Vous pouvez mieux Monsieur le Président.

Vous pouvez mieux Monsieur le Président.

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 Par Éric E.G. NOGARD                  

Notre Marc de Café se serait-il mépris.

A lire à travers lui, nous serions-nous trompé.

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F1 : Craché-Juré sur un Pneu : « Si le chômage ne recule pas d’ici 2017, je n’ai aucune raison d’être candidat à un deuxième mandat ». Et bien cochon qui s’en dédit.

Comment dire notre désenchantement à entendre ces mots que vient de prononcer le Président de la République Française, Monsieur François HOLLANDE, lui, le Représentant – qu’ils l’aiment ou pas et qu’il les aime ou non – de tous les Français du Continent ou des Contrées lointaines :

«  Faute de vaincre le chômage, je jetterai l’éponge ».

Comme si le chômage était une Calamité en soi.

Comme si la Calamité Française était le chômage plutôt que le dévoiement de notre Cinquième République, avec pour corollaires toutes les dérives qui accablent la France et la mettent en péril.

Dévoiement de nos Institutions et Dérives de notre Société, en même temps qu’une mentalité tortueuse, devenue impossible à définir.

N’est-ce pas de ce Mal que se meurt la France de nos jours.

Qu’importe le chômage.

Il a toujours été, il a toujours fluctué, il est préoccupant aujourd’hui, davantage peut-être que jamais, il mérite que nous redoublions d’efforts pour parvenir à le réduire à des limites supportables… c’est vrai.

En revanche, ne serait-il pas la conséquence de tares que nous traînons et auxquelles, à l’évidence, nous tenons davantage qu’à la prunelle de nos yeux.

Ainsi,

–       Thésauriser par syndrome, très au-delà du nécessaire et même du superflu. Thésauriser à devenir un vrai danger public.

–       Vouloir tenir le Sceptre au prix de toutes les compromissions dans tous les domaines et vouloir embrasser ce que l’on ne peut pas étreindre.

–       Servir trop de Maîtres à défaut d’une bonne Constitution à laquelle se dévouer au lieu de se livrer à ses dépens à une perpétuelle tug of war.

–       Se complaire au paradoxe de combattre l’idée de Dieu si indispensable à la Sagesse sociale comme à la Spiritualité de chacun pour se prendre et vouloir se faire passer pour le Grand Maître de toute chose, tout en se dissimulant sous des artifices et travestis de la dernière puérilité, en s’appuyant sur Clubs et Sociétés aux bienfaits illusoires.

Il est vrai que les sots ne manquent pas, les aigrefins non plus.

Retenons cependant que le chômage est peu de chose auprès des mots dont nous souffrons.

F2 : Pas de sursaut Docteur, c’est juste une ordonnance…  … pour notre Président !

A peine a-t-il valeur de Scarlatine dans cet état de Peste qui nous accable.

Et notre Marc de Café ne s’y est pas trompé, pas plus que la lecture que nous en avons faite ne nous a abusé.

Qu’il n’est pas été notre favori, soit, il est notre Président.

Un Président bien Élu au terme d’une guéguerre électorale ni pire, ni meilleure qu’une autre… à la guerre, comme à la guerre.

Le Président d’une République souffrant de tous les maux et propre par cela même à dénaturer le meilleur des Présidents.

Une République à remiser pour avoir plus que fait son temps.

Et c’est à cela que devrait s’employer Monsieur François HOLLANDE, en invitant la France toute entière à l’Élaboration d’une Constitution propre à une Forme de Gouvernement qui lui permette d’envisager l’avenir comme elle l’espère et comme il se doit.

Une Constitution qui fasse Autorité.

Que la page se tourne sur la Cinquième République Française.

Que la France se libère de la Chrysalide qui l’enserre et l’enlise.

Que les Français repartent du bon pied.

Si Monsieur François HOLLANDE s’y employait, peut-être viserait-il plus juste et serait-il in fine un Grand Président, celui de la France changée de ses habitudes perverses et de sa mentalité corrompue.

Notre Marc de Café ne s’est pas mépris.

A lire à travers lui, nous ne nous sommes pas trompé.

Le Chômage n’est pas le drame Français.

Et pour la France, vous pouvez mieux, Monsieur le Président : donnez lui un Régime qui lui sorte le nez de ses miasmes, donnez lui une Constitution qui ne soit une parodie propre au jeu des Pervers.

Alors serez-vous un Grand Président.

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