Arguer de « la puanteur de la bave » de l’autre.

Arguer de « la puanteur de la bave » de l’autre.

                                                     

Participer au Sac de sa Patrie à la faveur des Institutions, voire de la Constitution.

Prétendre vouloir la défendre contre la Corruption, le Népotisme, le Péculat, autant dire le Pillage.

Pouvoir les prendre pour compatibles sans doute ni réserve.

Que le Ciel nous en garde.

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Arguer de « la puanteur de la bave » de l’autre.

F1 : Pourquoi veulent-ils tuer Fillon ? par Aline Lizotte.

Pourquoi, tous ces jours derniers, pendant que les chacals à la bave puante faisant leur chasse au Fillon, pourquoi donc, me revenait à l’esprit, la si belle chanson de Jacques Brel, grave et monotone :…

Est-ce bien argumenter, est-ce même argumenter, que d’arguer dans un débat, de « la puanteur de la bave » de l’autre.

Surtout si cet autre s’exprime à des centaines, voire à des milliers de kilomètres de vous.

Est-ce aussi du fair-play que de tenter d’user d’un semblable arguillon à l’encontre de son contradicteur, surtout quand ce contradicteur s’exprime en toute bonne foi, sans la moindre intention de vexer qui que ce soit.

Est-ce une manière acceptable de débattre, quand le débat requiert, tant de maîtrise de soi, d’aristocratie, d’élégance même, jusqu’à la vénusté, sans empêcher la fermeté, la rigueur dans le raisonnement comme dans l’expression.

Consentir à certaines contraintes en faveur du débat, n’est-ce pas déjà ce qui fait la force du débateur.

Consentir à certaines contraintes, ainsi, laisser l’insulte, l’injure, la menace au vulgaire, n’en est-il pas friand, n’est-ce pas sa friandise en même temps que ses hauts faits.

Arguer de la « puanteur de la bave » de l’autre quand on ne peut se faire aucune idée de la sienne.

N’est-ce pas déjà refuser le débat, faute de pouvoir maîtriser sa colère, voire sa rage face à son contradicteur

Est-ce supportable que l’autre soit d’un avis autre que le sien.

N’est-ce pas aussi montrer son indigence à porter la réplique comme il convient, dans la manière comme dans le fond.

N’est-ce pas montrer son intolérance, ce rideau qui cache tant d’avanies, de turpitudes, de torts, d’infamies même, que de refuser le débat, de lui faire obstruction de quelque manière que ce soit, que par des injures, des menaces, par l’intimidation ou par la médisance, et même par l’exclusion, la censure, l’ombre.

Et voilà que nous croyons devoir évoquer Aristarque de deux siècles d’avant notre ère finissante, celle  du Tout’Monde semblant la supplanter.

 

Aristarque, ce critique qu’on disait éclairé, équitable, cependant assez sévère pour n’être pas la coqueluche de bon nombre.

A quelqu’un qui lui jeta un mépris de l’ordre que nous dénonçons, il répliqua :

« Et vous, un masticatoire à la Chlorophylle vous détournera certainement du nez la fétidité dont vous suspectez votre prochain ».

Enfin, pour en venir à notre arrière-pensée :

• Le Canard enchaîné n’a pas toujours déplu, il ne déplait pas toujours… c’est selon.

Cependant, que serions-nous et que serait la pauvre France, si les Scavengers venaient à nous manquer… ils sont donneurs d’alerte, Police et Justice doivent s’assurer de leur bien-fondé ou pas.

• François Fillon a bel et bien adhéré à des pratiques – et en a profité – alors qu’à l’évidence, malgré leur auréole de légalité, elles sont une honte propice tant au Péculat qu’au Népotisme.

Lui Président de la République Française, pourrait-t-il les Combattre quand il y a amplement trouvé « son bonheur ».

• Sous toutes réserves, notamment en ce qui concerne certaines tares dont nous avons été victime cependant que la Société semble y trouver son compte en s’en faisant la Complice.

Comme quoi, dans un Débat, on n’argue pas de la puanteur de la bave de l’autre comme de tout autre amalgame pour escamoter le fond des choses.

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

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Ne Peut être reproduit – même partiellement –  sans l’autorisation de l’Auteur.

Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics. 

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Ne Peut être reproduit – même partiellement –  sans l’autorisation de l’Auteur.

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Liens Suggérés :

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