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Le rêve épuisant et stérile de la gauche en éducation

18-03-2023

Le rêve épuisant et stérile de la gauche en éducation

par Michel Frankland

Le quotient moyen d’un peuple est de 100.Pour réussir au primaire, il faut au moins 90.

Déjà, une tranche de la population n’est pas équipée pour cette première étape.

Pour réussir au secondaire, le bon sens nous suggère un quotient moyen, soit 100.

Cela signifie que qu’environ 50% des étudiants n’auront pas ce qu’il

Faut pour obtenir leur diplôme du secondaire..

On a fini par comprendre que pour les cas limites, les cours au secondaire doivent être axés sur l’apprentissage d’un métier. Encore qu’on a rapidement perçu le danger d’une seule discipline. Elle ne conviendrait pas à tous. On s’est donc orienté vers un certain nombre de disciplines concrètes. Les quotients plus faibles reprirent de l’intérêt.

Sauf qu’un nombre relativement considérable ne s’y retrouvaient nulle part.

Que faire de ces élèves ?

Il importe ici de nettoyer une illusion persistante émanant de la gauche. À la question sur les performances différentes de certains groupes par rapport à d’autres, la gauche met en fait une question extérieure :certains groupes ont été chanceux ; d’autres, moins.

L’idéalisme de la gauche s’avère aussi noble qu’inefficace. Leur noble sentiment se heurte au fait de l’étendue des dispositions innées.

Ainsi, les profs de gauche s’épuisent à enseigner à ce pourcentage d’élèves qui, génétiquement, ne sont pas équipés pour l’école.

Il en résulte trois erreurs.

Première erreur : l’épuisement des dits prof – certains, vidés, quitteront l’enseignement.

Deuxième erreur : Les étudiants nuls charrieront un lourd complexe. On veut à toute force leur faire accéder à des connaissances dont les profs de la gauche leur affirment la nécessité. Leur nullité leur est établie à pleine pages blanches,

Troisième erreur : les étudiant doués pour apprendre s’ennuient dans les cours, voire perdent le goût de la classe, le prof angélique investissant une énergie considérable à s’occuper des inadaptables. Le problème des doués se trouve de surcroit à cause des sous-doués – incapables d’attention. ils dérangent fréquemment la classe par leurs nombreuses remarques intempestives.

Comme professeur de cégep, J’ai reçu de mes étudiants plusieurs confidences sur le gâchis scolaire au secondaire, surtout reliées à la troisième erreur. Mais comprenons aussi que ces trois erreurs sont trois aspects imbriqués d’une même erreur globale, l’angélisme de la gauche.

Comme dit l’adage issu de la sagesse populaire : »QUI VEUT TROP FAIRE L’ANGE FAIT LA BÊTE, »