COVID, CHIFFRES ET SENS DES RESPONSABILITÉS

COVID, CHIFFRES ET SENS DES RESPONSABILITÉS

par Michel Frankland

En date du 1’ octobre 2021, voici les chiffres officiels  au Québec sur la Covid

CAS CONFIRMÉS: 410823

DÉCÈS   :                  11377

CAS RÉTABLIS :    393 595

Donc 410823 – 11377 =   399546   personnes non décédées   

Soit : 399595 – 399546 = 6951 personnes affectées des séquelles du Corona

Le Gouvernement du Québec avait d’abord réservé 8000 lits d’hôpital pour la pandémie.

En soit, c’est correct. J‘ai lu dans un document que le nombre de lits total est de plus de 15000.

Le vrai problème : le nombre de médecins requis pour traiter les patients atteints de covid mobilise une grande partie du corps médical

Cependant, une donnée importante : combien de temps dure en moyenne un traitement hospitalier du corona ? Internet me révèle ce que le bon sens nous laissait présager : de 7 à 10 jours  Moyenne : 8,5 jours.

Soit : 8,5 x 410823 = 3,492,096 jours d’hospitalisation. Divisé par 8000 lits = Pas besoin de plus de 43 jours d’hospitalisation  pour tout régler.  Évidemment, les patients n’arrivent pas tous en même temps. Ils s’échelonnent dans le temps. Il demeure que l’aspect numérique, bien que présentant une simplification mathématique, souligne le nombre exagéré de lits requis. En ce sens, je vérifie, par les sites officiels, les courbes de nombre de patients atteint de la covid.  Il est pour  l’essentiel, régulier.

Précision : il faut tenir que vaccination au Québec, qui se compare sans rougira aux pays, que le taux réussi de vaccination a amené cette année une diminution de la réquisition covid de lits d’hôpitaux : 2000 lits. Je considère les dates : globalement, la réquisition de lits d’hôpitaux pour la période covid fut de moitié 8000 lits, moitié 2000. Soit une moyenne de 5000 lits

Soit 8,5 x 410813 = 3,492,096 jours d’hospitalisation. Divisé par 5000. Soit 69 jours. Le problème n’est donc pas le temps requis pour traiter la pandémie. LE NOMRE DE LITS N’EST DONC PAS IMPORTANT. ; c’est le rapport requis entre le temps qu’il faut consacrer en moyenne à chaque patient et le nombre de soignants qui pose problème. On ne compte plus les manifestations de découragement des intervenants médicaux dans les entrevues et les articles. En particulier, la chaleur dégagée par les appareils aidant à la respiration des malades devient de plus en plus pénible pour les soignants.

On comprend que 47,9 % de la population ne possède pas la puissance analytique pour voir clair dans cette problématique ; les gens intelligents qui clament leur liberté sur la vaccination m’apparaissent marqués de perversion ou de bizarrerie du cerveau. S’ils deviennent atteints de la covid, la roulette russe de ce virus les épargnera probablement. ¹Mais entre temps, ils auront mobilisé une équipe médicale qui aurait pu sauver quelques-unes des nombreuses personnes dont le long retard de traitement causera la mort ou affaiblira gravement la santé.