LA « MACHINE » RÉSOUT TOUT… MAIS RIEN D’AUTRE
par Michel Frankland
Les experts de la  « MACHINE» – ChatGPT – font l’objet de plusieurs entrevues.
Pourrons-nous un jour atteindre une telle intelligence de la MACHINE qu’elle replacera plusieurs fonctions rémunérées. Conduire un camion. Écrire des textes de loi, des romans ?
Oui, à toutes ces affirmations. Mais le spécialiste rappelle que les créations techniques, au cours des générations – la machine à vapeur, les chemins de fer, l’électricité ont créé plus d’emplois que de licenciements. La personne menant l’entrevue lâche le gros morceau : Et si ces machines de plus en plus brillantes venaient à nous dominer ? Le spécialiste rappelle que c’est nous qui les créons. Il s’agit qu’au cours de ce processus, nous fixions aux machines des contraintes de soumission.
Malheureusement, les personnes menant ces entrevues ne posent pas une question fondamentale. La machine ne peut générer de sens moral, niveau fondamental de l’être humain.. Elle ne peut qu’être étrangère aux valeurs du bien et du mal. La machine n’a pas d’âme. Je n’aborde même pas l’étape suivante, sur la foi en Dieu. D’abord, parce que le sens moral, explicitant en valeurs de bien et de mal, ne nécessite pas la foi des quelque 6 milliards de croyants. Par contre, pour ce groupe abondant, la limite de la machine est encore plus évidente.
Le fait que les journalistes, en entrevue avec les apprentis-sorciers de la MACHINE, ne voient la question de fond, révèle une grave déficience chez plusieurs gens des médias.
J’étais en philo à l’Université. Un ami se penche vers moi et murmure : « Le prof sait tout… mais rien d’autre. » Je constate que ce n’était pas le seul !
