Montréal

Nouvelles

Interdiction des hôpitaux aux covidiens non-vaccinés ?

26-09-2021

Interdiction des hôpitaux aux covidiens non-vaccinés ?

Par Michel Frankland

Question explosive. Comprenons ensemble la nature du problème.

Un fait incontournable s’impose. Parce que les hôpitaux débordent de malades du coronavirus non vaccinés, des patients vaccinés nécessitant une intervention assez rapide vont ultimement en mourir ou en subir des conséquences sanitaires sévères. Bref, des citoyens seront lésés par non-conformité des récalcitrants à une procédure gratuite dont les autorités s’efforcent avec constance d’en montrer la nécessité collective.

 

Ma perception sur ce comportement déplorable ne mène pas à une accusation d’infraction malicieuse. Je constate ce qu’ont affirmé constater eux aussi des journalistes. Parmi les marcheurs – et certains quartiers identifiés –,ce sont des pauvres en manque d’info pertinente (ou partie des 47,8 % d’analphabètes fonctionnels au Québec – 34,3 % peinant à saisir le sens d’une phrase simples). J’estime qu’une bonne partie des récalcitrants souffrent de cette carence. Napoléon remarquait que certaines personnes souvent négatives et semblant perverses manquent simplement de l’intelligence nécessaire à la compréhension de la situation.

 

Le caractère exponentiel de l’information accentue singulièrement cette limite. Il y a un siècle, le type pas trop doué avait fait sa quatrième année. Il arrivait à lire, bien que lentement, et, plein d’énergie, labourait sa terre. Le quotient moyen n’a pratiquement pas varié depuis Platon. Si bien que la capacité à saisir la complexité de la vie moderne échappe à un pourcentage croissant de la population. Heureusement, dans ce groupe, des gens de bon sens réussissent à vivre convenablement. Mais chez le pourcentage affecté d’un équilibre plus fragile, on verse dans les errances paranoïdes. Ils affirment que le vaccin contre le corona est une tactique d’une association mondiale de riches pour injecter une substance menant à la soumission citoyenne. Rien de moins. En Californie, des âmes troublées par le « vaccin pervers » cherchant dans les fruits et légumes une solution, se sont investies dans l’adoration du melon ! Par contre, je connais quelques personnes puissamment douées, complètement dans leurs recherches de haut vol, qui ont pour ainsi dire oublié le vaccin. Travaillant à domicile, leurs rencontres extérieures sont brèves et rares.

 

Il y a aussi, sûrement, surtout chez les meneurs de cette contestation, quelques personnes plus gravement malades, ou simplement orientées vers le mal. Je n’ai ni le goût ni la capacité de chercher à les identifier.

 

La question initiale, cependant, s’en trouve éclairée. Mais alors, pourquoi les gouvernements ne répondent pas par l’affirmative à la question du titre de cet article ? Mon hypothèse : la connaissance quotidienne de l’insuffisance intellectuelle de près de la moitié de notre population les convainc que l’interdiction hospitalière aux covidiens non-vaccinés, bien que juste, mènerait à des conséquences civiles pires – sans compter que le groupe hargneux et dangereux de ceux et celles qui vomissent sur tout pourrait procéder à des réactions physiques contre les élu(e)s.

 

Peut-être que l’interdiction aux restaurants, cinémas et autres lieux de loisirs vont convaincre suffisamment de personnes d’accéder à la vaccination.

 

Mais quand arrivera un autre virus aussi puissant, voire plus létal ? Comment allons-nous gérer une telle problématique ?