidents de mineurs » dans les désordres de rue.

 

Combien de fois le « Cri d’Alarme » ne s’est-il pas senti outré de l’apologie des gavroches issus de l’école laïque, comme des commémorations qui leur sont faites par les idéologues, ces monstres qui feignent de s’ignorer.

 

Notre cœur balancerait-il, à seize ans, si nous avions le choix, entre la déculottée parentale et le passage à tabac pour crime d’inconscience.

 

Mais à seize ans, a-t-on le choix, quand on est à ce point livré à soi-même, quand l’adulte sans vergogne use de vous comme d’un rempart.

 

 

  • Renforcer les Forces de Police en nombre, en matériel, en initiatives, en une Légitime Défense à valeur de Blanc-seing, est-ce vraiment opter pour l’Ordre plutôt que pour la Répression.

 

N’est-ce pas installer dans les faits une société à trois paliers : les Punitifs, les Punisseurs et les Punissables.

 

Une société avide de punir, des punisseurs impatients d’agir et… des mineurs qui, par définition deviennent punissables depuis l’âge de seize ans, l’âge où on est encore enfant capable de faire jeter ses parents en prison pour une fessée méritée.

 

 

  • Promettre que de ce minerai philosophal résultera un Paradis, n’est-ce pas une Chimère qui coûtera fort cher sans arranger les choses, de si peu que ce soit.

 

Peut-être sommes-nous allés un peu trop loin dans nos innovations d’alchimistes à la manque, aux dépens des enfants que nous croyons aimer.

 

Gare au retour de manivelle.

 

 

Peut-être devrions-nous rendre à la Famille sa pleine Autorité dans l’Éducation des enfants… ce dont on omet de parler.

 

Peut-être devrions-nous multiplier les Écoles et exiger d’elles une Éthique qui donnerait le pas à l’Instruction… une Instruction qui ne soit viciée par la démagogie politique doublée d’une prétendue Culture plus hallucinogène que formative et porteuse de valeurs propres au bien public.

 

Peut-être devrions-nous promouvoir l’autorité de tout adulte sur tout mineur au comportement douteux voire répréhensible… L’adulte qui se tait, qui ne voit pas, qui n’entend pas, en quoi contribue-t-il à une société meilleure.

 

Peut être devrions-nous rétablir la Religion, déiste ou naturelle, animiste ou athée, dans sa mission moralisatrice, dans l’observance de l’Éthique de la Nation… faut-il qu’elle en ait une.

 

Donc, la Famille, l’École, la société, la Religion selon l’Étique de l’État veillant et agissant avec toute la vigilance de ses Gardiens de la Paix comme de ses Juges de Paix, dans les limites de la CONSTITUTION.

 

 

Néanmoins, comment y parvenir,

 

–      Sans un meilleur partage des ressources qui se trouvent être trop profitables aux uns dans l’ignorance des autres.

 

 

–      En faisant fi de notre appartenance au Règne Animal, ce qui implique, n’en déplaise aux bien-pensants, un minimum de dressage pour une meilleure conservation de l’Espèce, dans le respect des valeurs qu’elle voudrait se donner ou dont elle se réclame.

 

 

Or, dans ce domaine, le plus tôt n’est-il pas le mieux, et le meilleur savoir-faire, ne serait-il pas l’apanage des parents, des adultes, passés eux-mêmes, dès leur tendre enfance, par l’éducation, par l’instruction et par la religion dont on sait trop le rôle formateur.

 

Or, quel cas faisons-nous de ces Colonnes d’Hercule.

 

F5 : Ami François, n’est-ce pas… attendrissant.

 

 

N’est-ce pas à cette réflexion que nous devrions nous prêter plutôt que de songer à une Police Armée, toujours à la chasse d’une Population toujours affamée de Justice, de Bon droit, et pas de Charité comme on se plait à le faire croire, pour noyer le poisson.

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics. 

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