« moïku »
par Me Serge H. Moïse av
Quand on se crée un très bel entourage
On réalise que le bonheur n’a pas d’âge
La vie s’embellit chaque jour davantage
En ville à la montagne ou sur les plages
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Il ne faut jamais perdre espoir
Car même quand il fait si noir
Le jour cède sa place au soir
Pour laisser le rêve prévaloir
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En plus des savantes dissertations
Il nous faut donc des propositions
Qui soient des véritables solutions
Pour mettre fin à toute stagnation
                   SHM av.
« moïku »
À voir ce que subissent nos sœurs et nos frères
Nous ne pouvons certes pas en être très fiers
Ils essayaient de fuir cette affreuse misère
Pour avoir une vie un peu moins amère
                     SHM av.
« moïku »
Comment expliquer à tous ces très nombreux parents
Qu’ils ne peuvent pas mettre au monde d’autres enfants
Sans détenir au paravent de beaux emplois permanents
Or des emplois ils s’en foutent les fieffés gouvernements
                                      SHM av.
« moïku »
Ce n’est pas en vieillisant qu’on devient con
Mais un jeune con qui devient un vieux con
Or les cons ne sachant pas qu’ils sont cons
Notre monde est certes parsemé de cons
———
SHM av.
« moïku »
Il faut aiguiser sa patience
Cultiver encor l’espérance
Qu’une autre gouvernance
Nous évitera la déchéance
             SHM av.
« moïku »
Il n’est pas question de tourner en rond
Nous glissons encor vers les bas-fonds
Nos dirigeants sont hélas des aliborons
Qui se foutent de toute notre population
                      SHM av.
« moïku »
Même si tu as en main une rude canne
Évite toujours de discuter avec un âne
Car toute la rhétorique qui en émane
Étalera une prise de bec qui se fane
                     SHM av.