Montréal

Nouvelles

Combien sont-ils encore, ceux-là qui se rappellent.

22-04-2018

Combien sont-ils encore, ceux-là qui se rappellent.

 

Un Juste Salaire pour un Travail Bien Fait dans les Conditions de Sécurité Morale et Physique prescrites par la LOI.

 

N’est-ce pas qu’il Faudrait.

 

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

***     ***     ***

***     ***     ***

Combien sont-ils encore, ceux-là qui se rappellent.

Ces piécettes jetées à la volée à marmaille et Badauds venus les applaudir ou leur faire bon accueil, au temps des Colonies et même pour mieux dire, jusqu’à pas si longtemps encore.

Ces piécettes jetées à la volée par les gendarmes quand ils se mariaient, ce n’était pas courant, mais cela arrivait.

Ces piécettes jetées à la volée par les voyageurs et les touristes arrivant par bateau, et à qui on lançait :

         A la Mêe ! à la Mêe !.. c’était à Djibouti.

F1 : C’était innocent… sans dommage en tout cas.

         Encôe ! encôe !.. c’était à… Fort-de-France.

Combien sont-ils encore, ceux-là qui se rappellent.

Et c’était innocent, généreux pourquoi pas, en tout cas de nature à faire bonne coutume, dans la mesure où chacun y prenait plaisir sans dommage pour rien ni pour qui que ce soit.

Et puis Adieu piécettes comme Adieu tant de choses, car les temps ont changé, faisant la part si belle à bien d’autres pratiques tellement sournoises, tellement perfides malgré leurs apparences.

Ainsi, ces Avantages particuliers consentis aux salariés de certaines Entreprises.

Avantages pour plaire ou pour faire taire, who could say.

 

F2 : … Ou pour faire danser « la Polka des Contrats Attractifs ».

Avantages si Pervers, sans que nul ne s’en doute.

         Pourquoi donc un Statut Particulier à ceux-ci.

         Pourquoi des Avantages en Nature à ceux-là.

 

         Pourquoi donc ces Avantages en dehors du Salaire Dû à chacun pour le travail fourni… Un Juste Salaire pour un Travail Bien Fait dans les Conditions de Sécurité Morale et Physique prescrites par la LOI.

Quelle serait la Finalité « Particulière » de semblables Extra-salariaux.

Et quand on y pense – pour peu qu’on veuille bien y penser en conscience et courageusement – ces extra-salariaux n’expliqueraient-ils en rien certains abus qui font qu’aujourd’hui, tout le monde se retrouve sur la paille, mis à part les Filous Profiteurs de Régime.

F3 : Et Dieu sait à quel point ils pullulent…

Combien ils sont voraces… à l’extrême, de par-ci de par-là.

Et quand aujourd’hui, les Institutions les plus significatives de l’État, à savoir, Écoles, Facultés, les Hôpitaux, les Entreprises se trouvent dans such a decaying situation, n’est-il pas un peu indécent de se demander How could it be… Comment se peut-il.

Et quand aujourd’hui, on considère une telle incapacité de chacun à convenir de sa part de responsabilité et de torts dans notre chute collective, comment parviendrons-nous à sauver notre peau du désastre déjà bien entamé, comme le montre la vente aux étrangers, petits bouts par petits bouts, petits bouts de plus grands en plus grands, en cachette ou avouée par devers soi, d’un Patrimoine réalisé au prix de tant de sueur et de temps, pour ne pas en dire davantage, et en combien de générations.

En tout cas.

Sans avoir à porter un quelconque jugement de valeur sur une quelconque intention ou arrière pensée de ceux qui conduisent le bal comme de ceux qui s’y opposent, nous cédons à la démangeaison de poser cette question :

Tant d’Écoles, tant d’Études, d’Aptitudes, d’Intelligence et de Connaissances pour patauger dans ces grèves bonimenteuses et hideuses parfois, et plus vaines les unes que les autres fort souvent.

 

Serions-nous animés de l’esprit de Gobseck ou alors, manquerions-nous à ce point de bon sens en dépit de notre surcharge en Grades Universitaires…

 

F4 : Gobseck me regarda silencieusement et me montra ma chaise.

En aurions-nous assez, que de la Démocratie, que de notre Indépendance, que du peu de Liberté et de Prospérité qu’il nous reste, nous faisant autant d’envieux quand nous donnons aussi dangereusement de la bande.

N’est-il pas plus que temps que nous réagissions avant d’avoir à prier, tiraillés par la Faim… A la Mêe, à la Mêe !.. pour quelques piécettes jetées à la volée.

Éric EG Nogard

Chroniqueur.

 

 

***     ***     ***

 

Ne Peut être reproduit – même partiellement –  sans l’autorisation de l’Auteur.

 

***     ***     ***

Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics.

 

***     ***     ***

Liens Suggérés :