Eat Fat Get Thin 3
 
par Michel Frankland
Nous en sommes maintenant au gras trans, et le raison majeure de leur interdiction : le traitement ignoble de l’industrie sur ce produit.
Gras trans : Un mot résume les gras trans : NON ! Le gras trans provient de l’ajout d’hydrogène à une huile pour la rendre plus solide. L’industrie agit ainsi parce que les huiles traitées de cette façon se transportent et se stoquent mieux.
Tenez-vous bien ! Ce qui suit en dérangera plusieurs. Les gras trans, provenant de la manipulation industrielle, causent des méfaits sérieux. On les trouve, par exemple, dans la margarine, les aliments frits, les mets tout faits (« tv diners » ou toute aliment du genre) … ! Par ailleurs, deux gras trans ont, si nos assiettes sont pratiquement sans sucre par ailleurs, des effets valables sur la santé : les produits laitiers et le bÅ“uf.
Les œufs ? Oui. Les oméga 3 surtout. Mais Hyman précise : des œufs brun foncé, car les œufs pâles sont le résultat d’un traitement artificiel. Bref, les œufs sont une bonne nourriture et peu dispendieuse. « Beau, bon, pas cher ».
Le beurre : « Si j’ai le choix entre un bagel et le beurre, je prendrai le beurre. » confie Hyman. Pas tous les jours, cependant. Le beurre est essentiellement du gras animal avec un peu de sucre et de protéines de lait. Cependant, il s’empresse de préciser que le beurre provenant de vaches nourries à autre chose que l’herbe produiront un beurre excessif en omega 6 et ayant emmagasiné des toxines. Ce beurre est à proscrire. Il faut acheter du beurre de vaches engraissées à l’herbe. Entre autres, les entreprises suivantes : le Kerrygold, le Anchor et le Organic Valley. On peut acheter du ghee, qui est une sorte de beurre indien. L’avantage du ghee consiste dans son degré élevé de production de fumée (204 à 260 C), versus le beurre, qui se met à boucaner entre 163 et 191 C. On se souvient en effet que les huiles et consorts soumis à une chaleur assez intense se décomposent en produits nocifs. On peut donc cuire avec du ghee jusqu’à 200 c.
L’huile de coco : Certaines tribus aborigènes des îles du Pacifique tirent jusqu’à 63 % de leurs calories de la graisse extraite de la noix de coco. Leur mauvais cholestérol était plus élevé mais également le bon cholestérol. Et même, le mauvais cholestérol était fait davantage des grosses particules inoffensives davantage que les petites, nocives. Un mot sur le beurre de coco. Il est tiré de la substance graisseuse de la noix de coco. Il a l’avantage d’être fourni en fibre. Nous sommes toujours devant les mêmes conditions : bon produit si nous évitons le sucre. Un gros Si…
Une remarque personnelle sur les données de Hyman sur l’huile de coco. On pourrait aussi bien conclure que leur santé provient plutôt d’une vie active au grand air dans une région non encore polluée. Un exemple par cas parallèle. Lysiane Gagnon, journaliste émérite de La Presse, commente la croyance populaire qui attribue aux cols-bleus, buveurs de bière, une vie plus brève que celle cols-blancs buveurs de vin, soit un liquide plus doux pour l’organisme. Elle propose une autre option causale. Les cols-bleus travaillent dans un environnement plus difficile. Ils se fatiguent sur les échafaudages dans des conditions climatiques ardues. Et les cols-blancs, dans, leurs bureaux, se la coulent douce. Si bien, conclue Gagnon, que la cause réelle de la brièveté plus marquée de la durée de vie des cols-bleus provient tout aussi bien, et plus probablement, d’une cause physique. Le type d’alcool n’est donc qu’une concomitance.
Ainsi, la santé des ÃŽliens du Pacifique trouve-t-elle sa cause première dans leur vie athlétique, non dans l’huile de coco. Si nous, sédentaires, ingurgitions autant de ce produit, alors qu’au mieux, nous ingérons quand même, pratiquement malgré nous des sucres et glucides, serions-nous en meilleure santé ?…
L’huile de palmier : Elle est la plus employée au monde. On la trouve dans les biscuits, le pain, les boites de céréale, les nouilles, le rouge à lèvres, les champoings, le chocolat et la crème glacée. La seule bonne huile de palmier est celle de couleur rouge, ou naturelle. Elle est bourrée d’antioxydants, incluant la vitamine E et le bêta-carotène – à ne pas confondre avec le grain du palmier, d’une couleur relativement semblable, mais nocif pour la santé. Pratiquement, la seule huile de palmier naturelle est vendue par une firme équatorienne, soit Nutiva ou Spectrum.
L’aspect négatif de l’huile de palmier concerne la déforestration massive en Indonésie qu’elle entraine. Les conséquences écologiques sont terribles. Elle est pire que toutes les émissions polluantes de tous les véhicules et avions américains combinés.
Vous l’avez deviné, nous étudierons, dans le quatrième article, l’huile d’emblée la plus connue et la plus importante pour l’ensemble des chaumières : L’huile d’olive.
