Montréal

Nouvelles

salut

03-12-2015

Salut,

par Michel Frankalnd

 

Je veux te parler d’une activité qui m’est chère.

 

Je te proposerai une participation plus loin. Si ça te dérange en quoi que ce soit, tu envoies cette lettre aux poubelles.

 

 

Je prends à cœur mon travail à la Saint-Vincent de Paul. Aider les pauvres m’apparait une occupation nécessaire. J’écoute aux nouvelles que les organismes caritatifs ne sont pas utiles puisque l’État pourrait leur accorder un salaire de base. Une dame, impliquée comme moi dans l’aide aux pauvres, a expliqué au journaliste que la vie ne marche pas comme ça. Que les personnes qui proposent une telle utopie ne comprennent pas grand-chose à la nature humaine. Même si on doublait leur BS et allocations pour enfants, il leur manquerait toujours l’essentiel.

 

Il faut souvent repenser leur budget avec les démunis. Les orienter sur la façon de trouver un emploi. Comment s’y prendre devant une compagnie d’assurance qui prend tous les moyens pour ne pas leur verser la compensation pour perte d’emploi par maladie. Parce que la pauvreté, ça vient souvent d’un cerveau mal foutu, en mal de bons conseils et respect. Bref, les conseils et le support psychologique de bénévoles qui les rencontrent régulièrement leur sont d’une aide précieuse.

 

Et les bénévoles ne coutent pas un sou à l’État. Mieux : notre petit groupe à la gérance, au 1930 Champlain, vit sans excès. La Saint-Vincent de Paul du Grand Montréal fonctionne à 11 % de son cout d’opération, ce qui est clairement moins cher que la grande majorité des associations caritatives.

 

Il m’est venu des mots qui disent la bonne attitude : les pauvres sont «de mon village». Je les accueille comme ça. Ils le sentent et l’augmentation de leur BS ne leur donnerait jamais ce qui est essentiel à un être humain: être respecté comme une personne à part entière, un membre estimé du «village».

 

À notre point de service, la Saint-Vincent de Paul de Saint-Joseph-de-Bordeaux, au 1650 Viel, H3M 1G5 tél : 514-336-4815, nous sommes neuf bénévoles réguliers et deux occasionnels. Nous croyons à notre action. Notre petit groupe de bénévoles, en plus des heures consacrées à l’aide aux personnes démunies, collaborons aussi personnellement à la campagne de financement. En moyenne annuelle, un peu plus de 1200 $.

 

Chaque année, nous aidons environ 400 familles : bons alimentaires, ameublement lorsque pratiquement nécessaire, vêtements pour l’hiver (il y a quelques jours pour une famille syrienne récemment arrivée), bons Bonne Mine (montant alloué pour l’achat du matériel scolaire en début d’année scolaire), paniers de Noël, camp de vacances pour les jeunes aux parents sans moyens (payé en tout ou en partie, selon notre état financier), etc.

 

Si tu collabores financièrement à notre campagne de financement, nos pauvres s’en trouveront mieux. Deux cas passablement récents me viennent à l’esprit. D. F. est tellement pauvre que non seulement il n’a ni télé ni téléphone, mais il n’a pas de quoi chauffer. Si bien que l’hiver, il se couvre d’un vieux manteau et de couvertures. Il y a quelques semaines, I.B. me dit : «On avait presque plus de nourriture. On a décidé de la donner aux enfants. Mon mari et moi, ça fait deux jours qu’on n’a pas mangé.» Des cas extrêmes ? À peine. Chaque cas recèle un côté pathétique.

 

 

 

 

 

 

NOM……………………. PRÉNOM………………….

 

 

 

ADRESSE…………………………………………….

CODE POSTAL……………………

 

 

TÉLÉPHONE………………..

 

 

COURRIEL (OPTIONNEL)…………………………………………

 

 

MONTANT ACCORDÉ…………………………………………..

(Pour don de 20 $ et plus, reçu d’impôt transmis dans les meilleurs délais)

 

 

 

Encore une fois, si, pour quelque raison, tu estimes de ne pas participer à notre campagne, oublie ceci.

 

Amitiés

 

Michel Frankland