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Le respect de l’Autre et humanisme

30-03-2021

Le respect de l’Autre et humanisme

par Christian Martin

C’était le 18 12 2019, à 7h46 Quand j’ai commencé à écrire ce qui suit et pourtant nous étions encore loin, très loin de ce que nous vivons actuellement, un bouleversement des valeurs, une guerre psychologique à dresser les hommes les uns contre les autres, une période outrancière du mensonge, tentant de définir l’homme par sa race et/ou sa religion, en fait un abyme béant des perceptions contradictoires crées par des interviews (Abyme qui plus est télévisé) permettant le contrôle politico- social de l’orientation cognitive-comportementale du peuple demeurant insouciant et de ce fait, gouverné par des politiciens qui utilisent la peur collective pour faire adopter des mesures excessives, abusives.

L’Homme d’aujourd’hui étant manipulé se retrouve prisonnier, conditionné par des réglementations liberticides.

Cela étant dit, je voudrais partager avec vous certaines de mes réflexions que j’ai consignées dans mes mémoires:

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Le respect de l’Autre et humanisme

Le 18 12 2019: Bizarre! Depuis mon réveil, j’éprouve le besoin de parler de L’Autre. Qui pourrait-être l’Autre, comment le définir? Celui qui dérange, différent de moi, de la communauté, un Homme  ou un Adolescent avec ses propres idées, déjà façonné par, à la fois, son éducation, son monde à lui et son appartenance religieuse. 

 

Et/ ou cet Autre, qui s’impose ou qui veut tout changer, qui n’accepte pas de faire face intellectuellement à l’Autre que lui-même.

 

C’est en fait la grande question de l’Autre qui bouleverse le monde depuis qu’il est monde. Par surcroît, depuis la naissance des temps, le désir de dominer et l’envie de l’appropriation, se sont ajoutés à l’actif de l’homme pour faire de lui-même un monstre insatiable.

 

Compte tenu du fait que j’ai eu l’occasion de voyager dans le monde dans le cadre de mes fonctions, après chaque nouvelle destination, je revenais à Montréal en faisant le signe de la Croix en remerciant le Seigneur.

 

J’étais marqué par la pauvreté de certains pays, le raisonnement et l’appartenance des autres « civilisations » à un communautarisme intransigeant à la limite de la non-acceptation de L’Autre. Est-ce du racisme ou cette volonté primaire de domination?

 

J’avais alors au moins 53 ans quand toutes ces questions me revenaient à l’esprit, fusionnant peut-être avec mon insouciance du moment.

 

Enfant à 11 ans, ces questions citées ne pouvaient en aucun cas frapper mon innocence et un cerveau vierge qui ne pensait qu’au jeu. Il était donc impossible pour moi de raisonner à ce haut niveau de l’existentialisme.

Ou, comme le dit Sartre en termes philosophiques :

 « L’existence précède l’essence. L’humanisme se définit classiquement comme une doctrine qui défend la valeur de la personne humaine et qui cherche à réaliser son épanouissement. »

 

Par contre, La place de la victoire était mon terrain de jeu et j’avais sans le savoir ce sentiment de l’appartenance à cette aire de jeu et de repos, les enfants de cette place à priori étaient tous copains, mes copains

 

Cette place de la Victoire était mon lieu de vacances ou je passais mon temps, mais qui représentait aussi principalement ma victoire, celle de mon indépendance sans doute inconsciente et peut-être  aussi dû à celle de l’insouciance.

 

Déjà, il n’y avait aucune distinction de race, un copain c’était un copain, point final. La question ne se posait pas.
Il demeure toutefois vrai qu’il pouvait y avoir des bagarres entre copains.

Il s’agissait non pas des questions reliées à l’appartenance raciale mais plutôt assimilées à de la chamaille enfantine

 

En tout état de cause, et ce après avoir géré pendant plus de 17 ans comme Président et Président fondateur, une association de communautés culturelles à but non lucratif, je suis maintenant capable de parler de la Diversité. Voir un extrait de ma conférence: Affaires et diversité (14 09 2017)

« L’inter culturalisme prend sa source dans la mouvance des peuples et fait de l’identité culturelle une richesse, un engrais pour la terre d’accueil. Un monde en évolution, les gens d’affaires d’ici et d’ailleurs reconnaissent aujourd’hui l’importance d’une Alliance globale affaires et diversité, afin de tisser une économie croissante». (Christian Martin)

 

Je peux donc me permettre de considérer les principaux  obstacles que j’ai constatés  face à des alliances qui auraient dues être saines et productives  pour les différentes communautés. Mais, le trait d’union entre les Hommes semble être insurmontable, encore une fois par le caractère dominateur de L’Homme. Voir déjà, les guerres qui détruisent toutes appartenances religieuses ou sociétales.

 

Je peux dire maintenant que « Le fruit mûre  » résultant de mes réunions et nombreuses conférences commerciales et rassemblements politiques m’amènent à citer 3  éléments de base, sujets des confrontations entre communautés :

1.        Le caractère de l’homme dominateur et envieux

2.        La religion un différentiel caractériel sujet des guerres pendant des temps.

3.        L’éducation familiale et sociétale fonction des nombreuses appartenances religieuses.

 

Que puis-je faire, quelle contribution à apporter, peut-être une simple pierre dans un  nouvel édifice d’alliance pour un humanisme moins envieux et plus sociable ?

En partant à la retraite ayant travaillé 37 ans à RBC, j’ai fait la citation ci-dessous que j’ai encadrée et offerte à la Banque.

Cette dernière la suspendue dans mon département de commerce International. Voici le texte :

« L’administration ou la gestion d’une entreprise est peut-être le fait d’une personne, et la réalisation d’objectifs, la mise en place d’activités ou de stratégies l’affaire d’une équipe, mais l’élément indispensable à la réussite de toute réalisation durable est le degré d’humanisme apporté au sein de l’équipe en tant que moteur de la motivation. »

Par ailleurs, mes expériences et mon vécu sur le plan international m’ont conduit à réfléchir au sujet de la Vie.

Voici ma citation à cet effet

« Nous avons chacun notre tour dans les méandres indéfinissables de la vie. Le contrôle du destin est un leurre. Accepter  ce qui est ou savoir se soumettre aux réalités de la vie et de la mort, est une philosophie du bonheur »

Souvent à une des questions des Québécois, de me demander si je pense prendre ma retraite aux Antilles. Ma réponse a toujours été : Non! Ma vie est maintenant au Québec. Il ne s’agit pas pour moi de renier le passé et mes racines. Non plus de dire que le passé est mort. Il est présent en moi. Il fait de moi ce que je suis et le présent aide toujours mon devenir et à parfaire ma capacité et ma volonté d’honorer mon esprit décisionnel, encadrant ainsi toutes les pensées futuristes et de me libérer de tous ressentiments éventuels.