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PERSPECTIVE GÉNÉTIQUE 6

16-05-2016

PERSPECTIVE GÉNÉTIQUE 6

 

 par Michel Frankland

DES RÉALISATIONS UTILES EN ÉDUCATION

 

Nous venons de constater que les ressortissants sur la planète dont le QI se situe statistiquement clairement sous la normale se trouvent des raisons historiques et politiques pour justifier leur retard « temporaire ». Mais c’est là le propre d’une pensée circulaire. Car, comme le rappelle le bon sens populaire, « on a les gouvernements qu’on mérite ». De même de tout le reste. Les groupes humains, comme les individus, ne sont pas constitués en pièce détachée. Si bien que les gènes jouent un rôle important dans l’histoire et la qualité administrative des groupes. On a, pour une bonne part, le succès de ces gènes. Bref, l’histoire des civilisations nous a martelé au cours des siècles que les gens ne naissent pas égaux dans leurs nombreux champs d’activité personnelle ou collective.

 

 

 

Mais la bonté répare en bonne partie plusieurs de ces inégalités. C’est le cas en particulier en éducation.

 

 

 

Considérons le problème : quel est l’avenir d’un élève un peu inférieur à la moyenne des QI ? Il se trouve en effet confronté à un phénomène contemporain qui lui nuit doublement.

 

 

 

Ce phénomène, c’est l’accélération exponentielle de l’information. Je rappelle trois chiffres qui révèlent l’essentiel : il y a plus d’un milliard de sites sur la toile ; on compte plus d’un milliard d’échanges web par jour. Toute la documentation des anciennes civilisations qui ont dominé la Méditerranée tiendrait dans moins d’un millième de l’info quotidienne sur internet.

 

 

 

Or, le QI mesure l’aptitude à abstraire, soit, dans le présent contexte, la capacité à gérer l’information.

 

 

 

Notre sympathique étudiant se trouve doublement perdu. D’abord, à l’évidence, parce qu’il gère l’effluve d’infos plus lentement que les autres. Mais également, parce qu’il perd confiance en lui. Il se voit placé dans une course où il sera toujours dans la deuxième moitié de peloton. Nous sommes en présence du décrocheur type. Que faire ?

Des professeurs ont proposé une solution qu’ont adoptée certaines administrations scolaires. Le prof dont c’est la fonction rencontre périodiquement ce type d’élève. Il l’encourage, lui sert de guide dans ses devoirs, assure un suivi interpersonnel. L’élève n’est plus emmuré dans la masure de sa défaite. On croit personnellement en lui ! Bref, voilà colmaté raisonnablement l’aspect émotif. Je suis convaincu qu’on ne dira jamais assez la valeur curative de cette aide. Qualifiez-la comme vous voulez : bonté, amour, charité, respect ; voilà de toute façon la relation salvifique qui continue de faire ses preuves depuis les débuts de l’espèce humaine.

 

 

 

N’oublions pas non plus une autre démarche collective fort efficace. L’aide au devoir, répandu à travers les écoles du Québec, est de la même eau. Justement parce que les parents, pour des raisons d’allophonie, de parcimonie de temps ou d’ignorance, ne sont pas toujours aptes à l’aide pédagogique.

 

 

 

D’autant plus que plusieurs formes de travail ne nécessitent pas un QI supérieur. C’est pourquoi les écoles, depuis quelques années, se sont ouvertes davantage à des cours techniques menant directement à un métier honorable.

 

 

 

Vous saisissez le sens de cet article. La vie n’est pas robotique. Les inégalités, par la générosité d’aidants, n’empêchent pas une bonne dose de réussite. Et la société génère son lot d’emploi pour les personnes moins performantes ès QI.

 

Et vous faites le lien avec Perspective génétique 4 : les valeurs de fond d’un être humain transcendent le QI. Le QI de Satan dépasse largement tous les nôtres. Est-il un succès ?…

Dans le prochain article, Perspective génétique 7, nous aborderons la relation entre le QI et la fraude. Nous constaterons le caractère majeur et difficilement solvable de celle-ci.