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Avec ça, où pouvez-vous aller.

17-10-2012

Avec ça, où pouvez-vous aller.

                     Par Éric E.G. NOGARD

Oui, avec ça, où pouvez-vous aller Messieurs-Dames.

Plus de voitures qui roulent que ne poussent de bananiers.

Davantage de portables que de tiges de canne à sucre.

Plus de bouches affamées qu’il n’y a de Manioc ou de Toloman.

Oui, avec ça, où pouvez-vous aller : dans l’Indépendance ou dans l’Autonomie.

 

 

De l’Indépendance promise par le M.I.M. (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) de MARIE-JEANNE.

 

Nous voudrions bien y croire, mais nous avons des doutes.

 

Il fallait à MARIE-JEANNE une vague porteuse, il l’a eue, elle l’a porté où il voulait, peu importe le reste.

 

Ce qui veut dire, en sourdine, que lui sorti d’affaire, peu importe les Couillons.

 

Sauf qu’à cette débrouillardise, la Martinique s’est bien enfoncée dans le sable mouvant des joueurs au plus malin.

 

 

De l’Autonomie promise par le P.P.M. (Parti Progressiste Martiniquais) dont LETCHIMY a recueilli le Précieux Héritage de qui on sait.

 

Nous voudrions bien y croire, mais rien pour nous convaincre.

 

Quand le garçon de ferme demande à distribuer le grain, est-ce pour le bien des pintades, canards et dindons.

 

Pour ce qui est du grain, rien ne vaut la main du Fermier lui-même, aux dires des hôtes de la basse-cour.

 

Mais, hélas, les Martiniquais n’en sont pas là, apprend-on en basse-cour ce qui s’enseigne aux amphithéâtres d’Université.

 

S’il semble que PACQUIT à la Meynard et MARIETTE à Mangot Vulcin aient versé en manière de gestion davantage de Bouillon de Onze Heures que d’Ėlixir de Jouvence, remettons ça avec LETCHIMY qui lui, tient son Mastère du Grand-Maître, PACQUIT et MARIETTE, quoiqu’universitaires, n’ayant pas pesé plus lourd qu’un apprenti sorcier.

 

Que LETCHIMY, en toute autonomie, dispose librement du peu de grain que peut encore nous jeter ce Pays dont tous les Noms déclenchent en nous une poussée d’Urticaires, pour ne pas dire la folie meurtrière des Coupeurs de Têtes de Statues.

 

Au lieu d’obtenir qu’on nous en dispense avant tout’autre chose, nous nous sommes écartés de la Porte Oudinot, au point que nous nous trouvions hors de l’Espace SCHENGEN.

 

Au lieu de réclamer que ce soit la main de la Fermière qui nous distribue le grain, nous avons choisi de nous le voir jeter par le garçon de ferme.

 

 

Dès-lors, bien nous en prenne, faisons retentir nos Conques de Lambis, dansons notre « Bèlè » sur le pont… Ah, ah !.. Voilà que son nom nous échappe, ou alors il n’est plus chez-nous, nous en sommes bien loin à notre propre demande.

 

Avec ça, sur quel pont danser notre « Bèlè ».

Sur lequel des Trois Ponts de notre Grand Saint-Pierre.

 

Remarque : Nos chroniques expriment l’opinion de « Martinique Province Française », un Mouvement Français dont la consistance se confirme de jour en jour.