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VIRUS AMÉRICAIN 6

18-08-2017

VIRUS AMÉRICAIN 6

 

Un peuple de drogués

 

par Michel Frankland

 

Rappelons l’argumentaire général : du fait que les élections peuvent être achetées chez nos voisins US, les entreprises créent une entente non écrite. Ils fournissent les sommes voulues aux politiciens en mal d’être élus – ou réélus –, mais ils exigent en retour une double compensation.

D’une part, une niche sur l’IRS, l’équivalent de leur ministère du Revenu, afin de sauver de l’impôt. D’autre part, ces puissances économiques ajouteront normalement des revendications sur des aspects de leurs produits. Ainsi, la NRA, ou National Rifle Association, donateur « généreux », a exigé que ces « guns shows » ne fassent l’objet d’aucun contrôle. Ainsi, on vendra davantage d’armes, particulièrement aux personnes au cerveau siphonné qui ne passeraient pas le test de l’achat régulier. Autre élément, dont on notera la relation troublante avec la marche nazie dans Charlottesville le 13 août 2017. CNN a exposé les livres qu’on trouve dans les guns shows. Essentiellement des livres de propagandes d’extrême-droite, voire franchement nazie.

Les marcheurs au flambeau, clamant des slogans nazis et clairement racistes, se sont hâtés de féliciter Donald Trump. Il les a vilipendés à la télé ? Il fallait bien qu’il le fasse. Mais il a ajouté un mensonge grossier : il y avait parmi ces marcheurs plusieurs citoyens pacifiques…– Hein !?

L’industrie pharmaceutique, dont les profits sont aussi discrets que faramineux, contribue lourdement aux caisses électorales. Parmi les exigences toutes aussi discrètes qu’elle impose, on en trouve une aux conséquences désastreuses. Celle de permettre la diffusion de drogues aussi fortes que l’héroïne. Évidemment, le prétexte passe suffisamment : c’est l’univers auréolé et sacro-saint de la médecine qui décidera de la pertinence de son utilisation.

Rappelons la réalité. La noble science de la guérison… est soumise à l’emprise de commerçants spécialisés, les médecins. Si bien que lorsqu’un commerçant constate que le ratio achat/vente est élevé et que la demande s’avère forte, il en vendra beaucoup. Bref, les entreprises pharmaceutiques ont fabriqué un produit aussi puissant que les « grosses » drogues.

Les gens, informés rapidement sur tout par internet, trouvent enfin un produit puissant et légal. Ils feignent parfaitement l’état dépressif approprié. Le médecin, justifié par le client (est-il vraiment dupe ? …) vend le produit. Il se réjouit des ventes abondantes et si lucratives.

On perçoit rapidement le caractère tragique de ce raisonnement inéluctable. Le prix de l’héroïne dans la rue est évidemment moins cher que les produits légaux disponibles par voie officielle. Si bien qu’il est évidemment préférable de payer moins cher pour le même effet.

Voilà la conclusion de million de jeunes, et de moins jeunes. Voilà un peuple de drogués.
Car on connait par expérience le principe universel que tous ont expérimenté, celui de la pulsion naturelle, surtout chez les ados, de l’appartenance au groupe. Et de sa conséquence périlleuse, l’imitation. Vous êtes à un party. Vos amis se mettent à sniffer. Comment ! Tu ne sniffes pas ? Arrive en ville !

D’autant plus que le nouvel adepte en voudra d’autres. Justement, un des jeunes de la dite soirée en a… Bref, un drogué a intérêt à créer le besoin si puissant de la drogue chez le plus de monde possible. Il espère leur en vendre suffisamment pour payer sa propre consommation.

L’addiction s’étend bientôt à toute la nation, à toutes les couches de la société. Maints journalistes l’ont constaté et affirmé.

La grosse drogue se répand donc chez nos voisins, un peu comme une colonie de rats croient de façon exponentielle. La comparaison choque ? Elle s’applique malheureusement trop bien.Â