Qu’avaient-ils d’autre comme Chance, de sortir de l’Ornière.
Vendus par leurs propres Frères sous l’œil indifférent de leur Mère Patrie.
F1 : Vendus par leurs propres Frères, sous le Ciel de leur Mère Patrie.
Déracinés, Vendus, Exilés, Exploités, Humiliés, Méprisés, peut-on seulement insinuer le contraire.
Puis livrés à eux-mêmes, dans un monde très porté à leur Botter les Fesses – à toute règle Dieu merci, il y a des exceptions – ils ont tenu bon, ils ne se sont pas laissés aller, ils ont :
« Tiébé raid, pas molli ».
Sans un Sou dans la poche ni rien sur Terre dont-ils puissent se réclamer, à part le souvenir d’un Nom qu’ils devraient tous Maudire mais qui leur donne une Âme… Africa !
Une Âme en même temps que « Pliss Foss ».
F2 : Des Pasteurs, des Guides.
Et sans parler de certaines Religions qui soulagèrent leurs Misères, les aidèrent à poursuivre leurs Études et firent d’eux des Pasteurs, des Guides Spirituels de Troupeaux.
Ils ont fait de la Musique, du Sport, de l’École Gratuite et Obligatoire, de leur Langue Adoptive… l’Anglais, le Français, l’Espagnol, le Portugais…
Leurs Usines, leurs Factories, leurs Entreprises en même temps que le Trousseau de Clés qui force à s’ouvrir devant eux, que bon gré, qu’avec irritation, ces Portes Hermétiquement Closes et dédaigneuses, à la seule idée de leur approche, à moins que ce ne soit pour servir… à genoux.
F3 : Servir même leur lait… à genoux.
Tel est notre Thanks Givingà la Goutte de leur Sang qui Coule dans nos veines, au « Cri d’Alarme ».
Éric EG Nogard
Chroniqueur.
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Qu’avaient-ils d’autre comme Chance, de sortir de l’Ornière.
F4 : Leur Foi, leurs Muscles, leur Trompette et… leur Langue Adoptive.
On semble être encore à s’étonner de la place prise par les Noirs dans le Monde du Sport.
On se pose des questions, on est encore à s’en poser quand dans notre Chronique du « Cri d’Alarme » NewsLetter :2017/329 intitulée « Comment sortir du Trou, quand on n’a pas le Sou. » publiée le 26 Mai 2017 par le – Carrefour des Opinions – QUE. Canada , http://www.lecarrefourdesopinions.ca/?p=13775 , nous laissions subodorer la part qu’y prit l’injustice faite aux Noirs du Monde Occidental, à l’Abolition de l’Esclavage.
F5 : Est-il si loin ce temps.
« Not one Cent in their pocket, not one half-penny to their name, not one thousandth of acre of land to build a shelter to their family”.
Et, riches de ce Pactole, qu’ils se démerdent.
Or, rien ne disant qu’ils fussent moins sagaces que quiconque d’une autre couleur de peau que la leur, ils ont fait avec ce qu’ils avaient :
Rien, et Rien de Rien that could be worth living.
Ils ont compris que le Sport pouvait être leur Factory, leur Industrie, leur Usine, leur Chance, sans qu’il leur en coûtât un Kopeck.
L’Athlétisme, la Boxe, les sports Collectifs et la Tournure des Choses.
La boxe qu’ils pratiquaient peut-être déjà, pour sortir du ventre de leur mère.
Le Football pour lequel une Boule de Papier Journal et un coin de rue pouvaient suffire pour faire des Champions.
La Course, ce moyen de survie qui les tira d’affaire partout où ils étaient indésirables.
F6 : Remember.
– Et les Joe LOUIS enthousiasmèrent le Monde entier.
– Et les Jesse OWENS ont surgi à l’ébahissement de HITLER.
– Et les Edson Arantes do Nascimento, dit PELÉ, ont fait exploser les Tribunes débordantes des Stades… et devinrent « Roi ».
Et chacun en fit ses exemples, ses fans, ses idoles.
Et tout ressortissant des bas-quartiers, des Slums, les sans le Sou, de quelque couleur que ce soit, d’Amérique puis de l’Afrique tenta sa chance et s’efforça d’être un Sportif de Métier, de Haut Niveau, un Champion, un Médaillé sur le Podium, salué par l’Hymne de sa Nation.
Ainsi sont apparus les Cassius CLAY, les Diégo Maradona, etc, etc…
Sans oublier les Insulaires comme les… Wendie RENARD, la Célèbre Capitaine Foot-Balleuse Martiniquaise dont les rencontres sont assez prometteuses pour faire regorger les Stades de Spectateurs enthousiastes.
F7 : Wendie RENARD, la Capitaine.
Et, le Sport prévu pour Tous est devenu l’affaire de quelques-uns pour le plaisir de Millions de leurs semblables aux fesses vissées sur un siège à les regarder évoluer et payant pour le faire.
Les Noirs en ont fait leur profit, ils ne le doivent qu’à eux-mêmes, ils peuvent légitimement s’en attribuer le mérite et la gloire.
Ils ont quand même eu des Formateurs, dira-t-on.
Ils ont créé le besoin de leur en procurer, sans se montrer rebelles envers qui que ce soit… se contentant de donner the utmost of themselves for their Well Won Plenty Money, by no doubt, faisant ainsi leur élévation au rang des Olympiens en même temps que l’attrait mystérieux et irritant qui leur ouvre de bien des Temples et Mentalités les portes qui leur étaient fermées à double tour et hermétiquement.
C’est que la roue tourne….
C’est qu’elle tourne dirons-nous pour paraphraser ce condamné au bûcher qui prétendit que la Terre tournait sur elle-même.
E pur, si muove !.. Et pourtant, elle se meut !..
C’est que la roue tourne, ou que le vent du destin change imperturbablement de Cap… The Wind of the Fate.
Without one cent in their pochet nor one half-penny to their name or one thousandth of acre of land to build their shelter.
Sport became their very chance to get off from the Slums.
The Sport, together with Music that helped theim to keep strength across the Rag-Time.
Sans oublier l’Instruction… mais l’École, tout le monde n’aime pas ou souvent ne peut pas au-delà du savoir lire, écrire et compter.
So, like everyone Can see, there’s a God for the less fortunate.
Éric EG Nogard
Chroniqueur.
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Nota : Nous ne traitons que de Faits et de Noms rendus Publics.
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N.B.: – Nous Recommandons instamment et systématiquement l’ouverture de la (ou des) pièce(s) jointe(s) à l’e-mail, sous format Pdf, les illustrations y sont incluses.
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