Né à Pointe-à -Pitre le 24 novembre 1945, je suis un insulaire d’origine Antillaise qui refuse de se faire appeler « Utramarin »
Christian Martin
Je me souviens de la Place de la Victoire où les allées étaient encore faites de tuf calcaire compacté. Alors que je traversais une des allées, en donnant la main à ma mère,  une lumière scintillante attira mon attention. Je lâche aussitôt la main qui me tenait avec fermeté et me baisse pour extraire du sol une énorme bille verte transparente, pleine de bulles et je poussai alors un cri ouah une « gazeuse gros et demi ».Combien d’entre-vous peuvent se rappeler ce type de définition sinon ceux pour qui jouer aux billes sur cette place était une passion. Cette place était le lieu de rendez-vous de tous les jeunes de Pointe à Pitre. Durant mon enfance j’y passais la plupart de mon temps, jouant aux billes avec les jeunes passionnés de billes. Nous collectionnions « les perlouses » les plus belles des billes.
Je me souviens aussi de ces soirées inoubliables où nous nous rassemblions pour conter des blagues. Nous étions Rudy, Max, Kiki, Nicole, Gérard, Roland etc.  Tous là . un bonheur complet d’être, une Victoire de la jeunesse de se sentir libre dans un environnement sain; nous ne connaissions pas le mot drogue et la couleur de la peau n’avait pas d’importance. Après ces belles années ‘50, je me souviens aussi de l’arrivée en Guadeloupe du flot d’intellectuels des années 60, et en particulier de certains marxistes comme professeurs VAT dans nos lycées.  Des envieux, des racistes qui ont contribué, permettez moi l’expression « à foutre la merde ». La France n’en voulait peut-être pas de ces tordus. Je pense qu’ils sont la source de nos malheurs. Aujourd’hui nous devrions continuer de rejeter tous ces José Bovet, Besancenot et Ségolène Royal qui arrivent soi-disant à la rescousse des Antillais. Nous n’avons point besoin de ces gens, nous sommes capables de raisonner et de comprendre dans quelle « merde » nous avons été placés, une situation aggravée par l’inertie d’une administration Sarkozienne qui a regardé passer le train. Vous me direz que de bons ou mauvais souvenirs imprégnés peut-être de nostalgie. Non! Je ne crois pas. Aujourd’hui, ce sont plutôt les réalités du passé qui rejoignent le présent. Effectivement comment concevoir que les uns se dressent contre les autres sinon à cause de ceux d’une part qui cultivent le collectivisme, le racisme, la haine avec comme ingrédient permanent l’esclavage et d’autre part ceux qui attisent le feu par des propositions manipulatrices incohérentes, appelées 72, 73 et 74. L’attention du peuple est détournée par l’administration Sarkozienne qui cherche à puiser dans la source UGTG/Domatienne les motifs nécessaires à la justification du largage des Antilles. Aucune amélioration économique ne sortira de ces discussions stériles, au contraire tous ces décrets ne feront qu’augmenter le déficit budgétaire et alimenter les éternels mécontents. Je suis triste de voir le racisme se propager comme un cancer de la peau qui ronge la Guadeloupe. Pas de chimiothérapie comme prescription curative mais un renforcement de la maladie en voulant systématiquement imposer un référendum et s’il est négatif en imposer un autre, le principe du marteau et du clou. S’il faut l’enfoncer ce clou, pourquoi ne pas commencer par la Corse et la Bretagne? Quant à ceux qui s’évertuent à  tuer l’économie par des grèves permanentes dites perlées, ceux qui en fait sucent le système jusqu’à l’os et qui conduisent la Guadeloupe vers sa perte, ce ne sont pas des inconscients mais des révolutionnaires qui veulent prendre le pouvoir par tous les moyens.
Je voudrais féliciter Philipp, Eric Nogard, Amédé Adélaide et bien d’autres qui se battent via l’Internet pour la Vérité, l’Internet étant un moyen bien plus efficace de communiquer nos pensées que par les médias qui semblent être influencés par des idées indépendantistes plus que gauchisantes. Domota n’a pas réalisé l’impact de l’Internet. Ils pouvaient bloquer les routes et prétendre qu’il y avait grève générale mais ils n’ont pu contrôler les sources d’information que représentent le courriel (le mail) et l’Internet et le bon sens s’est fait entendre. Les citoyens ne se sont laissés ni abuser par le verbiage de nos petits révolutionnaires et des medias, ni impressionner par les menaces, ni museler. La pensée raisonnable a pu survivre à ce virulent chaos des 44 jours.
Je rejette donc tous ces pourvoyeurs d’idées destructrices de l’extrême gauche franco/guadeloupéenne, par contre j’apprécie tous les Français qui sont au-delà de tous les partis, les vrais constructeurs. Je crois que nous devrions faire circuler nos écrits de façon systématique en France Métropolitaine afin de mieux faire connaître notre patriotisme et leur dire combien nous apprécions de faire partie de ce grand pays européen qu’est la France.La grande différence toutefois  entre tous ces marxistes et moi
- c’est que je pratique malgré mon éloignement, le rapprochement culturel, social et économique alors qu’eux prêchent la haine et la séparation.
La grande différence entre ces marxistes et la majorité des Antillais qui refusent l’autorité tyrannique et destructrice de l’UGTG/DOMOTA,
- c’est que cette majorité à la volonté sans relâche de construire le futur de la jeunesse Guadeloupéenne
Les faits sont là , et ne peuvent être cachés.
l’UGTG/DOMOTA, une minorité de l’ordre de 15% d’indépendantistes ne peut s’emparer de la Guadeloupe, nous devrions crier tout haut « La Gwada cé tan nou, cé tar é pa ta l’UGTG tou seul» Ce dernier n’étant investi d’aucun pouvoir
Au regard des prochains référendums de la Martinique/Guyane, toute la Guadeloupe devrait être solidaire et dire « La Gwada ka di yo voté NON é NON» Deux fois, non et non, aux référendums.