Nous avons un nouveau site web.  Nous nous améliorons!
Par Abel Claude Arslanian C’est probablement cela qui m’a inspiré cette réflexion : y a-t-il place pour  l’amélioration? Est-ce possible d’atteindre la perfection? Pour cela, il faut commencer par se poser la question : est-on prêt à changer pour essayer de s’améliorer? Nous sommes tous équipés pour pouvoir avancer que ce soit par nos actes, nos pensées, nos sentiments ou notre volonté.  Â
Bien sûr, nous pouvons nous améliorer mais il faudrait d’abord savoir comment et quand?
Pour s’améliorer, nous devons d’abord reconnaître nos défauts et cibler nos faiblesses pour pouvoir ensuite mieux nous  accepter et essayer de nous améliorer. Ce premier pas est déjà un grand pas vers la perfection : la perfection couve en chacun de nous à notre image mais le problème est qu’on oublie de l’alimenter régulièrement et on la cherche alors sans pouvoir la trouver. Très souvent, on détourne notre attention de notre idéal dans notre recherche de cette vérité qui est déjà en nous. Nos élans  étant ralentis  par la convoitise de l’autre, par la jalousie, par l’envie, nous nous sentons alors découragés et malheureux! Dans le monde actuel de compétition, on exige de nous de faire le maximum pour être parfait. Or qu’est-ce donc que ce but ultime de la perfection? Est-ce l’excellence, l’absolu, l’idéal, le summum de la réussite? Avons-nous vraiment toutes ces qualités ou ne sont elles  que des chimères?
Posons-nous plutôt la question de savoir si nous avons vraiment besoin de tout cela et s’il est possible de viser à atteindre l’état de «zéro défaut». Attardons-nous plutôt à chercher notre idéal propre et non une comparaison ou la photocopie d’autrui car il est plus sage d’être son propre modèle que de se comparer  à l’étalon du voisin.
Cependant, sous prétexte que la perfection absolue n’est pas de ce monde, on ne doit pas écarter le désir de s’améliorer. En effet, chaque petite correction quotidienne pourra nous faire gravir les marches, une à la fois, et nous faire atteindre notre palier de perfection. Rappelons-nous que ce sont les petits détails qui construisent la perfection et non la perfection en soi qui est le détail important.
La perfection ne tient pas compte du  temps et donc essayer de s’améliorer sans se fixer obligatoirement des échéances est déjà une victoire en soi et une source de réconfort et de bien-être. Souvenons-nous qu’il est plus facile et plus noble de tendre vers l’équilibre plutôt que vers la perfection car c’est en soi une perfection que de garder l’équilibre. Reconnaître consciemment ses limites nous rapprochera plus de la perfection puisque l’humilité est l’antichambre de toutes les perfections. À chacun de trouver sa voie.
Abel Claude Arslanian
