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Activiste pro- démocratie attaqué près de chez lui( Vietnam)

23-10-2012

Activiste pro- démocratie attaqué près de chez lui( Vietnam)

                         Envoyé par Lam Cham Tho

Le 18 Aout 2012, l’avocat Le Quoc Quan, unactiviste pro-démocratie qui a fait des recherches à l’Institution « National Endowment for Democracy » dans la région de Washington D.C. a été brutalement attaqué par deux voyous sur le chemin de retour à la maison. Il avait reçu un coup de tube de fer sur les genoux, un autre sur la cuisse et un dernier sur le dos, causant presque l’évanouissement. Heureusement que ses voisins entendaient son appel au secours et venaient à sa rescousse tandis que les attaquants prenaient la fuite.

 

En entrevue avec BBC, Le Quoc Quan pense que c’est la police qui est derrière tout cela car il reconnaissait l’un d’entre eux comme étant le gars qui le filait constamment dès qu’il s’est engagé dans la lutte pour la démocratie.

 

12 NGOs réclament la remise en liberté de 17 jeunes catholiques détenus

 

Le 12 Mars 2012,neuf organisations internationales ONGs (ACAT France, Access, ARTICLE 19, Electronic Frontier Foundation, Front Line Defenders, Index On Censorship, Media Defence South East Asia, Media Legal Defence Initiative, Southeast Asian Press Alliance) envoyaient au Premier Ministre Nguyen Tan Dung une lettre lui demandant de relâcher immédiatement et donner accès à l’assistance juridique pour leur défense devant le tribunal, les 17 personnes suivantes: Dang Xuan Dieu, Ho Duc Hoa, Paulus Le Van Son, Nguyen Van Duyet, Nong Hung Anh, Nguyen Van Oai, Chu Manh Son, Dau Van Duong, Tran Huu Duc, Nguyen Xuan Anh, Ho Van Oanh, Thai Van Dung, Tran Minh Nhat, Ta Phong Tan, Tran Vu Anh Binh, Nguyen Dinh Cuong, and Hoang Phong.

Ces individus ont été appréhendés à cause de leur convictions en matière d’anti-corruption, de défense de l’environnement et des droits et libertés de la personne.

 

 » Depuis ce temps, leur condition loin d’être améliorée s’est détériorée de jour en jour ». Une nouvelle lettre en date du 27 Aout 2012 signée par 12 ONGs déplore que « quatre de ces activistes ont été injustement condamnés à des peines de prison et le reste, détenu sans avoir accès à des avocats. Blogger Paulus Le Son était transféré à la prison Hoả Lò à Hanoi. C’est une prison renommée pour avoir tenu des conditions inhumaines. Un autre citoyen au nom de Dang Xuan Dieu, a été interdit de toute visite familiale depuis l’année dernière ».

 

Cette nouvelle lettre rappelle au gouvernement vietnamien qu’il doit honorer ses obligations et suivre les lois internationales. Elle porte la signature des représentants de ACAT France, Access Now, Associated Vietnamese Writers in Exile Centre, Electronic Frontier Foundation, English PEN, Front Line Defenders, Human Rights Watch, Index on Censorship, Media Defence — Southeast Asia, Media Legal Defence Initiative, Southeast Asian Press Alliance (SEAPA), et Vietnamese League for Human Rights.

 

Une cour populaire rejette l’appel d’un activiste anti-collusion

Une Cour d’appel au Vietnam a rejeté l’appel porté par un activiste renommé qui était condamné à 5 ans de prison pour avoir disséminé la propagande anti – gouvernementale.

 

La Cour Suprême du Peuple de la province de Ninh-Thuan au Sud-Est du Vietnam a maintenu la sentence initiale portée contre Phan Ngoc Tuan, 53 ans, défenseur des droits des travailleurs. Ce même activiste a par ailleurs mis en doute les actes commis par le gouvernement local.

Tuan, un missionaire catholique, a été arrêté le 10 Août de l’année dernière pour avoir distribué des tracts dénoncant les « méfaits » des autorités locales. Le 6 Juin, lors d’un procès dans lequel aucune assistance juridique ne lui était accordée, il était condamné à cinq ans de prison en plus de trois ans de probation, pour avoir « fait de la propagande contre l’État », suivant l’article 88 du Code pénal.

 

Sa femme, Nguyen Thi Nu, révélait à RFA Section Vietnam, qu’elle n’était pas avisée de la date de l’appel que tout récemment. « On ne m’avait pas informé de cet appel et je ne le savais qu’après avoir visité mon mari le 29 Août », disait-elle.

Durant l’annonce du verdict, mon mari disait ne s’attendre à aucune clémence de la part de la Cour … étant donné qu’il combattait la corruption à haut niveau … », confiait-elle.

 

Elle ajoutait aussi que son mari lui avait dit qu’il contestera la sentence même s’il faut aller jusqu’au Chef de l’État et ce, quel que soit le jugement de la Cour Suprême.

 

Nu racontait qu’elle ne recevait aucune réponse de la Cour à l’égard de l’action qu’elle et son mari avaient portée pour la défense des intérêts des travailleurs, action qui était mentionnée aussi dans le contenu des tracts distribués auparavant.

« Jusqu’à maintenant, la Cour Suprême ne considère le procès qu’en relation avec les évènements depuis 2011 en ce qui a trait aux tracts anti-gouvernement », continuait-elle.

« Il y avait 500 travailleurs dans cette affaire mais seulement un, mon mari, qui osait se lever pour défendre leur intérêts.

Phil Robertson, directeur-adjoint de Human Rights Watch’s Asia, division basée à New-York, disait que le procès de Tuan démontrait une fois de plus l’intolérance du gouvernement vietnamien envers toute opposition d’idées et d’opinions dans la société. « Mettre les activistes comme Phan Ngoc Tuan sous les verrous signifie simplement que les gouvernements locaux auront les mains libres pour abuser de leur pouvoir pours’enrichir tout en violant les droits et libertés individuels », déclarait-il.

« Ce cas fut un autre exemple où le Vietnam préfère tirer sur le messager plutôt que résoudre les doléances, source des combats des activistes, qui demandent justice et imputabilité. » (Source: RFA Section Vietnam)

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