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CONFONDU PAR UN SONDAGE

25-09-2020

CONFONDU PAR UN SONDAGE

par Michel Frankland

Le 19 septembre Joseph Facal, ancien ministre du PQ, que j’estime fort doué, publie un article dans le Journal de Montréal sur les caractéristiques du peuple québécois.

 

Il se base sur les résultats d’un sondage de 2016 du respectable Jean-Marc Léger. Il porte sue les traits caractéristiques du peuple québécois. Les résultats m’ont bouleversé.

 

Je me disais que notre peuple pourrait être plus généreux dans l’aide aux personnes démunies. Que certains d’entre nous réagissent davantage par les émotions que par l’analyse rationnelle, l’ensemble du Québec valait mieux que cette minorité.

 

Or, le sondage nous frappe en plein plexus ! Voici quelques données du sondage rappelées par Facal.

D’abord, sur le Covid, Facal constate, avec les autres journaliste, des données pas tellement encourageantes. Nous nous sommes félicité de notre unanimité à nous conformer aux règles de bonne conduite, la plus forte en Amérique du Nord… Mais notre fidélité s’avéra temporaire : nous nous lavons les mains moins souvent. Près de la moitié respecte distance réglementaire moins souvent. Enfin, la crainte d’attraper le virus s’avère 20 % moindre que le reste du Canada.

 

Facal, pour mieux saisir ce qui se passe, se réfère au dit sondage :

 

  • 76 % des Québécois francophones font passer la recherche du plaisir avant la réalisation du devoir. C’est 23 % de plus que chez les anglophones.

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  • 74 % des Franco-Québécois préfèrent jouir du présent que de préparer l’avenir. C’est 28 % de plus que chez les anglophones. Bref, la prévoyance n’est pas une vertu importante chez nous…

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  • 70 % de notre peuple disent adorer (Facal écrit A-DO-RER) le magasinage – mais seulement 45 % des anglophones.

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  • Nous sommes des gros parleurs, mais petits faiseurs.
    * Pour l’environnement, mais gros pollueurs
    * Pour la solidarité, mais peu généreux pour les organismes de charité
    * Pour la défense du français, mais près à passer à l’anglais si le vis-à-vis éprouve de la difficulté en
    français.

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En somme, nos principes demeurent dans nos paroles ; les actes ne suivent pas.

EST-IL POSSIBLE, VOIRE SOUHAITABLE, DE FAIRE L’INDÉPENDANCE
AVEC UN PEUPLE AUSSI SUPERFICIEL ?