« moïku »
par Me Serge H. Moïse av
Dans un pays où les grands diplômés
Se révèlent hélas de fameux colonisés
Qui font fi de leur merveilleuse identité
La jeunesse sera toujours en difficulté
                        SHM av.
« moïku »
Lorsque tu es utile à la communauté
Pour avoir contribué à sa prospérité
En évoluant alors en toute humilité
Tu seras apprécié par la postérité
                   SHM av.
« moïku »
Les colonisés sont toujours très divisés
Ce pourquoi ils sont aussi bien dominés
Ils passent leur temps à s’entre-déchirer
Et constituent de pauvres communautés
                         SHM av.
« moïku »
J’ai rêvé encore une fois que dans quelque temps
Notre monde connaîtra de véritables changements
La vie redeviendra aussi belle qu’au bon vieux temps
Car la fraternité fera de nous des êtres très charmants
                                   SHM av.
« moïku »
Un vent de folie flotte sur notre très petite planète
Les êtres humains s’entre-tuent comme des bêtes
Hélas bientôt personne ne pourra plus faire la fête
En dépit de ce que nous ont raconté les prophètes
                                SHM av.
« moïku »
En dépit de tout ce qui peut nous énerver
Provenant des individus mal intentionnés
Nous devrions bien garder notre sérénité
Et gérer toutes nos émotions avec acuité
                          SHM av.
« moïku »
Trente quatre ans après la fameuse dictature
Et nous pataugeons dans plus de souillures
La misère de ce peuple est tellement dure
Qu’une révolution serait de bon augure
                       SHM av.